Test chaussures Millet Hike up GTX

Les chaussures Millet Hike Up GTX sont des tiges basses dédiées pour la randonnée en moyenne montagne. Elles disposent d’une semelle Vibram et d’une membrane Gore-Tex. Elles existent en version mid et femme. J’ai testé les Hike Up GTX pendant 3 jours lors de mon ascension du Cerro Chirripó, le plus haut sommet du Costa Rica avec ses 3820 m avec un sac à dos de 8 kg sur le dos, ainsi que pendant tout le reste de mon voyage lors de mes balades ornithologiques et naturalistes et mes activités de pleine nature. Soit 10 jours au total.

Premières impressions

La première impression dégagée par les chaussures Millet Hike Up GTX est celle d’une chaussure banale. Look pas très dynamique, confort honorable sans être extraordinaire. Elles sont assez légères (440 g la chaussure en 42 2/3). Je me souviens néanmoins être parti au Costa Rica sans grande attente sur le modèle. J’avais bien tord…

Confort et protection

Au début comme je le disais, je ne trouvais pas les chaussures Millet Hike Up GTX particulièrement confortables mais après quelques jours d’usage au quotidien au Costa Rica à marcher avant mon trek de 3 jours, le confort s’est vraiment révélé. Encore plus en montagne. Aucune douleur à la voute plantaire ou au talon après des journées de 7h de marche. Pas de friction. La semelle intermédiaire joue bien son rôle d’amorti. bref, très agréable à porter.

Les Hike Up GTX sont aussi équipées d’un pare-pierre à l’avant de la chaussure.

Semelle, maintien et déroulé

Le laçage de la chaussure est précis. Je dois avouer que j’avais un doute à la réception du produit car le chaussant est large. J’avais peur que l’arrière du pied ne soit pas bien maintenu. Mais ce ne fut pas le cas.

Les Millet Hike Up GTX ont une semelle plutôt rigides, sans excès. Le talon est lui aussi rigide, assurant une bonne tenue du pied en marchant. J’ai trouvé cela parfait. Excellent déroulé du pied.

La semelle extérieure vibram® tubava assure une très bonne stabilité du pied et une très bonne adhérence. Il n’y a que la grosse boue et les rochers détrempées qui peuvent la mettre à défaut. Je me suis senti en sécurité en marchant avec les chaussures.

Imperméabilité et respirabilité

Je suis allé au Costa Rica à la fin de la saison des pluies. Il a dû pleuvoir la moitié du voyage. Lors de mon trek au Cerro Chirripó, il a plu deux jours sur trois. L’imperméabilité de la chaussure n’a été mise à défaut qu’à la fin du troisième jour alors que nous évoluions sur un terrain très humide et boueux. Très franchement, je pensais avoir les pieds trempés bien avant.

Côté respirabilité, la chaussure s’en sort aussi plutôt bien. Elles sont un peu longues à sécher, surtout au Costa Rica où le taux d’humidité est élevé. Je pense qu’en Europe, le temps de séchage serait bien plus court.

Grégory ROHART

Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.