Récit de randonnée et trace GPS de mon tour du Carlit réalisé en bivouac et en 5 jours.
Le massif du Carlit : un paysage lacustre sculpté par la géologie
La géologie joue un rôle important dans la diversité des paysages des Pyrénées-Orientales. C’est à l’ère quaternaire que l’on doit le relief actuel des montagnes et la création des nombreux lacs d’altitude.
La soixantaine de lacs des Pyrénées Orientales est essentiellement répartie autour de Font Romeu et du massif du Carlit, ce qui en fait un des hauts lieux lacustres des Pyrénées, le massif d’Europe qui a la plus forte concentration de lacs.
Un Tour du Carlit en 5 jours
Le tour classique du Carlit se déroule généralement en trois jours. Jérôme et moi pensions à la base faire également le tour du Capcir mais les pistes forestières qui mènent au plateau du Capcir nous ont vite fait déchanter et nous avons préféré obliquer pour établir cet itinéraire qui mixte le tour du Carlit et le tour du Capcir.
Nous avons réalisé ce parcours en bivouac pour garder plus de souplesse dans notre cheminement.
La vidéo du Tour du Carlit
Avant de lire le récit de notre tour du Carlit, je vous invite à regarder la vidéo de ces 5 jours de randonnée.
J1 : Porté-Puymorens – rivière du Béna
+ 727 m / – 679 m 12,4 km13h30. La voiture est garée face au gîte d’étape d’En Garcie de Porté-Puymorens (1630 m). Nous sortons les plats lyophilisés et mangeons notre repas sur une des tables en granit.
Il est possible d’arriver directement en train à la gare de Porté-Puymorens. C’est cette option que j’aurais choisi si Jérôme n’habitait pas dans l’Aude à environ 2h00 de voiture d’ici.
Porté-Puymorens est un petit village cerdan fait de bâtisses de pierres typiques. Nous ne pouvons pas nous y attarder et partons avec nos sacs à dos. Météo France annonce une semaine radieuse. La première depuis bien des lustres.
Nous longeons le cimetière, traversons un ruisseau et grimpons dans la forêt. Le sentier est détrempé. Nous sommes le 21 juin et la neige, récemment tombée, fond à grande vitesse.
A travers les arbres, nous avons de beaux points de vue sur le Pic de Font Freda (2738 m). A ses pieds, le village de Porta et les gorges de la Fou.
Le sentier monte progressivement, contourne el Punxo (2581 m) et passe le col de l’Home mort à un peu plus de 2300 mètres d’altitude. Les conifères ont laissé place à une belle prairie d’altitude. Notre progression sous les bois nous protégeait jusque là du soleil. Ça tape fort mais le vent balaie l’impression de chaleur.
La descente par le Ras du Salit demande plus d’attention, non pas que le terrain soit difficile mais le balisage se fait plus distant. Nous croisons une horde de six mouflons à une centaine de mètres de nous. Nous prendrons tout le loisir de les observer en mangeant une barre énergétique.
A deux reprises, nous traversons le ruisseau de Salit, croisons quelques vaches au Serrat del Freser. Mais à part elles, personne sur le sentier. Au début des années 1990, le métier de berger a été remis au goût du jour dans les Pyrénées Orientales grâce à une valorisation d’un veau de qualité pour le consommateur. La rosée des Pyrénées est un veau femelle nourri uniquement au lait maternel et de l’herbe des montagnes catalanes. Un élevage en accord avec la nature.
Nous empruntons la variante du GRP du Carlit par le nord pour trouver un bel emplacement de bivouac à environ 100 mètres de la rivière Béna.
J2 : Rivière du Béna – Estany de Pradella
+ 949 m / – 654 m 27,4 kmNous nous réveillons lentement lorsque les rayons du soleil viennent lécher la toile de la tente. Il est 7h30. Nous ne sommes pas pressés. Nous nous préparons tranquillement. Un troupeau de chevaux vient cependant nous faire comprendre qu’il est temps de prendre la poudre d’escampette et de les laisser brouter paisiblement l’espace que nous leur avions emprunté pour la nuit. Ils vont jusqu’à renifler nos plats lyophilisés. Seraient-ils tentés par un muesli au chocolat ?
