Depuis mon expatriation dans les Alpes, je n’avais pas encore foulé les sentiers de randonnée du massif du Vercors. Une ineptie qu’il fallait corriger. Le week-end de l’ascension est depuis quelques années un week-end de randonnée. Après les Baronnies l’an passé, cap sur les hauts plateaux du Vercors en compagnie de David de Johanne.
Situé au sud de Grenoble, le Vercors est le plus grand massif pré-alpin. Si aujourd’hui, son nom évoque immédiatement la pratique des sports outdoors, ce ne fut bien entendu pas toujours le cas et le maquis du massif était davantage connu il y a peu pour avoir était un des grands bastions de la résistance lors de la seconde guerre mondiale.
Saviez-vous que le mot « Vercors » tire son origine d’un peuple celte installé dans la région, les Vertacomicorii. Le Vercors était en réalité un petit pays autour de la Chapelle jusqu’au XIX e siècle. Ce n’est qu’au début du Xxème siècle que les géographes donnèrent le nom au massif.
Extrêmement complexe sur le plan géographique, le Vercors est un massif karstique varié. C’est sur les hauts plateaux du Vercors, en grande partie au cœur de la réserve naturelle, que nous décidons de randonner. Nous disposons de trois jours pour marcher. On prévoyait initialement de partir de Corrençon en Vercors, de descendre vers le sud puis de revenir par le balcon est après être monté au Grand Veymont. Bon, autant le dire tout de suite, la météo en a décidé autrement.
Les sources sont rares sur le haut plateau du Vercors et leur écoulement est aléatoire. Avant de partir en randonnée, mieux vaut avoir ses gourdes pleines et avoir repéré les emplacements de sources sur la carte, ou mieux connaître leurs coordonnées GPS. Les hauts plateaux du Vercors sont paumatoires en cas de brouillard. Ne faites pas comme nous, restez sur les sentiers s’il venait à se lever.
Bruine, brouillard, pluie, neige. Pas forcément les meilleures conditions pour marcher mais nous on a adoré l’ambiance à la « Sleepy Hollow ».
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.