Grasse matinée officielle, mais bien vite chacun est réveillé par le soleil qui monte, la faim, l’habitude aussi…
Dernière escapade sur la dune d’en face dans l’air tranchant du petit matin, pour profiter une dernière fois du lever de soleil sur la montagne. Ce sera encore une belle journée, pas un nuage ne voile le ciel !
Ceux qui souhaitent monter sur un chameau doivent rester avec Sidi et ses acolytes ; bien tentée par cette expérience, je finis par décliner lorsque j’apprends qu’il faut choisir entre gravir la dernière dune du circuit et grimper sur le dos du chameau. A peine hésité une seconde, je prends la dune. Je me dis que je trouverai toujours l’occasion un jour ou l’autre de faire cette expérience.
La progression se fait maintenant un peu lentement, toujours plus difficile d’être plein d’allant quand on sent s’approcher les derniers pas d’une randonnée formidable, reposante et dépaysante. Premières traces de civilisations et premiers 4×4, nous avons définitivement quitté le désert. Après un dernier oued verdoyant dans lequel nous récupérons les apprentis méharistes, nous attaquons les plateaux qui nous rapprochent de Terjit, destination de la journée.
Le paysage est spectaculaire : de grands plateaux rocheux, découpés, comme taillés au couteau, un ciel bleu magique et en bas le sable et les palmiers. Cheikh nous propose de déjeuner un peu avant Terjit de façon à y arriver au moment où tous les groupes repartiront pour Atar.
Nous ne sommes pas seuls, de nombreux groupes occupent les rares coins d’ombre. Toute l’équipe est en train de faire le tri des affaires ; à gauche, ce qui repartira sur ou dans les 4×4 avec nous, à droite les paquetages des chameliers qui nous quittent ici.Une dernière photo de groupe et il faut dire adieu à Sidi, Mbarek et Mohammed.
Nous rejoignons ensuite Terjit par le sentier de la vache qui longe l’oasis par la droite. Encore une colonie de damans que nous dérangeons…il faut les voir fuir à flanc de montagne, sauter de rocher en rocher. Certains ont la taille de gros chats de gouttière.
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L’arrivée à Terjit se fait, comme l’année dernière, par le fond de l’oasis. Quel bonheur de pénétrer sous le couvert des palmiers par un sentier qui part du fond de l’oasis. Attention, cela glisse. Quelques rires, des hommes discutent dans un petit bassin sous une douche naturelle…il ne faut pas longtemps pour voir et surtout entendre qu’il s’agit de Sidi et Ahmed, en plein séance de lavage. Encore quelques marche et voilà le bassin d’eau chaude si réputé vide de toute présence humaine. Après quelques minutes d’attente, Cheikh nous emmène aux deux tentes que nous pouvons occuper, les deux plus proches du bassin. Chacun s’affale, s’étale, bouquine, prend du temps pour soi. Le mince filet d’eau qui sert de douche nous satisfait pleinement et c’est frais, dispo que nous partons au village. Mais se sentir seuls touristes n’est pas bien agréable. Les marchands, déjà plus ou moins en train de ranger, s’accroche au dernier espoir de vendre. Bien vite, nous retournons vers la quiétude d’une fin d’après-midi, à l’ombre des palmiers. Il ne reste plus que nous 10 et les gens de l’auberge. Un paradis !
Caroline est invitée à faire le thé à la mauritanienne, aidée en cela par le gérant de l’auberge qui la voit bien dans l’embarras. Dans quel ordre doit-on mettre thé, menthe et sucre ? Et quelle quantité ? Sans parler de l’art délicat de verser le thé dans les petits verres en tenant la théière à 1 mètre de hauteur, sans en mettre la moitié à côté. Johanne prépare la seconde tournée et je ferais la troisième. Mention peut mieux faire. Ne s’improvise pas mauritanienne qui veut.
Chacun s’est vu attribué une grande tente pour la nuit ; la mienne doit faire 50m2, avec une petite porte de toile. Mais c’est dans celle de Grégory et Johanne, équipée de néons, que nous nous retrouvons pour le dîner préparé par l’aubergiste. Ahmed dîne donc avec nous. On fait circuler les carnets pour noter les adresses des uns et des autres. Dans 1, 5 ou 10 ans, nous regarderons ces noms avec nostalgie, questionnement ou amusement. Jean en profite pour découper le saucisson que nous dégusterons dans l’avion le lendemain, devant le regard un peu ahuri de nos voisins.