Les plus beaux treks d’Asie par 10 blogueurs voyage
10 blogueurs voyage parlent de leur plus beau trek en Asie. Direction l’Himalaya, les rizières et les volcans d’Asie du sud est. Partons à la rencontre de peuples accueillants.
L’Asie est un continent taillé pour le trek et pour tous les goûts des marcheurs. L’Himalaya pour ceux qui ont la tête vers le ciel, les steppes d’Asie Centrale pour les rêveurs et les amoureux des vies vilageoises pour l’Asie du Sud-est. A chacun son trek. 10 blogueurs voyage parlent de leur plus beau trek en Asie. Lequel choisiriez-vous ?
Le Trek de Kalaw au Lac Inle – La plus belle randonnée de Birmanie
La randonnée entre Kalaw et le lac Inle est la plus belle randonnée de Birmanie, c’est aussi certains des paysages les plus impressionnants que j’ai pu voir en Asie. Ce trek descend géographiquement d’un point élevé (Kalaw) au lac Inle qui est situé en contrebas, pendant 3 jours on marche donc dans un décor de rêve avec des vues magiques sur la campagne birmane et c’est physiquement très facile. Les panoramas se composent de dizaines de champs différents (curry, maïs, riz, thé, etc.) qui créent un patchwork de cultures qu’il est difficile d’oublier tant les paysages sont colorés.
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En plus de cela, le trek entre Kalaw et le lac Inle permet de traverser de nombreux villages des ethnies Pao. Cette minorité est l’une des plus photogéniques du pays en plus d’être très accueillante. C’est aussi un point important mais qui dit randonnée en Birmanie dit nuit chez l’habitant ou en monastère, c’est un vrai régal que de discuter avec un birman de la politique de son pays autour d’un petit alcool de riz.
Cette randonnée est très facile et se compose de 3 jours de marche à raison de 5 à 7h par jour, en revanche il est obligatoire de la faire avec un guide afin d’organiser les repas et les nuits chez l’habitant (le camping est interdit en Birmanie). Si vous passez par la Birmanie c’est très clairement un incontournable, les paysages sont incroyables, les gens chaleureux et la marche beaucoup plus facile qu’on ne le pense.
Ma randonnée coup de cœur de la dernière année a été celle qui m’a menée au magnifique lac Song-Köl au Kirghizistan. Dès mes premiers pas, je suis tombée sous le charme de la région lorsque j’ai vu les collines verdoyantes et la nature à perte de vue qui m’accompagneraient pour ces quelques jours de promenade à travers les steppes.
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Accessible en partant des villages de Kochkor ou de Kyzart (le premier pour ma part), une randonnée de 2 jours m’a permis de rejoindre le lac. Si ce n’est quelques montées un peu plus rudes la deuxième journée, je n’ai pas trouvé le circuit trop exigeant et une fois arrivé au lac, les randonneurs ont l’option de poursuivre leurs explorations autour de celui-ci ou de retourner (en voiture) à leur point de départ, ce qui en fait une randonnée facilement adaptable à nos capacités et envies. En ce qui me concerne, j’ai choisi de prolonger d’une journée pour pouvoir mieux visiter les environs. Le lac, situé à un peu plus de 3000m d’altitude, est superbe entouré de montagnes aux pics enneigés, de bétails à proximité et de yourtes blanches contrastantes parmi la verdure. Outre ses panoramas à couper le souffle, la grande richesse de cette expédition, selon moi, est le contact avec les Kirghizes qu’elle favorise. Nuits sous la yourte, gastronomie locale, lait de juments fermenté (!) et réveil au son des meuglements de vaches ont bien contribué à me plonger dans la culture locale en plus de me faire apprécier la légendaire hospitalité et le mode de vie des nomades.
