Jeudi 27 juin
Longue journée. Décollage de Paris à 7h30 pour Kangerlussuaq via Copenhague. Nous avons survolé la côte est du Groenland et avons pu, grâce à un temps dégagé, voir la dérive de la banquise. Avant de survoler la calotte glaciaire nous sommes passés au dessus de montagnes recouvertes de glace et et neige.
Arrivée, heure locale peu après 11h – il y a 4 heures de décalage – il fait 8°C et le temps est couvert. Après avoir acheté 2 cartes à l’office du tourisme, fait le plein d’eau, nous sortons de l’aéroport et nous dirigeons vers la seule boutique où nous achetons un liquide inflammable pour le réchaud. La bouteille du-dit liquide écrite en groënlandais ne me dit pas grand chose mais une photo de barbecue et de lampe font que Patrick fini par me convaincre de l’adéquation de la bouteille. Nous finissons l’agencement de nos sacs. Une fois prêts, nous attaquons notre trek par une montée raide. En haut de cette côte, nous sommes rafraîchis par quelques gouttes. Nous sortons nos capes de pluie et continuons à marcher pendant 2h30. Les lacs se succèdent tous les 500 mètres. Nous nous arrêtons au bord de l’un d’eux, montons la tente et sortons le matériel pour nous faire un thé. A ce moment, quelle surprise ! Le dit combustible refuse de prendre feu. Il faut se rendre à l’évidence cela ne fonctionnera jamais. Patrick et moi décidons de faire un aller-retour à Kangerlussuaq sans nos sacs et prendre cette fois de l’essence.
Arrivés au village peu après 17h, tout est fermé. Nous avons du mal à trouver des gens pour les questionner. Nous passons devant la station essence : fermée. Des villageois nous disent de revenir le lendemain matin. Nous avons du mal à nous faire à cette idée. Soudain, oh miracle, une danoise arrive à la station, ouvre la pompe et se sert en carburant. Nous en profitons pour lui prendre deux litres de cet or noir pour seulement 10 Dkr. Après toutes ces péripéties, nous remontons à la tente. En fin de journée, le soleil daigne se montrer. En passant sur de petits monts, nous apercevons pour la première fois, au loin, la calotte glaciaire.
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Après 2h45 de marche, nous retrouvons Laëtitia qui est restée au camp de base. Le rituel du repas peut enfin prendre place après avoir rempli la vache à eau.
Jean-Marc Périgaud, Aventurier, Photographe et Guide Polaire