Tour du Beaufortain

Récit et trace GPS de mon tour du Beaufortain réalisé en 7 jours en refuges. Un GR de Pays entre alpages et paysages de montagne. Superbe !


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Focus Rando :Tour du Beaufortain
7 jours +6860 m/-6860 m 3
Randonnée Boucle Refuge
Montagne Juin, Juillet, Août, et Septembre

Voilà une paire d’années après avoir fait le tour de la Pierra Menta et plusieurs escapades en raquettes et à ski, je m’étais promis de revenir dans le Beaufortain pour en faire le tour. C’est chose faites maintenant. J’aime le Beaufortain pour ses contrastes entre des alpages bien entretenus et des sommets mythiques, la Pierra Menta en tête.

Le tour du Beaufortain est un GR de Pays (GRP) qui se parcourt généralement en 6 à 8 jours même s’il est possible de le faire en 3 jours comme Aurélien. J’envisage de prendre quelques variantes du sentier sans toutefois me contraindre à un itinéraire précis. Je verrai au jour le jour en fonction de la météo, de l’état d’enneigement en altitude et de la forme.

Le Beaufortain est un dérivé du toponyme Beaufort, composé de « beau » et « fort » pouvant signifier un « endroit fortifié ». On connaît davantage aujourd’hui sous cette appellation le fromage que j’ai dégusté dans les refuges. Et quel fromage !

Je démarre mon tour du Beaufortain de Queige, le point de départ classique de l’itinéraire, soit 105 km et 6800 m de dénivelé positif comme négatif en 7 jours.

Cartes, topo-guide et refuges pour le tour du Beaufortain

Pour réaliser le tour du Beaufortain, vous avez au choix la possibilité de partir avec le topo-guide édité par la FFRandonnée Tour du Beaufortain ou avec les cartes IGN Megève col des Aravis et Massif du Beaufortain Moûtiers La Plagne.

Pour les refuges, j’indique où j’ai dormi dans le récit avec un lien vers le site internet. Vous pouvez aussi retrouver la liste complète des gîtes et refuges sur lebeaufortain.com.

Le tour du Beaufortain en vidéo

Mon tour du Beaufortain en 2mn en vidéo… A découvrir avant de lire le récit détaillé 🙂

Queige – Refuge de Lachat

 + 1518 m / – 566 m  15,14 km  6h30

J’entame ma journée de marche un peu avant 9h00. Il fait déjà assez chaud. Le sentier monte derrière l’église et partage pour un court instant un sentier thématique sur les chapelles du Beaufortain. Le parcours coupe plusieurs fois de petites routes de montagne.

La pente est raide, très raide même par endroit. A 10h00, il fait déjà extrêmement chaud. La météo est caniculaire. Par chance, toute la montée jusqu’au lac des Saisies se fait sous le couvert forestier, principalement des feuillus. Le lac est à sec ou presque. Il s’agit d’une tourbière et sans pluie, elle se vide comme une éponge. C’est le terrain privilégié de la drosera, une petite fleur carnivore. Je ne la verrais pas. Par contre, les linaigrettes sont de sortie. Il y en a de partout.

Je pique-nique au niveau de la cabane à l’extrémité du lac des Saisies.

Je repars vers le nord, rejoins une piste et la forêt de Bisanne. La forêt s’ouvre, le soleil cogne. La chaleur m’accable. Au chalet de la Croix de Varzéron, j’asperge ma casquette d’eau. Je commençais à avoir mal au crâne. Ma climatisation intra-cranienne semblait ne plus fonctionner. Ça me fait du bien…

L’étape n’est pas très panoramique. Mais de temps en temps entre les arbres, la chaîne des Aravis se laisse observer. Elle est légèrement voilée par la chaleur. Le sentier se poursuit plein nord, passe le téléski du chamois (station des Saisies) et entre dans la réserve naturelle de la tourbière des Saisies-Beaufortain-Val d’Arly. Un sentier permet de le découvrir. J’aime cette atmosphère où la forêt et la tourbière partage un même écosystème.

En arrivant au refuge de Lachat, je rejoins quelques pistes de ski du Crest-Voland.

C’est ma première journée de randonnée avec un sac à dos bien chargé depuis plus d’un an et ma double hernie inguinale. Une bonne mise en jambe pour poursuivre le reste du Tour du Beaufortain. Demain, direction le refuge de Roselette. Le topo annonce 7h30 de marche.

Refuge de Lachat – Chalet de Roselette

 + 1263 m / – 983 m  21,1 km  7h30

Tous les randonneurs quittent le refuge sous le coup de 8h00 pour une étape relativement longue en distance. Une fois le ruisseau de Nant rouge traversé, le sentier grimpe dans la forêt de Covetan et passe sous le Chard du Beurre (1893 m) et descente au col de la Lézette entouré par les remontées mécaniques de la station des Saisies. Ne cherchez pas de photo de la station, je n’en n’ai pas prise.

Au delà de plan Corbet, le paysage s’ouvre avec en toile de fond le Mont-Blanc. Des dizaines de parapentistes s’amusent avec les vents ascendants. Je fais une pause au mont Clocher (1976 m) pour les regarder jouer avec Eole.

Le chemin continue de monter tranquillement jusqu’au refuge de la Croix de Pierre. Je ne suis pas en forme : j’ai des douleurs aux pieds, des courbatures aux épaules et la nuque qui tire. Je pensais que ça passerait en étant chaud mais ça ne fait qu’empirer au fil des kilomètres. Mais je suis en montagne et cela suffit à mon bonheur. Je passe un troupeau de vaches d’Abondance.

