Focus Rando :Randonnée Ubaye Piémont Queyras
6 jours
4
Montagne
Juin, Juillet, Août, et Septembre
Ce beau tour dans les Alpes oscille entre différentes vallées : Ubaye, Valle Varaïta (Haut Piémont) et le Queyras. Sept kilos (presque 8 !) sur le dos, et sept jours (plutôt six) auront été nécessaires pour cette itinérance, avec une mention spéciale pour : le Colle dell’Autaret (avec cette sensation d’être “hors du temps”), Chianale (pour son authenticité, et son gite d’étape le Lago Blue et sa gastronomie montagnarde), le Sommet del Bondormir (et sa vue imprenable sur le Mont Viso) et le Col Tronchet (pour son caractère sauvage, authentique et tranquille). Un seul (tout petit) regret de ne pas avoir pu poursuivre vers le Val d’Escreins via le Pas du Curé (2783 m) et le Col de la Colette Verte (2900 m)… pour ensuite conclure ce tour en franchissant un dernier haut col celui des Houerts (2871 m) et “accrocher” au passage, si la forme et la météo sont au rendez-vous,… l’ascension de la Pointe d’Escreins (3038 m).
Col de l’Autaret ou Colle dell’Autaret – 2875 m
J1 : Maljasset (1903 m) – refuge de Mélézé (1806 m) T2/T3 : 1155 m d+/1265 d-/8 h
C’est par une belle journée que commence ce petit « périple » transalpin. Le départ se veut matinal, car la journée promet d’être longue. Nous quittons Maljasset direction le Plan de Parouart, puis Grand Bois, pour ensuite bifurquer vers le très joli Vallon de Chabrière ; la montée se fait tout en douceur entre forêt de mélèzes et alpages.
Le soleil est présent, et heureusement que celui-ci ne tarde pas trop sur nos crânes… il nous aurait été « fatal » ! Nous cheminons ainsi, tranquillement ; des jappement de chiens et leur course effrénée nous interpellent… Ce sont trois Border en train de courser un chevreuil… Résultat du match : Chevreuil 1, Border : 0 ! Après ce petit intermède, nous poursuivons la montée du Vallon de Chabrière ; au loin les sonnailles des brebis se font entendre. Des patous montent la garde. Le troupeau est immense et s’étale sur tout le fond du vallon… Nous louvoierons pour éviter tout ce petit monde… Un pied, puis deux dans le torrent de Chabrière, le troupeau est dépassé, les Patous aussi ! Le col se dresse face à nous, telle une muraille infranchissable ; une pente d’éboulis un peu raide, c’est pourtant là, la « porte d’entrée » du Col l’Autaret (et accessoirement celle du Haut Piémont !) ; il faut y aller, prendre ses « deux pieds » (et son courage à deux mains !) et monter…
Le col ! La vue, tout simplement superbe… A l’est : le Valle Varaita et, vers l’Ouest : la vallée de l’Ubaye et au loin le Queyras ; avec en toile de fond, quelques sommets mythiques enneigés qui se détachent sur la ligne d’horizon avec entre autres les Écrins.
Quelques photos plus tard nous entamons la descente à travers les alpages où paissent les vaches. Les marmottes s’en donnent à cœur joie : ça siffle, ça cours…
Le refuge est Mélézé… enfin. La journée fût longue mais tout simplement superbe !
Colle del Bondormir – 2651 m – Du Valle Varaita di Bellino au Valle Varaita di Chianale
J2 : Refuge Mélézé – Chianale par le Col Bondormir (2651 m) T2/T3 1070 d+/1075 d-/8 h
Un levé pas trop tardif, 6 h 15… et un départ vers 7 h 15. Il fait un peu frais, le refuge est encore à l’ombre (et presque endormi) ; la journée s’annonce belle : le ciel est bien bleu. Nous quittons la douceur et accessoirement la chaleur du refuge pour entamer cette nouvelle étape. Etape qui nous mènera vers Chianale, pour cela nous passerons par le col Bondormir. Comme ne l’indique pas son nom, ici “il ne fait pas bon de dormir” ! La carte et la boussole seront les bienvenues. Nous échangeons quelques mots avec le gardien… celui-ci nous indique “la marche à suivre”, et nous précise au passage que : “Le sentier n’existe plus ; le balisage est rare tout comme les indications”. Il faudra donc être attentive et ne pas rêvasser !