Blottie au milieu de ce que les français surnommaient les alpes tonkinoises à presque 1800m d’altitude au nord du Vietnam, la petite ville brumeuse de Sapa et ses environs abritent quelques dizaines de villages de minorités ethniques. Souvent marginalisées par la société vietnamienne, ces communautés gardent une identité culturelle tribale unique qu’ils tentent à tous prix de préserver. Un trek de plusieurs jours dans l’arrière pays de Sapa, incluant une ou plusieurs nuits chez l’habitant, est le meilleur moyen d’explorer la région et de favoriser les contacts avec les Hmong, les Red Dao, les Tày et les autres ethnies des montagnes du Nord. Sapa est un aimant à touristes mais il est encore possible de sortir des sentiers battus en prenant le temps d’aller plus loin dans les montagnes, et de passer plusieurs nuits dans des villages isolés. Certes, les treks à Sapa promettent des paysages bucoliques époustouflants de rizières en terrasses sur fond montagneux, mais ils offrent surtout l’opportunité unique de s’immiscer un instant dans le quotidien de ces peuples des montagnes.
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Le chemin est boueux et glissant mais sans trop de dénivelés. Les paysages des terrasses de riz symétriques plongées dans une légère brume qui s’étalent à perpétuité sont impressionnants. On dirait qu’ils forment des escaliers géants sur le flanc des montagnes. Nous traversons des petits villages en chaume et en bois et croisons sur la route des hommes et des femmes arborant des habits et des bijoux flamboyants. Ils confectionnent méticuleusement leurs propres habits et accessoires qui représentent leur statut social, leur appartenance à un clan ou à une ethnie. Le soir, on partage le repas de notre famille d’accueil qu’on a participé à préparer, et on essai de communiquer tant bien que mal en sirotant du « happy water » (de l’alcool de riz). Chaque journée de marche dans les montagnes de Sapa est une leçon d’humilité et de résilience.
Aux termes de ce trek, ce ne sont pas forcément les beaux paysages qu’on garde plus en mémoire, mais bien toutes ces mini interactions privilégiées que nous avons pu avoir avec ces communautés qui luttent pour préserver leurs coutumes et pratiques ancestrales, malgré les pressions du gouvernement vietnamien et les influences du tourisme.
L’un des treks qui m’a le plus impressionné est celui de la grande traversée du Zanskar (région située au Ladakh dans le Nord de l’Inde). Ce trek qui m’a pris 17 jours permet de relier les villages de Lamayaru et de Darcha.
L’intérêt de s’aventurer dans cette grande randonnée réside dans deux aspects : la beauté de ses paysages et l’aspect culturel qu’il permet. D’abord, la géographie des lieux présente des montagnes désertiques qui ont parfois un aspect lunaire. Puisque ce trek traverse de nombreux cols (allant jusqu’à 5095 mètres parfois), les opportunités de panoramas à couper le souffle sont très nombreuses !
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Cependant, la véritable beauté de ce trek est d’aller à la rencontre des Ladakhis qui habitent cette région. En effet, cette randonnée traverse une panoplie de petits villages où la culture tibétaine est profondément ancrée. En route, on croise également de nombreux monastères impressionnants construits à même le roc comme ceux de Phutkal et de Karsha notamment. Certains d’entre eux datent du 12ème siècle.
Oubliez les « tea houses » comme au Népal, ici on dort chez les habitants dans un confort très rustique mais combien chaleureux! On y mange des chapatis à profusion, on se régale de tsampa et on boit le thé au beurre. De quoi vous immerger complètement pendant un instant dans la culture bouddhiste !
Le mont Rinjani, du haut de ses 3726m, est quand même le deuxième plus haut volcan (et sommet) d’Indonésie. Il domine l’île de Lombok, située juste à l’est de Bali. A peine j’avais posé un pied sur l’île de Lombok que j’ai tout de suite ressenti le besoin de monter au sommet de cet imposant volcan. J’avais aussi entendu parler du magnifique lac bleu émeraude qui se trouve dans son cratère.