Le chemin longe la rivière Béna, rejoint un parking et descend sur le hameau de Feners et de Brangoli avant de remonter sur la colline de Juell.
Un peu plus loin, nous passons la chapelle de Santa Maria de Belloc construite au milieu du XIIIe siècle. Elle domine le village de Dorrès que nous rejoignons. Le site a été habité dès l’époque néolithique mais il est aujourd’hui davantage connu pour ses bains romains. L’Eglise Romane Saint Jean de Dorrès édifiée au XIIe siècle, puis maintes fois modifiée, mérite qu’on aille y jeter un œil. Elle était justement en réfection lors de notre passage.
Face à l’Eglise, nos regards s’attardent sur le panneau Hôtel / Restaurant Marty.Il est 11h15. Pas besoin d’hôtel. Il est un peu tôt pour manger mais nous décidons de nous poser et d’attendre 12h00 pour prendre le menu à 15,00 €. Et, nous ne le regretterons pas. C’était copieux et délicieux.
La panse bien remplie, on rempile notre rando pour l’après-midi. A hauteur des Escaldes, nous prenons plein nord par un sentier qui grimpe à travers la garrigue par quelques restes de voies romaines. Le soleil tape comme une chape de plomb. Nous avons bien fait de refuser le petit rosé que nous proposait la serveuse du resto.
Nous passons un réservoir et une cabane et empruntons une piste forestière. A l’est, une espèce d’Ovni tout droit sorti de Star Trek émerge de la montagne. C’est en réalité la centrale thermique de Thémis sur la commune de Targasonne. Située à quelques kilomètres du four solaire d’Odeillo, elle constitue un des grands projets solaires de France. Avec 2400 heures de soleil par an en Cerdagne, un vent très faible limitant les temps de non-fonctionnement des installations de la centrale, et une altitude (1650 à 1690 m) favorisant la réception du rayonnement solaire direct, le terrain est idéal pour accueillir la centrale à tour. Elle fait partie du projet Pégase (Production d’électricité par turbine à gaz et énergie solaire), piloté par le laboratoire Promes du CNRS à Odeillo.
En poursuivant sur la piste, nous arrivons à la chapelle Sant Mart d’Envalls qui constituait encore il n’y a pas si longtemps une étape sur le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle. Une cabane a d’ailleurs été aménagée près de l’Eglise pour y accueillir un ou deux randonneurs maximums.
Nous remontons la vallée d’Angostrina. Le sentier est détrempé par la fonte des neiges. De la boue, partout. Heureusement que de grosses pierres le jalonnent ; nous pouvons ainsi poser nos pieds de pierre en pierre et éviter de se dégueulasser.
A hauteur du télésiège de la Calma Nord, le vent se met à souffler. Nous traversons le Pla de Bones Aures. Nous aurions pu aller directement à l’Estany de Pradella mais nous ne l’avons pas fait pour deux raisons. Premièrement, nous voulions voir le lac des Bouillouses. Secundo, nous ne savions pas encore que nous allions y passer la nuit.
Les eaux du lac sont agitées par le vent. L’hiver dernier, je suis venu ici même faire de la raquette et des rafales de vent à 120 km/heure nous avaient drôlement chahutées. A croire que le vent est une constante ici.
Nous faisons une halte au refuge des Bouillouses pour boire un coup et décider où nous allons poser le bivouac. Nous optons pour l’estany de Pradella que nous rejoignons par le GR10. Nous y arrivons en fin de journée. Nous pensions nous installer dans la cabane qui jouxte la rive est du lac mais elle est déjà occupée. Nous posons donc le bivouac plus à l’ouest. Les zones de bivouac ne sont pas si nombreuses car le terrain est humide si ce n’est marécageux. C’est sans doute li aux récentes chutes de neige.
A 23h00, lorsque nous nous couchons, il fait 2°C à l’extérieur et 6°C dans la tente. Il est temps de se glisser dans le sac de couchage bercé par les eaux du lacs et les lueurs scintillantes de la pleine-lune.
J3 : Estany de Pradella – Camping de Matemale
+ 440 m / – 861 m 22,5 kmAu réveil, il fait tout juste 0°C dans la tente, ce qui explique pourquoi, nous avons ressenti une légère pointe de froid dans nos sacs au petit matin. Autant dire qu’on n’a pas forcément envie de mettre la tête hors du sac de couchage. On attend donc que le soleil vienne déposer ses rayons sur la toile de tente.
