Les voyages et treks Huwans Clubaventure sur le Népal
Rajeev : On a une vingtaine de trekkings, randonnées et voyages à pied au Népal : des treks classiques comme le tour des Annapurnas ou le Camp de base de l’Everest mais de plus en plus on essaie de différencier nos offres en proposant des treks dans des secteurs moins connus comme dans la région du thé de l’Ilam au pied du Kangchenjunga dans le sud-est du Népal. On est les seuls à aller dans ce secteur.
Jérôme : On a démarré les treks dans le secteur de l’Ilam quand Huwans Clubaventure a organisé Zam Zam, la Grande Traversée du Népal. Ce fut un beau projet et un beau succès qui a démarré à Ilam et s’est terminé au Mont Kailash. Une aventure de trois mois que trois clients ont réalisé en intégralité par des itinéraires originaux en moyenne montagne à la découverte des villages népalais.
Huwans Clubaventure : plus de contacts avec les habitants
Rajeev : Sur certains de nos treks au Népal, on propose de passer des nuits chez l’habitant. C’est le cas du voyage dans la région de l’Ilam. Pour le Tour du Manaslu, on lance cet automne notre premier itinéraire avec des nuits chez l’habitant. On travaille avec des guides originaire du massif. Grâce à sa connaissance du terrain et des gens, il est plus facile de dormir chez l’habitant. Au sein d’Huwans Clubaventure, on développe cette dynamique de rencontre et d’échange.
Jérôme : Dormir chez l’habitant nous oblige aussi à limiter la taille des groupes à 8/10 personnes pour ne pas envahir les familles et éviter de répartir les groupes dans trop de maisons. En réalité, en passant des nuits chez l’habitant on revient aux premiers treks népalais. A l’époque, il n’y avait pas de lodges et on demandait aux habitants de nous accueillir. Ça se fait encore au Ladakh dans de nombreux villages. Pourquoi pas au Népal ! C’est intéressant de revenir chez l’habitant sur certaines destinations, ça apporte plus de convivialité.
Rajeev : C’est compliqué de mettre en place des nuits chez l’habitant sur les itinéraires classiques car l’offre de lodges est abondante et ils appartiennent à des familles qui justement accueillaient des trekkeurs. Avec l’argent gagné, ils ont construit des chambres, puis des lodges complets avec sanitaires et douches. Mais dès qu’on peut dormir chez l’habitant, on le fait pour aller à la rencontre des habitants et mieux les connaître. Quand on ne peut pas, on essaie au moins d’organiser des repas chez l’habitant, comme on fait par exemple sur notre trek du Sanctuaire des Annapurnas.
Jérôme : On a aussi monté un trek communautaire dans la région des Annapurnas grâce à un travailleur social népalais épatant. Mais je n’en dis pas plus car on va se faire piquer l’idée.
Tour du Manaslu : futur Tour des Annapurnas ?
Rajeev : aujourd’hui, on termine le tour des Annapurnas à Jomosom. Avec la construction de la route le long de la Kali Gandaki, la demande n’est plus à poursuivre sur l’itinéraire mythique du Tour des Annapurnas.
Jérôme : Et pourtant, TAAN pourrait tout à fait ouvrir de nouveaux chemins sur la rive opposée de la route et passer par des villages somptueux. Le Tour du Manaslu que tu vas faire (NDLR : Carnet du Tour du Manaslu en préparation) est jusqu’à aujourd’hui le Tour des Annapurnas à l’ancienne. C’est un très beau trek qui va trouver sa place.
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Rajeev : Beaucoup de trekkeurs ne partaient pas sur le Tour du Manaslu parce qu’il était sous tente. Avec la construction des lodges, le trek va devenir de plus en plus populaire parce qu’il sera moins cher et plus confortable. Nous avons choisi de faire ce trek en lodge et chez l’habitant pour apporter plus de convivialité sur ce trek.
Jérôme : Et puis la route sur le Tour des Annapurnas est à Temang. Dans un an, elle est à Manang. Ça réduira la durée du trek du tour des Annapurnas à quatre jours.
Caisson hyperbare ou bouteille d’oxygène pour l’altitude
Rajeev : pour nos treks au delà de 5000 mètres, on prend un caisson hyperbare en cas de problème d’acclimatation à l’altitude.
Jérôme : j’y crois de moins en moins. Je suis plus preneur de la bouteille d’oxygène. C’est plus mobile, plus léger et plus facile à utiliser par les équipes. En cas de mal aigu des montagnes, il faut redescendre et tu ne descends pas un client dans un caisson. Maintenant, en 30 ans d’expérience, nos équipes n’ont utilisé le caisson hyperbare qu’une seule fois.
Formation des équipes népalaises
Jérôme : Les guides ont un diplôme de guide de trek. C’est un cursus assez court puisque ça dure un mois et demi. Tous ceux qui entrent dans cette formation sont reçus. Ça nous oblige à poursuivre la formation des guides. Généralement, ils sortent de l’Alliance Française et ont appris le métier de porteurs, cuisiniers sur le tas avant de chercher à être guide-junior puis guide confirmé. De plus en plus, on travaille avec des guides qui sont venus en France pour qu’ils saisissent les besoins des clients. Cet aspect transculturel est essentiel à la réussite d’un circuit. Rajeev est justement là au Népal pour faire le point avec les guides et mesurer leurs besoins en formation.
Rajeev : Le critère de base pour engager un guide va être : sa connaissance du terrain, son côté humain et son enthousiasme et bien évidemment son niveau de français. Ensuite, on épluche les retour des clients pour vérifier ce qui va ou ne va pas avec un guide. Depuis dix ans, le responsable destination Himalaya, va au moins une fois par an au Népal, pour rencontrer les guides et faire des formations : l’accueil et les briefings, la gestion des crises, l’animation, etc. On a aussi en interne un formateur-guide qui est 6 mois à l’étranger pour superviser des plans de formation. On est justement entrain de budgéter sa venue au Népal en 2013.
Le mot de la fin
Rajeev : Au final, les guides sont bien là pour favoriser les rencontres avec les populations locales. Mais ce sont les clients qui vivent et font l’échange.
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.