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Ce trek est vendu par les agences come une petite randonnée accessible à tous et pourtant, en se renseignant un peu, on se rend vite compte que ce n’est pas tout à fait ça. Plus de 40 kms pour 6000m de dénivelé à répartir sur 3 ou 4 jours… pas forcément de la tarte. Mais pour être honnête, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Le lever de soleil depuis le sommet reste à ce jour un des plus beaux spectacles qu’il m’a été donné de voir avec une vue époustouflante sur toutes les îles alentours. Et que dire de la couleur du lac du cratère… ce trek est un must en Asie !
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Le sanctuaire des Annapurnas
Lors de mon tour du monde, j’ai souhaité me confronter pour la première fois à la haute montagne au Népal. Mon idée : le sanctuaire des Annapurnas, un trek de 8 jours qui mène au camp de base situé à 4130m d’altitude, au cœur des 3 sommets. « L’altitude ici, me dit Rishi mon guide, n’a rien à voir avec celle de tes Alpes. C’est plus dur, ton souffle sera plus court, il faudra s’adapter ». Ces mots résonnent encore dans ma tête aujourd’hui.
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Ce trek, je l’ai fait au printemps à l’heure où les rhododendrons fleurissent et embellissent encore plus ces montagnes empruntes de liberté, si fragiles et si puissantes à la fois. Je me souviens de la traversée des villages, des sourires des enfants, des rizières et des forêts de bambous, et même de champs de blé. Je me souviens de ces deux dernières étapes avant l’arrivée au camp de base, des escaliers à n’en plus finir, cette dernière montée désertique, entre neige et herbes brûlées et de mon souffle qui devenait plus court et me ralentissait à mesure que je prenais de l’altitude. Je me souviens enfin de ce lever de soleil au cœur de 5 sommets, tous entre 6000 m et 8000m. Un moment fort où les larmes ont coulées. Je l’ai fait !
J’ai découvert dans l’Himalaya népalaise la magie de la haute montagne, la force de la marche et l’envie chaque jour de repousser mes limites. Il ne faut pas se lancer à la légère dans un trek au Népal. Je conseille vivement de partir avec un guide expérimenté. Il vous parlera de sa culture, de ses montagnes, saura vous conseiller, vous aider à gérer les paliers et l’altitude et vous soutenir en cas de coup dur. Je suis fière d’avoir relevé ce défi que je m’étais fixé avant mon départ. Cela n’a pas toujours été facile, les montagnes sont difficiles mais quand on les respecte, quand on fait corps avec elles, elles sont magiques !
Chiang Mai est une jolie ville de Thaïlande que je vous conseille fortement de visiter. C’est aussi le point de départ de nombreux treks dans la jungle du Nord de la Thaïlande. Lors de mon premier voyage en Thaïlande, j’ai donc fait un trek itinérant de trois jours pour découvrir cet endroit sauvage et tropical. Je suis passée par l’une des nombreuses agences de Chiang Mai pour l’organisation et suis partie avec un groupe d’une quinzaine de personnes. Nous avons donc suivi notre guide à travers la jungle, parmi la végétation très dense, il fallait aussi traverser quelques cours d’eau.
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Au programme, en plus de la randonnée, nous avons aussi eu le droit à plusieurs activités : balade à dos d’éléphant, rafting et bambou rafting sur la rivière. Il fait très chaud dans cette région, il faut donc d’abord s’enduire de crème solaire, puis de crème anti-moustique. La dengue est présente dans la région, c’est donc important d’avoir un spray efficace pour zones tropicales. La nourriture était bien sûr incluse et en apéro, on a eu le droit de tester des vers de terre cuits, c’est plutôt sec, ça a le goût des chips. Si vous allez à Chiang Mai où dans le Nord de la Thaïlande, je vous recommande beaucoup de faire ce trek pour découvrir les paysages sublimes de la jungle tropicale. Il y a plusieurs options, vous pouvez partir trois jours comme moi mais aussi seulement deux ou quatre ou plus, c’est vous qui choisissez.
Mon plus beau trek en Asie ? Malgré la diversité des itinéraires parcourus sur ce continent, j’ai facilement réussi à trancher tant mon trekking au Ladakh reste un souvenir fort, à jamais gravé dans ma mémoire (trekking de 8 jours, du village de Rumtse au Lac Tso Moriri, situé à 150 km au Sud-Est de Leh).