Après avoir testé de nouveaux plats lyophilisés, on reprend notre petit bonhomme de chemin. Plutôt que de retourner sur la D60 par le sentier de la veille, on préfère emprunter un autre itinéraire par l’estany negre, l’estany llarg et l’estany del Reco. Le sentier en sous-bois est magnifique ; les lacs se dévoilent un à un au gré des arbres feuillus. Les lacs débordent parfois de leur lit au delà du chemin et il faut se frayer un passage à travers bois. Bonne petite montée après l’estany llarg.
Vient ensuite la portion de route pour quelques lacets. On oublie vite ce passage sans intérêt et on grimpe par un sentier raide vers l’estany Auda en suivant les traces du GRP du tour du Capcir. Situé au pied du roc d’Auda, il donne naissance au fleuve Aude qui part se jeter quelques 200 kilomètres plus loin dans la Méditerranée du côté de Narbonne. Au lac, nous nous posons sur le bord de la rive ouest pour manger nos plats lyophilisés. Taboulé bio et dal bhat au menu. Deux belles surprises.
Une fois rassasié, on continue à descendre en douceur par les landes d’altitude puis on s’enfonce dans la forêt. Après l’abri de la Jaça de Bernardi, nous prenons une piste forestière qui rejoint l’espace nordique du Capcir. C’est à partir d’ici que la journée devient quelque peu rasante et interminable. A VTT, ça aurait été nettement mieux ! Plus bas, le sentier passe par les Angles. Nous décidons de shunter la station pour rejoindre directement le lac de Matemale en coupant à travers champ.
Les pieds ont souffert aujourd’hui avec cette piste sans fin. Nous sommes sur le haut plateau du Capcir, situé entre les massifs du Carlit et du Madrès, à environ 1500 mètres d’altitude. On se croirait presque dans une large vallée du Massif Central. Si les lacs du Capcir sont appréciés des pêcheurs et des randonneurs, le lac de Matemale est une base nautique l’été et un site de plongée sous glace l’hiver. Construit en 1959, le barrage permet la production d’électricité par la centrale hydraulique de Matemale et sert à réguler le cours de l’Aude pour l’irrigation et maintenir la salubrité des eaux.
Au camping du lac de Matemale, l’accueil de Bernard, le gérant, est très chaleureux. On discute un moment ensemble et c’est sur ses conseils que nous allons manger à l’auberge la Belle Aude. Mais avant, petit ravitaillement à l’épicerie du village pour agrémenter notre petit-déjeuner du lendemain et achat de l’Equipe pour en savoir un peu plus sur la déroute des bleus lors de la coupe du monde de football. Nous y apprenons que l’équipe de France a perdu ses trois matchs de poule et que les joueurs ont fait grève. Une histoire digne des plus grands burlesques !
A table, ce fut un vrai régal de spécialités régionales. Une entrée, deux plats, un dessert arrosé d’une bouteille de vin rouge. Nous repartons au camping le ventre ballonné et repu comme jamais !
J4 : Camping de Matemale – refuge de Camporells
+ 963 m / – 259 m 20,4 kmQuelle nuit ! Bien chaude avec 9° au petit matin. Il faut dire que l’altitude du lac est plutôt basse (1548 m) et que nous avons planté la tente sous le couvert des pins.
On se fait un méga petit-déjeuner avec ce que nous avons acheté hier à la supérette de Matemale : jus d’orange, lait chocolaté, abricot, pains au lait, plaquette de chocolat… Malgré le dîner d’hier soir, on arrive à s’enfiler le tout !
On décolle à 9h10. Premier objectif : rejoindre Formiguères pour y retirer du liquide. Pour y aller, on prend le chemin le plus court en suivant le canal souterrain et la D52. De nombreux arbres, essentiellement des pins sylvestres et des pins à crochets, ont souffert de la tempête Klaus du 24 janvier 2009. Des rafales à 193 km/heure ont été enregistrées à Formiguères. Il n’est pas rare de croiser des zones entières d’arbres décimés.
