D+ et – : 1005 m
6h30. Départ du refuge. Ce matin, l’isotherme 0°C se situait à 1900 mètres, ce qui laisse présager une bonne qualité de neige.
Comme hier, on passe au dessus des chalets de Montaimont et on continue par le plan des Bôs. Une horde de chamois, sans doute la même que celle observée la veille, se laisser admirer à distance raisonnable. Quelques lagopèdes s’envolent quand nous passons à proximité d’eux. D’une allure ressemblante aux tétras, le lagopède est un des rares oiseaux qui revêt trois plumages au cours de l'année. En hiver, leur plumage est blanc pur, excepté la queue noire. En automne, l'ensemble de la livrée est grisâtre écaillée de blanc sur le dessus, le dessous demeure blanchâtre. En été, les deux sexes sont barrés de taches brunes et noires indéfinissables sur le dessus.
Nous montons en dévers avec les couteaux et rejoignons les ruines du chalet Clou. Le groupe continue sa progression dans le vallon. Le Roc du Blanchon est en mire (2747 m). Deux perdrix blanches sautillent dans la neige et finissent par survoler la vallée. Encore quelques lacets pour atteindre le sommet. La journée est magnifique, la combe superbe. Je profite pour faire quelques photos.
On serait bien resté là plus longtemps mais on souhaite casser la croûte, un peu plus bas, au soleil. On descend dans une petite combe à l’est. La neige est excellente. Pur bonheur !
Nous remettons les peaux de phoque et grimpons au col du Vallonnet (2653 m). descente dans les combes sud sud-ouest pour rejoindre un petit lac au confluent du Rau des Travers. Qu’est ce qu’on se poil !
On poursuit à travers le vallonnet pour rejoindre le vallon du Génépy et le plan de la Sômaz où nous grignotons. Nous surplombons le refuge que nous rejoindrons après le pique-nique et la sieste. Après-midi terrasse et tarte aux myrtilles !