Le départ se fait depuis le refuge (au plutôt derrière) et se poursuit ensuite vers les Granges de Cheiron, par un sentier bordé d’arbres qui s’élève doucement dans un premier temps, puis par quelques bons lacets ensuite.
La seule indication que nous rencontrerons c’est un petit panneau avec noté : “Colle di Reisassetto”…. La carte est la bienvenue, et confirme la direction à suivre, c’est à dire à main droite par un petit sentier non balisé ; au sortir de celui-ci, nous poursuivrons par une piste, et passerons plusieurs petites bergeries – forts jolies avec leur toits de lauze -; les alpages se dévoilent au fur et à mesure de la montée, le paysage aussi. Nous trouverons à deux endroits une vielle pastille rouge et blanche estampillée : U64 ; au vue de son état, cela fait longtemps qu’elle doit être là ; elle est presque effacée… Dernière bergerie (son nom ne correspond pas à celui de la carte). Face à nous une imposante muraille, la Roccia Ferra.
On fait le point car un sentier part à main gauche, estampillé d’une pastille rouge… c’est assez tentant, mais tout de même un poil curieux (ce sentier même au Lago di Reisassa). La carte, est de nouveau de la partie…- ; la boussole aussi ! Cela part bien à main droite… sur notre carte (un moignon de carte, la lecture du relief n’est pas terrible, terrible). Nos gesticulations interpellent le berger – affairé à poser une clôture plus haut dans les alpages -. Il vient à notre rencontre, nous échangeons quelques mots (la seule rencontre de la journée) ; et nous donne quelques indications. Nous poursuivons notre montée – harassante – on coupe au mieux dans la pente franchement raide – sur certaine portion on frôle les 30° – pour retrouver par endroit des traces de sentes, et même un vieux marquage blanc et rouge qui a tendance à jouer un peu à cache cache. Nous dépassons les par-avalanches, et finissons par buter sur un sentier bien visible, qui part à flanc et où l’on entraperçoit au loin le col… (enfin !, c’est tuant le “dré dans l’pentu” !)
Nous traçons, donc, à flanc avec en ligne de mire le “Bondormir”, avec une pointe rocheuse, timide, qui se dessine vaguement derrière… Les mollets ont pris un “peu cher”, mais quelle belle récompense au bout ! Nous laisserons nos sacs au col – désert – pour poursuivre sur la crête vers le sommet et son cairn… et droit devant, une autre belle récompense : le Mont Viso et ses 3841 m !
Cette belle montée… nous aura inspiré ces quelques “bons” mots : “Au Bondormir tu monteras ; joie, bonheur tu trouveras ; carte et boussole tu sortiras… bâtons tu planteras et mollets tu te fumeras, et pour finir tout ça, au sommet tu iras et le Viso tu verras !”
Une petite pause (pour entre autre réparer quelques (gros) dégâts causés par mes chaussures – pourtant usagées ! – au niveau de mes pieds. Le talon est bien entamé…), et nous basculons de l’autre côté… direction Chianale. Contraste saisissant avec la montée, ici le balisage est omniprésent, un “serial peinteur” a sévi, entre les flèches rouges, les marques rouges, le marquage de la GTA… aucune raison de se perdre ! (c’est à se demander pourquoi, le balisage et le sentier sur l’autre versant ont été tout bonnement abandonné (sur la carte celle-ci passe maintenant par le Colle della Battagliola. A noter aussi, que le sentier est plus évident dans le sens inverse)
Nous “dégringolons” le Vallone de Bondormir : entre alpages, labyrinthe végétale composé de saules et de myrtilliers, par endroit la sente se fait glissante, car le sol est plutôt gras, tout cela sous le regard omniprésent du Mont Viso, on pourrait presque appeler ce sentier : Le balcon du Viso. Nous faisons une petite halte pour récupérer un peu (et vérifier mes pieds). Notre projet initial était de franchir un autre col, celui de “Rastel”… Au final l’option par le “bas” prendra le “dessus” car je suis fourbue. Une montée supplémentaire – même de 300 m – aurait été de trop en ce qui me concerne, les (presque) 1100 m du matin m’ont suffi. Nous entamons maintenant la descente à travers une belle forêt de mélèzes, nous sommes dans le Vallone di Fiuttrusa. Au loin, Pontechianale se dessine… Le Viso, lui est toujours là ! Nous bifurquons vers Chianale… où nous passerons la nuit au refuge d’étape le Lago Blue cool. Repas divin, accueille 3 étoiles !
