Føssli – Øvre Eidfjord – Viveli

Føssli - Øvre Eidfjord - Viveli - Ulvik, sur les pas du poète Olav Håkonson Hauge

Focus Rando :Føssli – Øvre Eidfjord – Viveli

Føssli – Øvre Eidfjord

  • 3h – 12km ; D- 700m

Ai suivi 2 petites familles avec des bébés et un petit de 3 ans qui marchait drôlement bien. Quelle chance, comment un paysage tellement grandiose peut-il imprimer la sensibilité de si petits yeux…ça vous fait un homme.

Encore squatté la terrasse d’un chalet inoccupé. Pour le savoir, c’est simple, les rideaux sont tirés. Très frais, la température est à 9°C mais avec une telle humidité que je ne suis bien que dans mon duvet d’oie.

Un enfant et ses parents viennent jouer tout près, je les entends, mais heureusement ils ne me voient pas, sinon, quelle histoire !

Pluie dans la nuit et au matin pluie+brouillard. Que vais-je voir de la fameuse plus haute cascade de Norvège, la Vøringsfossen ? J’ai l’impression d’être en Chine avec cette brume accrochée aux rochers abrupts, des montagnes fumantes.

Elle est folle l’eau ici. Folle de vie et d’énergie, pas facile la vie de poisson, ça bouge là-dessous !

Et pourquoi pas suivre l’ancienne route jusq’à Øvre Eidfjord ? Ca me reposera d’hier où j’ai fini par sentir mes genoux dans la descente. Jolie route mangée par la tanaisie et petits tunnels où plus aucun véhicule ne passe plus, une désolation de friche, c’est-à-dire, un écosystème bien vivant.

Arrivée au centre de nature, je me rue au restaurant et commande une gaufre avec de la confiture ET de la crème fraîche avec un café. J’écris mes premières cartes postales.

Je visite le centre avec beaucoup d’attention. Un film projeté sur 5 écrans retrace une partie de mon périple en hélicoptère, une autre vision qui m’émeut singulièrement.

Ai pris une douche chaude. Soleil et pluie ensemble.

Pas de magasin, donc pas de ravitaillement, obligée d’aller manger au restaurant…

Øvre Eidfjord – Viveli

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  • 5h20 – 14km – D+ 940m

…alors après une petite promenade dans le « village » où s’alignent des maisons de bois plus ou moins pauvres, je me suis concentrée sur le menu du restaurant et rien, rien ne me faisait envie, et comme c’était très cher, je suis allée à la crêperie. Une famille était là : 2 couples et 4 enfants, l’endroit était doux et le service minimum. A 19h15 j’étais dans mon duvet.

Encore une nuit de rêves dérangeants, une sorte de fin du monde, un monde en panique totale où je retrouve aucun être cher et où je commets des atrocités sur des animaux notamment.

J’ai commandé du pain frais pour les 2 jours à venir, avec le dernier paquet de fromage et du saucisson seuls aliments disponibles dans le frigo du camping.

Encore une toute petite route qui monte dans une vallée très serrée, au milieu, un hameau, Hjølmo, ses prés fanés, le tracteur semble attendre l’été prochain dans une éternelle semi pénombre.

Dans les lacets qui approchent le col, je me fais doubler par des voitures allemandes. Encore une belle et grande cascade. Arrivée au parking qui est aussi la fin de la route, beaucoup de voitures sont garées, c’est dimanche, il y a beaucoup de chalets à Viveli. Il se remet à pleuvoir, la fraîcheur vient avec la pluie. De la boue, de la boue, de la boue qui glisse.

Beaucoup de monde redescend vers les voitures, des enfants en bottes et combinaisons de skis trouvent très amusantes ces glissades de boue.

Je pense squatter un chalet mais ils sont sur l’autre rive du ruisseau en furie et encore occupés. Je dépasse largement le hameau et au dernier pont que je ne traverse pas, je cherche un endroit sec où bivouaquer assez haute pour que la tourbière soit sèche mais pas envahie de myrtilles et de bouleaux ou de pierres. Mission délicate. Je trouve, ma tente doit d’abord sécher, la vue est jolie je m’emmitoufle dans tous mes vêtements à cause du vent d’est et regarde passer un enfant rentrer seul de la pêche et le premier moustique du séjour vient de succomber à l’attaque de ma main droite.

Les nuages retiennent leur chagrine pour le moment. Je vais me glisser dans mon oie rendue dodue par l’air frais et attendre de manger une soupe et mon minable sandwich. Ce matin ai trouvé 2 minuscules pommes sur la route et dévoré des fraises des bois. Je ne sais pas si le bruit persistant que j’entends c’est le vent, le ruisseau ou la route. Il n’y a pas de route, alors mes 2 capuches me jouent des tours. Un doux rayon de soleil me rappelle que cet astre existe mais il s’efface comme une pensée fluette.

Je suis contente tout a bien séché au vent. C’est aujourd’hui la mi-chemin du voyage, comme le temps passe. Comme un glacier sur ma mémoire, il va laisser des traces…

Hier je n’ai pas parlé des poissons dans les aquariums du centre de nature. Ces êtres des eaux froides me fascinent. Je les aime beaucoup par leur discrétion, leur adaptation, leur brillance. Cailloux vivants.

Rêve impossible : entrer dans la peau d’un poisson des eaux froides, un cœur qui cesse presque de battre pour 6 mois d’hiver, quelle expérience.

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