Les randonnées sont l’occasion de prendre de la hauteur, et de contempler le lent mouvement des glaces, perceptible si on reste au moins vingt minutes assis sur un rocher. Le plus étonnant, c’est l’anarchie des déplacements : des gros dépassent des petits, des voisins ont des dérives divergentes ; quelle est la baguette qui orchestre tout cela ? On pourrait croire que ce ballet s’exécute dans un monde de silence ; pas du tout ! Des craquements, des chutes de glaçons en équilibre sur les icebergs, des retournements inopinés rendent l’ouie attentive, mais le regard souvent déçu, car le temps que le bruit parvienne à l’oreille, le phénomène sera déjà du passé.
La température est très agréable en été, et c’est la montre (ou l’estomac) qui vous rapatrie vers la tente ; car le soleil, lui, brille toujours, même s’il passe derrière les montagnes (et un peu aussi sous l’horizon car nous sommes juste sous le cercle polaire). 24 heures sur 24, il est possible de lire, se balader ; un vrai sentiment de liberté, dans cette nature vierge, où mis à part quelques oiseaux, comme ce lagopède mâle, et les mammifères marins, nous sommes les seuls vertébrés…
La météo de la côte Est est agréable et stable ; on dit d’ailleurs qu’il y a 300 jours de soleil par an au Groenland, et que les 65 manquants sont en Islande…
Et mieux vaut se balader dans les fjords de l’intérieur que plus vers la côte, exposée aux vents dominants, et elle souvent sujette à des bans de brumes, qui diminue la température et augmente l’humidité (et cache le paysage).
Les glaciers alimentés par la calotte polaire, cette « terre » mythique, délivrent des icebergs énormes dans les fjords – et non sur la côte ; ceux-ci dérivent ensuite tout l’été dans les fjords, se mélangeant avec de la glace de mer, et de la banquise venue du Pôle. La variété de ces paysages mobiles est infinie, et immanquablement attire l’attention, le regard.
Les eaux calmes et translucides favorisent l’observation des reflets, comme celle des masses glaciaires sous marines ; un peu comme une troisième dimension qui nous serait accessible. Il n’est de plus pas rare de voir un phoque de fjord baguenaudant à la surface, et prenant sa respiration avant de retourner chasser dans les profondeurs.
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L’est groenlandais ne peut laisser indifférent ; les amoureux de nature vierge, de vie au grand air, ne peuvent qu’être comblés. Une approche de la culture inuit doit aussi être un aspect important du voyage.
Professionnel de la montagne depuis 1985, j’ai organisé des randonnées, des voyages et des expéditions dans une trentaine de pays. Mes terres de prédilection sont l’Himalaya et le Sahara, que j’ai parcouru en tous sens. Ces voyages ont été réalisés avec – ou pour le compte de – différents opérateurs connus : Club Aventure, Atalante, Terres d’Aventure, et Hommes et Montagnes où j’ai occupé le potre de responsable de production). Je passe encore chaque année entre 4 et 10 semaines à l’étranger, principalement au Sahara et à Madère (que je connais particulièrement bien).
Pour mes activités en France j’ai créé la marque RandoPays, sorte de cahier des charges destiné à promouvoir un tourisme rural et montagnard que j’appelle territorial. Il favorise, là où cela est possible, les initiatives innovantes, le tourisme montagnard d’intersaison, les zones peu fréquentées, le partage des «savoir vivre ensemble», un tourisme diffus, la mobilité douce.
Ces randonnées naissent à la confluence d’un territoire, par son attrait paysager et sa richesse territoriale, et d’un accompagnateur les connaissant bien, qui dans la plupart des cas vit sur ce territoire où il est impliqué. L’accompagnateur est donc porteur de son projet.
Parallèlement à mes voyages, je mène une réflexion sur les impacts du tourisme d’aventure ; précurseur sur de nombreux terrains, je m’intéresse aussi à tout ce qui relève du transfert de savoir faire. Je participe à des colloques sur le tourisme responsable, rédige des articles, participe à des études d’évaluation.
Au sein de l’association Voyageurs et Voyagistes Ecoresposables [http://blog.voyages-eco-responsables.org/], je suis en charge des relations avec les agences réceptives, partenaires, et guides locaux des Tour-opérateurs français.