Col Blanche 2897 m
J3 : Chianale – Saint Vérant par le Col Blanchet (2897 m) T2 : 1175 m d+/975 d-/7 h
Pour cette étape il existe deux autres solutions – voire même trois – : les Cols : Saint Véran (plus classique) avec au passage une petit visite au Pic de Caramentran (sommet facile) ; Longet et de la Noire (plus long, plus sportif… est très beau), on peut même au passage faire l’ascension du 3000 du coin : le Pic de la Farnéiréta ; et enfin, terminer le périple – ce n’était pas le but de la manœuvre… mais une solution envisagée en cas de mauvais temps annoncé – le col Longet avec un retour direct vers Maljasset.
Le secteur traversé aujourd’hui, ne nous est pas inconnu, seule la montée vers le Lago Blue l’est ; aucune difficulté particulière, il suffit de se laisser porter par le très beau sentier qui remonte le Valle Antolina, le U21. Une belle montée… entre forêt et alpages. Le Lago Blue… superbe. Le soleil nous accompagne, le vent aussi. Brrrrrrrrrrrrrrrrrrr…
Une petite pause, à l’abri du vent… dans le joli vallon de Blanchet (versant italien), avant d’entamer les derniers lacets vers le col. Le plus gros du dénivelé est fait alors autant en profiter ! Dame marmotte semble joueuse aujourd’hui aussi… je rentre, je sors : elle fait sa “star”. Quelques photos plus tard, nous repartons. Le Viso ne tardera pas à se montrer… aujourd’hui aussi. Le col, le vent, ce coup ci il nous bouscule et nous claque aux oreilles, un seul mot d’ordre : tous aux abris ! Chose faite avec comme panorama… le Viso bien entendu. Nous passons la frontière… et basculons, dans le Queyras. Au loin, on peut apercevoir, la Chapelle de Clausis, la Route de la Mime, et en relevant un peu le nez l’observatoire de Château Renard… Nous ne nous attardons guère, il fait plutôt froid, et le vent souffle ; nous fondons en direction du Refuge de la Blanche, puis de la Chapelle de Clausis..
La journée touche presque à sa fin. Il nous faut maintenant parcourir les derniers – et longs – kilomètres de piste pour retrouver Saint Véran. Si seulement… une voiture pouvait nous récupérer, j’ai les pieds en compote… Un crissement de pneu, et une petite voix se fait entendre, je relève le nez… et miracle, une voiture nous récupère et nous dépose devant le gîte ! Merci… merci… merci (enfin pour le coup c’est mes pieds qui disent merci !!)
Saint Véran… fin de notre troisième est belle journée.
J4 : Saint-Véran – Ceillac T2 : 820 m d+/1225 d-/5 h…
Dans la “tempête” ou presque. Sur l’itinéraire initial, nous avions envisagé d’arriver à Ceillac par le très beau – et très sportif – chemin de crête : Crête de Curlet, Pic Cascavelier (2562 m), Pointe des Marcelettes, Sommet Jacquette, crête de la Blavette, et enfin Tête de Jacquette ! La météo, aura hélas, eu raison de ce beau “projet” !!! Topo : Pointe des Marcelettes (2900m), Sommet Jacquette (2909m) et Tête de Jacquette (2757m)
Pas de difficultés particulières, il suffit de se laisser porter par le sentier qui monte joyeusement vers le Col des Estronques (2651 m). Départ matinal, car même si la météo annoncée pour la matinée semble “meilleure” que celle de l’après midi… il faut faire l’étape. Le ciel est bien gris, et même bien bas. Le bulletin météo annoncé l’arrivée d’une perturbation pour le mardi sur les Alpes, mais pas d’orage ni de pluie en vue… sur le secteur du Queyras.
