* Altitude maxi : 2614 m
* Dénivelé + : 624 m
* Dénivelé – : 1120 m
* Temps : 7h00
Le rendez-vous au point de rencontre de la gare de Mont-Dauphin Guillestre, dès 8h30 du matin, marque le premier face-à-face avec le groupe de randonneurs. Nous étions douze, sans compter notre guide Philippe. Après les salutations d’usage, nous voilà tous embarqué dans des minibus Visages pour entamer une aventure de six jours de marche et de cinq nuits dans les hautes vallées piémontaises. Le transfert s’interrompit au col de Larche (1990 m).
Le portage était allégé, c’est-à-dire que nous portons que nos affaires de la journée. Nos affaires de rechange, dans une autre valise, devaient nous suivre quotidiennement et nous attendre dans les hébergements en fin de journée.
Après la répartition des victuailles et alourdis par notre sac à dos, nous prenons direction pour la frontière franco-italienne, à quelques heures de marche. Le premier plaisir savoureux du circuit est la traversée des alpages d’altitude, par une montée toujours grandissante mais tranquille. Bien vite, notre point de départ disparaît derrière nous, au détour d’une colline verdoyante. Nous découvrons alors un paysage montagneux où cols et sommets nous incitent à la visite et au ravissement.
Les premières marmottes apparaissent. Leur cri strident manifeste leur présence, nous pouvons qu’apercevoir une tête sortant d’une tanière ou ces charmantes bêtes se précipiter à découvert pour se mettre à l’abri. Farouches, elles feignaient tout signe de politesse à notre approche.
Un sentier muletier nous conduit à travers un terrain rocheux, au-delà duquel des massifs défilent sous nos regards. Puis bifurquant à droite, hors des sentiers battus, la piste nous entraîne dans un passage étroit, jusqu’à un collet.
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Au creux d’un vallon, nous suivons en file indienne le torrent de l’Orrenaye jusqu’au lac homonyme (2400 m). Noyé dans une douce lumière, le lac scintillait et reflétait le bleu du ciel. Une pause déjeuner s’impose sur ses rives herbeuses. Au menu : melon, truite fumée, fromage et café. Notre souhait aurait été naturellement de se prélasser sur l’herbe chaude et se faire rôtir par l’astre solaire. Hélas, l’heure du départ sonnait déjà. Nous longeons la rive droite du lac pour atteindre son extrémité. Nous grimpons jusqu’au col de Ruburent (2502 m). En léger contrebas, se déploie le lac supérieur de Ruburent, « gracieux fer à cheval ».
Notre carnet du jour ne prévoyait pas de parcourir ses rives, seulement de le contempler en hauteur. Dans le couloir caillouteux pour un nouveau col, Philippe nous montre un bonsaï centenaire, accroché à un rocher blanc. Une ascension courte mais raide nous fait atteindre le col Della Scaletta (2614 m), aux portes de la frontière italienne. Ici se découvre un paysage rocheux où seuls les plus hardis, au 19è, se risquaient à sillonner.
L’après-midi était bien avancée lorsque, achevant notre série d’ascensions successives, nous entamons notre première et longue descente. Nous voilà ainsi en Italie, prémices à un agréable séjour. Depuis le col Della Scaletta, un sentier balisé se dévoile en lacets, au bord d’une face rocheuse très abrupte. A l’issue, nous pénétrons dans un sous-bois qui nous préservait de la chaleur moite. Nous rencontrons alors notre premier village occitan, le hameau de Vivière (1715 m). Il se dresse dans un environnement minéral, des maisons sont en travaux, une grue s’élève à l’arrière. Certains d’entre nous, assisté par le guide, profitent d’une pause pour visiter le village. Un drapeau rouge flotte sur le toit d’une maison. Il ne nous reste qu’une poignée de kilomètres pour rejoindre notre refuge. Le GR de pays y menant s’effectue en épingles, d’abord dans la traversée d’une forêt de mélèzes, puis en longeant une rivière ombragée.
Un second village, Pratorotondo, se trouve aussi sur nos pas. Un bel édifice religieux met du contraste au milieu d’une architecture traditionnelle, malgré leur position reculée. Enfin, nous passons dans le troisième et dernier village de notre étape.
Enfoncé dans la vallée de la Maira qui jouxte le massif de l’Ubaye, le hameau de Chialvetta (1460 m) jouit d’une incroyable plénitude. Osteria Della Gardetta, notre refuge, a été bâti au bas d’une ruelle. Notre installation s’effectue dans un bâtiment annexe, à quelques pas à l’extérieur. La chambrée est bien répartie, sans craindre un étouffement quelconque. La douche est prise d’assaut dans la foulée. A 20 h, nous prenons tranquillement place dans la salle de restaurant. Cette première journée de découverte est l’occasion d’un bavardage concis, revenant sur les détails.
Menu du soir : pâtes cuites dans un jus de courgettes et assaisonnées de menthe et de parmesan, viande et légumes, salade de fruits avec crème chantilly.
Je suis un passionné de montagne. J’aime prendre de l’altitude, à l’instar de ceux qui prennent du recul.
Ma pratique du trek se compose en solitaire depuis de nombreuses années, en semi-autonomie sur plusieurs jours, souvent l’été, rarement l’hiver. Photographe passionné, j’apprécie de faire des reportage-photos pour exprimer la beauté des paysages, à califourchon sur les plus hauts cols. Aussi, je retranscris par écrit toutes mes aventures pédestres, avant de partager ces découvertes par le biais de mes sites dédiés au voyage.
Nul besoin de consulter un spécialiste en cas de déprime ou de crises d’angoisse, la randonnée en montagne est mon médicament naturel !
Mes sites à consulter pour continuer ensemble l’aventure :
* Photos de voyage
* Carnets de voyage
* Annuaire de voyage
* Handi-cv.com sur les sommets