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Il n’a pourtant pas été de tout repos. Les effets de l’altitude (entre 4200 et 5250 mètres d’altitude) ne m’ont pas épargné. Le rythme de marche s’en est ressenti, ainsi que le sommeil et la digestion. Avais-je l’air si mal en point pour que le guide me propose un « cheval-ambulance » afin d’atteindre le sommet ? C’était mal me connaître…
La récompense est à la hauteur des efforts fournis. Les paysages de montagnes, lacs et vallées perdues dans l’immensité du décor sont époustouflants et les couleurs sont accentuées par l’air pur et rare dans ces hauteurs himalayennes. Les drapeaux de prières virevoltent dans le vent et emportent nos prières, les miennes se réaliseront toutes.
La fatigue est atténuée par le talent des cuisiniers, qui nous gâtent aussi bien de momos et plats traditionnels que de pizzas et gâteaux bien de chez nous, ainsi que par les moments de repos au camp, composé de 2 tentes et d’une batterie de cuisine qui nous suivent à dos de mules, d’étape en étape.
Cette ambiance d’expédition est unique. Nous partageons des moments forts avec notre équipe, ainsi qu’avec les rares nomades rencontrés sur le chemin. Quel doux souvenir que ce moment partagé avec des enfants tibétains curieux et heureux de rencontrer d’autres nomades, aussi bizarrement attifés soient-ils !
Il est de ces lieux mythiques, dont leur nom évoque tant de fantasmes qu’on n’imagine même pas qu’il soit possible de s’y rendre un jour.
Je vous parle là du lac Baïkal en pleine Sibérie de ce géant pays qu’est la Russie. Sur une carte géographique détaillant le plus grand lac d’eau douce au monde, on peut remarquer l’île d’Olkhon.
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Cette île est une parfaite conjugaison entre les steppes mongoles distantes de quelques centaines de kilomètres et la froideur de l’eau du lac, surtout au mois de Mai, période à laquelle nous nous sommes rendus pour marcher.
Inutile de tracer un itinéraire précis, vous marchez où vous voulez sans limite entre les rochers des caps de la point Nord, les monts, la taïga, les steppes et les quelques plages donnant accès au lac encore gelé en Mai. De toute manière la carte topographique existante n’est là que pour donner quelques repères. Hors saison, la population humaine est réduite au néant: une rencontre humaine relève du hasard, les bouriates dont le mode de vie se rapproche des mongols ne sortent pas des routes et de leurs hameaux.
Le camping sauvage y est bien possible, juste prévoir une bonne tente armée contre le vent, ou alors se réfugier dans les forêts. Le seul problème sera l’accès à l’eau potable, réduite aux fermes et aux hameaux ou celle du lac, moyennant un bon filtrage. En définitif ce qui va vous fixer l’itinéraire, c’est bien ça : l’eau. Etrange alors qu’il y en a partout autour.
Lire le récit d’Emmanuel
Khopra Trek : les plus beaux panoramas des Annapurnas
Réunir en un seul trek les plus beaux panoramas des Annapurnas, c’est un peu l’objectif du Khopra Trek. Tous, pas tout à fait car il manque celui du sanctuaire des Annapurnas. Mais sinon tous les autres y sont : Muldhai View Point, Poon Hill, Khopra Danda et Mohare Danda.
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Au-delà de ces beaux paysages, l’itinéraire traverse des villages au début et à la fin du sentier. C’est alors le moment de communiquer avec les népalais, toujours enclin à échanger avec les marcheurs. Et puis dans les lodges de montagne, construits par les communautés villageoises, on permet ainsi de faire naître une alternative économique aux tours des Annapurnas ou aux balcons des Annapurnas.
Regardez la vidéo, ça vous donnera une idée plus précise du Khopra Trek.
Le Népal est un must pour le trek. Si l’idée d’aller y marcher vous titille, lisez aussi notre Top 10 du Trek au Népal.
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.