Col des Estronques… sous une pluie fine et froide (brrrrrrrrrrr !!)
Nous sommes rodés, et rompus aux montées. Pour ma part je ne les aime guère, et celle-là encore moins, je la trouve plutôt raide sur certains tronçons, les lacets sont courts. Nous nous sommes bâchés à la sortie du village, juste avant d’entamer les “hostilités” du jour. Le moral est plutôt bon, même si le silence règne. Chacun marche à son rythme, le mien est plutôt lent – comme d’hab. -, je fais très peu de pauses pour ne pas perdre de temps… et en ce mardi “ensoleillé” encore moins !, le temps ne se prête pas à la photo ni même à la contemplation, car, et oui, on y voit que dalle !!! La pluie – fine et insidieuse – est venue jouée les troubles faites… en cette matinée. Pourtant, à la lecture du bulletin la veille, le Queyras devait être épargné. Bref, no comment, la météo n’est pas, il est vrai, une science exacte. Y’a cependant un truc que j’ai omis d’enfiler, car partie un poil optimiste, c’est mon pantalon de pluie…. Lui, il fera le voyage bien au sec, dans le fond de sac ! Grrrrrrrr. Une courte averse, une accalmie, puis de nouveau une averse… puis une accalmie, et puis enfin pour finir – si non ce n’aurait pas été très drôle – une grosse averse, avec un mélange de grésil – nous avons gagné en altitude, donc forcément il fait un poil plus froid -, de vent…. Brrrrrrrr… On aurait envie parfois de rester au chaud sous la couette. Ça caille… le vent nous balaye par rafale, nous bouscule, nous envoie copieusement l’eau dans la figure, on dégouline littéralement : pantalon et godasse sont bien mouillés ! Je ne puis décrire le paysage, je n’ai rien vu… Nous avons pour sûr traversé une belle forêt pour nous élever vers un lieu plus verdoyant… mais je ne saurais trop dire, c’était vraiment trop pourri ! Le col est en vue – enfin, ce qui semble l’être – un cairn… c’est drôle on ne s’est même pas arrêté, j’ai cependant pris le temps (15 sec…) pour immortaliser la chose (un peu flou la photo tout de même !).
Le col franchi, nous basculons côté Ceillac, encore 2 bonnes heures d’efforts et nous saurons au sec… A moins que. Nous perdons progressivement de l’altitude, la pluie semble elle aussi nous “lâcher les grolles”… L’ambiance est assez féérique… les nuages jouent avec le relief laissant apparaître de temps à autre un “bout” de sommet. il faut bien l’avouer, malgré tout, c’est beau – de ce côté, car la vue, se dégage par endroit : Ceillac au loin, la forêt d’un côté, des pentes herbeuses de l’autre, quelques maisonnées… et toujours le pantalon et les godasses “trempes” ; mais heureusement qu’avec les vêtements dit “techniques” d’aujourd’hui ça sèche plutôt vite…
Ceillac… le pantalon est sec (les pieds aussi !). Le soleil est de retour après un bref intermède au bar du village – un petit chocolat sur la terrasse ensoleillée… – nous prenons nos “quartier” aux Baladins. Extra, là aussi.
Col Albert : Du Queyras à l’Ubaye (et accesoirement de l’Ubaye au Queyras !)
J5 : Au col Albert tu monteras et Ceillac tu reverras T2/T3 : 1835 m d+/1835 d-/10 h
Nous avions opté pour le Col Albert pour notre retour vers Maljasset : tentative “avortée”
! La montée du côté Queyras est fort bien balisée ; sans difficultés aucunes ou particulières, c’est juste un “brin” long. La partie “finale”, celle qui mène au col semble avoir même était taillée tellement le sentier est rectiligne, et les lacets bien étudiés. La vue depuis le col est saisissante : côté Queyras, au loin sur l’horizon les Écrins ; côté Ubaye se sont le Col de l’Autaret et sa pointe (entre autre) mais aussi le glacier du Marinet qui se dévoilent, sans compter tous les sommets environnants ! La descente vers Ceillac, fût heureusement raccourci – une fois le goudron retrouvé – par une voiture qui nous ramènera au gîte – Merci à eux, car mes pieds (encore eux…) sont à l’agonie !