On rejoint le Collet puis une piste forestière qui passe au nord de la station de Formiguères. On récupère le chemin du Tour du Capcir au pont del Plans de l’Orriet. A partir d’ici, les choses sérieuses commencent. Non pas que le sentier soit plus difficile ; il est surtout plus intéressant. La vallée du Galbe est fleurie et les points de vue sur le cirque de Camporells sont une réelle motivation à aller de l’avant. La vallée de Galbe est aussi connue pour ses dessins de bergers sur rochers vieux de 200 ans avant J-C. D’autres écritures, plus récentes, de la période ibère au moyen-âge, peuvent également être observées. Pour être tout à fait honnête, nous ne les avons pas vus (et pas cherchés) mais d’après nos éléments, elles sont dans le secteur de la Piera Escrita sous le Puig de Terrers.
Nous passons la barraca de la Jaceta où des vacanciers, montés en voiture, se grillent des côtes de porc. Ah les veinards ! Nous les laissons et continuons jusqu’à la baraque de la Jaça de la Llosa à 1760 m d’altitude. Elle est fermée par un cadenas. Mince ! Nous préparons donc la popote un peu plus haut, derrière un rocher pour abriter le réchaud à gaz du vent. Nous nous régalons et repartons.
Le sentier se met sérieusement à grimper. La Forat de la Caixa, zone plate et marécageuse, nous permet de souffler deux minutes et de prendre encore un peu plus conscience des lieux. La vallée de Camporells, classée natura 2000, est un des sites emblématiques du Capcir, au cœur du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes. Sur une superficie de 6000 ha, on retrouve un paysage alternant terrain minéral et plateaux herbeux parsemés de pins à crochets et de lacs glaciaires.
Nous entamons la dernière montée de la journée et atteignons un col sans nom. Le paysage minéral sur les deux Peric et plus bas l’estany de Camporells (2240 m) est à couper le souffle. Nous passons au refuge. Il est tenu par Viviane et Jean-Brice. On y déguste une boisson et une barre sucrée pour récupérer. Nous plantons la tente après 18h00 à proximité du refuge dans une des zones de bivouac. Cela n’a pas été facile à trouver car les névés étaient nombreux et le terrain encore inondé ici et là.
Le refuge est ce soir envahi par la fédération de pêche des Pyrénées Orientales venue pour une réunion plénière. Depuis ce jour, il est d’ailleurs possible d’acheter une carte de pêche à la journée directement au refuge. Avis aux amateurs !
Montage de tente, nettoyage rapide à la cascade comme d’habitude. Mais à la différence des autres soirs, on part prendre le repas au refuge. Pendant le dîner, de nombreux mouflons viendront sur les abords du lac.
J5 : Refuge de Camporells – Porté Puymorens
+ 580 m / – 1204 m 25 kmOn aime bien les lieux. Alors ce matin, on traîne plus que jamais. Départ après 10h00. De toute façon, l’étape est courte. Enfin, c’est ce qu’on prévoyait au départ…
Direction le sud. On ne passe pas très loin de l’estany de la Basseta sur le GRP Tour du Capcir et puis après le lac de l’Herbier on part hors-sentier à travers un petit vallon que nous remontons. Nous longeons de petits laqués (pas de nom sur la carte) sous les deux Péric (le Puig et le Petit). En toile de fond, le Carlit (2921 m) s’impose massivement dans le paysage.
J’ai failli foutre le feu à la lande lors de ma grosse commission technique. Au moment de bruler mon PQ, une horde d’une dizaine de mouflons passent. Je pars prendre mon appareil photo. Je fais quelques vidéos. Pendant ce temps, 1m² de lande sont partis en fumée. Plus de peur que de mal. Tout a été éteint précautionneusement.
Le terrain est une succession de petites dollines à passer. Nous arrivons dans la vallée de la Têt, un des fleuves côtiers français des Pyrénées-Orientales, long de 120 km qui part se jeter dans la Méditerranée. Nous remontons la vallée. Le cirque qui nous fait face est des plus splendides. J’étais venu ici l’hiver dernier et je voulais absolument revoir ce paysage dantesque en période estivale. Je ne suis pas déçu !