Le petit plus à faire… la Tête de Risace, un beau 3000.
J6 : récupération
Détente… le tout sous une petite pluie venue jouer les troubles faites l’après midi venue.
Col Tronchet 2661 m, col “frontière” entre le Queyras et la Haute Ubaye (et inversement !)
J7 : Ceillac – Maljasset T2/T3 : m d+/ d-/5 h…
Si c’est bien un col que je retiendrais pour basculer vers Maljasset depuis Ceillac c’est celui-ci. Des trois parcourus – Girardin et Albert – c’est sans nul doute le plus sauvage, et le plus esthétique. Au col Albert, on a juste l’impression de parcourir en toute fin un sentier aménagé ; quand au col Girardin, l’effet “station” me dérange quelque peu (mais ceci n’est que mon point de vue). “Ma préférence”, va donc, au Col Tronchet. Si la montée Queyras, est assez évidente, la descente côté Ubaye l’est un peu moins ; il y a tellement de sentes d’animaux que l’on peut aisément confondre : sentier et traces. Il faut donc être attentif… et bien viser la cabane du berger (côté gauche) ensuite le sentier est assez évident ; il se fait “balcon” : l’Ubaye se dévoile : Maljasset, le massif du Chambeyron…
Le vent nous cueille juste sous le col ; le temps s’est rafraîchi… On ne traîne pas, on file. On cherchera un abri un peu plus loin pour faire une pause, c’est un peu plus bas, dans les alpages que nous ferons un “stop express” à cause, toujours, du vent ! Bien dommage j’aurais bien fait une petite sieste !
On poursuit notre descente… les vaches nous barrent le passage ; elles siestent sur le sentier, peu enclin à nous laisser passer, nous faisons donc, un large détour afin de ne pas les déranger ni même les effrayer… Nous piquons maintenant tout droit – pas tout à fait, tout de même- vers Maljasset. La vue est belle depuis le sentier, dommage que le ciel ne soit pas aussi bleu que ce matin ! Quelques photos plus tard nous voilà rendu…
Maljasset, l’Ubaye, le Vallon de Maurin, 7 jours après notre départ. Fin de notre voyage à travers l’Alpe ; fin de notre périple entre cols, lacs, alpages, torrents, sommets, hameaux, villages et bien plus encore.
C’est drôle je repartirais bien faire un tour moi
!!!
Ce petit périple transalpin, a été dessiné – comme à l’accoutumé – en observant la carte, et la toile – comme d’hab…- pour compléter différentes infos sur les Cols, les hébergements, certains points de passage : Crête de Curlet, Col de l’Autaret, de Bondormir, Val d’Escreins… ; le seul secteur que nous connaissions était celui du Col Blanchet, pour le reste se fût une vrai (et agréable) découverte. Pour les parties présentant des questionnements (Colle dell Bondormir, Col Albert -versant Ubaye-) nous avons demandé aux différents gardiens de refuges
Informations pratiques
Cartes
Ici plusieurs cartes sont nécessaires pour “naviguer” d’un secteur à l’autre. Quatre voire même six
!
- Carte IGN : Pnr du Queyras : Mont Viso – Saint Véran, Aiguilles, 3637 OT
- Carte IGN : Pnr du Queyras : Guillestre – Vars – Risoul, 3537 ET
- Carte IGN : Aiguille de Chambeyron, Cols de Larche et de Vars, 3538 ET
- Carte IGN : ASF n°8, Monviso Haut-Queyras (cette carte peut être difficile à trouver, car elle n’est plus éditée par l’IGN). Relief moins marqué, itinéraire ski de rando inexistant. Carte transfrontalière au 1/25 000.
- Carte Fraternalli (carte italienne) : n°11 : Alta Val Varaita/Alta Val Maira ou la carte de l’IGC n°106 : Monviso, Sampeyre, Bobbio Pellice (Valle Varaita, Valle Po, Valle Pellice) – sur cette carte le relief est mieux représenté (personnellement, bien entendu !!)
Pour une vision d’ensemble : carte n°6, Monviso (1:50 000 de l’IGC – papier glacé)
Sites Internet : infos et topos
- Le Col Albert : Circuit Col Albert (2848m), Tête de Rissace (2965m), Col Allongé, retour par Col Tronchet (2651m), depuis Maljasset (Ubaye). Sur le site (très bon site) d’A.Duffour
- Très jolie boucle au départ de la Riaille (Queyras) pour le Col Albert.
- Un beau circuit de trois jours… Entre Haute Ubaye et Varaita
- Traversée Marcelettes – Jacquette, sur le site (très bon site) de B. MAZAS.
- Depuis le Col Blanchet, la Rocca Bianca (3059 m)
- Depuis le Col Tronchet, le Rocher de l’Eissassa, Pic Nord (3048 m). (Cot. : D.)
- Site dédié à l’Histoire… à l’Histoire de Bellino, dans les Alpes occidentales. (Mais pas que !!!)
- En vidéo De l’Ubaye au Queyras en passant par le Valle Varaita (2015) : Promenade géologique en Queyras, avec P.Saliot : La crête de Curlet
Hébergements
- Refuge du CAF de Maljasset : “Situé sur la GTA, le GR5 et la Via Alpina, le refuge est aussi le point de départ de nombreuses randonnées familiales et sportives comme les lacs et glaciers du Marinet, les sources de l’Ubaye, l’ancienne carrière de marbre, le tour du Chambeyron ou bien le tour de la Font Sancte…”
- Refuge Mélézé : Situé à Bellino à 1812 mètres d’altitude, à côté du Hameau de Saint-Anne. Autrefois édifice militaire il a été entièrement reconstruit en bois et en pierre.
- Chianale, Posto Tappa : Blue Lakes
- Gite GTA, Les Gabelous, St Véran
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Je vis dans le “Sud”, dans ce pays de “cocagne”, où le soleil l’été venu, vous “cogne” sur la tête ; où “lou mistrau” se fait parfois glacial, vous claque aux oreilles et vous transit de froid ; et quelquefois vous bouscule. C’est ici, que je suis installée : dans ce “pays” bercé par le chant des cigales aux heures les plus chaudes de l’été, dans ce pays qui sent bon la “colline” ; dans ce “pays” qui a vu naître Zola ; dans ce “pays” si bien représenté par les toiles de Cézanne . Je m’évade à travers la colline, que dis-je « La Montagne Sainte Victoire », appelée aussi “La Sainte…”. Le temps de prendre une pause… ou la pause. Dès que des petites fourmis se font sentir, je prend alors mon sac, mon APN – un modeste bridge -, mais ô combien précieux pour “marquer” et “emporter” les souvenirs -, mes “godilots… et tout ce qu’il faut pour crapahuter à travers l’Alpe. L’hiver, je chausse mes raquettes, mon bonnet, et fais ma trace à travers la neige fraîche ; je prolonge ainsi chaussée le plaisir de la marche des heures durant. En de rares occasions je m’initie au voyage lointain, pour des évasions magiques… et innoubliables comme la Patagonie : long voyage en solitaire, sorte de voyage initiatique… ou bien encore le Népal pour un beau périple à tutoyer les hautes cimes du regard à travers le Langtang, l’Helambu ou encore plus près de “chez nous” : l’Ile de Madère : concentré de beautés, avec ses Levadas, ses sentiers du vertige, sa flore luxuriante ; l’Italie et plus pércisément le Piémont que j’arpente avec plaisir sac au dos et gros souliers sur des sentes escarpées à chercher du regard le Chamois ou la Marmotte …
Il viendra un jour ou je devrais raccrocher mes “godillots”, et lorsque viendra ce jour, tous ces moments, ces instants, viendront alimenter mon “usine à souvenir”. Celle que j’ai “construite” pas à pas, au fils du temps…
C’est cette quête d’émotions (et d’inspirations), que j’essaie de faire « transparaître » à travers quelques photos et articles, modestement, sans prétentions aucunes.