A l’estany Baix, on se pose presque deux heures pour manger et même poster une photo sur Facebook. Incroyable, la 3G passe très bien ici. On pensait au départ rejoindre l’estany Blau mais les névés sont trop nombreux dans le fond du cirque. Inutile de se mettre dans une galère. On décide donc de faire un boucle vers l’estany de la Llosa et de redescendre pour rejoindre la vallée de la Grava. On navigue toujours hors-sentier avec plaisir. On se prend quelques névés qu’on descend comme des bambins. Quelques marmottes lancent leur cri strident lorsque nous approchons de leur zone d’habitat.
Au départ, on pensait poser le bivouac au lac de l’Estanyol. Et puis, le ciel s’obscurcit avant de le rejoindre. Météo France a prévu des orages pour le lendemain. Les orages seraient-ils en avance ? On regarde rapidement la carte. Le temps de marche jusqu’à Porté-Puymorens ne devrait pas être trop long. Trois heures tout au plus. Le sentier suit les traces du GR10, monte jusqu’à la Portella de la Grava (2426 m). Nous y croisons nos derniers mouflons de la randonnée, ce qui doit monter le compteur à une bonne trentaine d’individus observés.
Le sentier descend ensuite sur l’estany de Lanoux. Il fait quand même 2,5 km de long. Malgré le barrage qui pointe son nez en bout de lac, l’estany de Lanos (en catalan) est un lac naturel. C’était déjà le plus grand lac des Pyrénées Françaises avant d’être surélevé par le barrage. Aujourd’hui, sa superficie atteint 158 ha. Sur les rives, quelques tentes ont poussé comme des champignons, sans doute des pêcheurs venus tâtonner la truite pour ce premier week-end de grosse chaleur de l’année. Le ciel s’obscurcit de plus en plus et les nuages s’accrochent aux sommets. Le ciel va t-il nous tomber sur la tête ?
Jérôme commence à tirer la patte. Une vieille tendinite s’est réveillée. L’allure ralentie considérablement. Clopin-clopant, nous poursuivons. Nous laissons le refuge de la Guimbarde (plutôt une cabane en piteuse état) et entamons la descente par la piste. Un interminable passage en balcon le long de plusieurs anciennes exploitations minières puis une descente à travers le genêt nous conduisent à Porté-Puymorens. La boucle est bouclée. Les pieds sont usés de cette journée et de cette fin de portion sur piste sans grand intérêt. Nous sommes donc contents de finir la journée ainsi car la dernière n’aurait pas été des plus intéressantes. Nous en avons finalement pris plein les mirettes dans la journée.
Et nous pensons revenir pour une nouvelle rando par les sommets du Carlit. A suivre…
Informations pratiques
Comment s’y rendre ?
Porté-Puymorens est accessible en train. Si vous devez dormir sur place avant ou après la randonnée, vous pouvez dormir à l’auberge Le Campcardos à Porta à 1,5 km de la gare.
Cartes et topo-guide
Le topo-guide de la FFRandonnée
Les cartes IGN
Deux cartes IGN sont nécessaires pour couvrir ce tour du Carlit.
2249OT – BOURG-MADAME
2249ET – FONT-ROMEU
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
Ça a l’air superbe. Par contre, plus de 20 km par jour en montagne, voire plus de 25, ça me parait énorme? Qu’en est il?
Oui, c’est pas mal. Tout dépend le niveau de résistance et l’habitude de chaque randonneur. L’avantage en bivouac, c’est qu’on peut découper l’itinéraire plus facilement (en tenant compte de la règlementation du bivouac)
Bonjour sur l’itinéraire y a-t-il des réglementations particulières vis-à-vis du bivouac en tente. Merci
Bonjour Renaud,
Depuis la randonnée, le bivouac s’est réglementé sur quelques secteurs. D’une façon général, il est autorisé entre 19 heures et 9 heures le lendemain, à plus d’une heure de marche des parkings d’accès ou d’une route.
Sinon, il est réglementé dans le secteur des sites classés des Camporells et des Bouillouses. Pour les Camporells, il faut bivouaquer dans les zones de bnivouac (voir avec le refuge). Pour les Bouillouses, la règlementation complète est ici https://www.ledepartement66.fr/infos-pratiques-et-reglementation/