Il est plus de 13h00 quand j’arrive au refuge de la Croix de Pierre ; il est fermé. J’y avale mon pique-nique puis passe le col de Véry (1964 m) en direction du col de Joly. En chemin, je remplis ma gourde à une source près du sentier.

Cette portion en balcon est magnifique. Au premier plan, un parterre de fleurs sauvages multicolores avec en arrière plan l’Aiguille de Roselette (2384 m) et la Tête de la Cicle (2552 m). Sous l’Aiguille Croche, le dernier raidillon mets les organismes à rudes épreuves. Dès que je le passe, je me pause 30 minutes dans un champ de fleurs. Ambiance bucolique.

Il est déjà tard, je ne dois pas traîner. Le sentier bascule de l’autre côté de la crête, rejoint le col Joly et descend vers le chalet de Roselette en passant avant par le lac éponyme.

Une longue étape avec de jolis points de vue mais aussi quelques reliquats de la station de ski des Saisies et des Contamines-Montjoie en fin de journée.

Le soir après le repas, c’est ciné live sur le massif du Mont-Blanc. Tout le monde regarde le Dôme de Miage rosir à vue d’oeil entre les nuages.

Chalet de Roselette – Refuge de la Croix du Bonhomme

 + 1019 m / – 418 m  9,7 km  4h20

Je quitte le refuge vers 7h30 après avoir passé une excellente nuit dans la roulotte du chalet Roselette. Le sentier quitte définitivement les pistes de la station des Contamines-Montjoie par un joli sentier tapissé de rhododendrons en fleur. Petit à petit, le paysage se fait plus alpin, moins pâture à vaches. Je passe par les Prés (1803 m). Je me souviens être passé ici il y a 11 ans (déjà!) lorsque j’ai fait Chamonix-Briançon en raquettes. Nous étions à l’époque montés au col de la fenêtre. Aujourd’hui, je le laisse de côté et poursuis ma montée vers le col du Bonhomme (2329 m).

Lorsque je surplombe le refuge de Balme sur le tour du Mont-Blanc, j’aperçois la horde de randonneurs dans leur ascension. Son surnom d’autoroute n’est pas un fake. A l’intersection suivante, un peu avant les chalets de Jovet (1920 m), le tour du Beaufortain rejoint le tour du Mont-Blanc jusqu’au refuge de la Croix du Bonhomme et le GR5 jusqu’au refuge du Presset.

Je ne l’ai pas encore dit mais nous sommes au cœur de la réserve naturelle des Contamines-Montjoie. Ici commence réellement l’ascension vers le col marqué par une cabane. Dans le versant opposé pour descendre vers la Saussaz, il y a un gros névé à passer. Pour rejoindre le refuge, quelques petits névés doivent être traversés. Rien de bien méchant compte-tenu de la chaleur oppressante des derniers jours. A ce rythme là, dans deux semaines, il n’y en aura plus.

Les derniers lacets se font sous le cagnard. Je commence à avoir du mal à supporter cette chaleur, moi qui aime marcher par des températures inférieurs à 20°C. Malgré la crème solaire que je me suis tartiné, des coups de soleil commencent à apparaître sur les mollets et les avant-bras.

Il est 14h30 quand j’arrive au refuge. Cela me laisse le temps d’écrire le récit de cette journée tout en buvant une blanche. Au moment où j’écris ces lignes, un américain me demande s’il y a du wifi. J’ai failli exploser de rire mais je lui ai répondu poliment que non. L’équipe du refuge semble déjà bien rodé pour la saison ; elle est très sympa en plus. Aujourd’hui, elle a reçu un nouveau frigo pour remplacer celui qui a lâché et conserver les aliments pour l’été.

Depuis le refuge, on aperçoit au loin le Mont Pourri.

Une très très belle étape. J’ai pris mon pied ! Après deux premières étapes en dedans, moi, aussi, je semble être rodé maintenant.

Refuge de la Croix du Bonhomme – Refuge du Presset

 + 1113 m / – 1073 m  16,15 km  6h00

Je me lève à 6h00 ce matin car l’étape et assez longue et j’espère croiser un peu de faune. Il ne me faudra pas attendre longtemps. A peine le petit-déjeuner avalé qu’un troupeau de bouquetins lèchent des sels minéraux sur des rochers près du refuge de la Croix du bonhomme.

 

Je quitte la sympathique équipe du refuge par la crête des Gittes qui offre un panorama hallucinant sur les hauts sommets du Beaufortain : Aiguille du Grand Fond (2920 m), pointe de la Terrasse (2881 m) ou encore le Rognais (2995 m).

Je rejoins le col de la Sauce (2307 m) et descend par la piste d’alpage tout en laissant de côté le refuge du Plan de la Lai pour rejoindre la D902 à hauteur d’une épingle marquée à 1906 m sur la carte IGN.

Pourquoi prendre une portion de la départementale ? Pour récupérer la variante du tour du Beaufortain qui monte par la combe de la Neuva. J’y suis déjà passé à deux reprises, hiver comme été, à la montée comme à la descente. Je connais aussi l’itinéraire classique du tour du Beaufortain qui passe au dessus du lac de Roselend et je préfère de loin le chemin de la combe de la Neuva. Je remonte donc la route vers le cormet de Roselend et m’engage sur une piste. Au bout de 45 mn d’ascension, le doute s’installe. J’ouvre la carte et me rend immédiatement compte que j’ai pris une piste trop tôt. Dans ma mémoire, il n’était pas nécessaire d’aller jusqu’au cormet de Roselend pour entrer dans la combe de la Neuva. Grosse erreur de ma part. Comme quoi, il ne faut pas tout le temps se fier à sa mémoire. J’aurais mieux fait d’ouvrir la carte à l’intersection.

Je mange mon casse-croûte à la retenue d’eau qui marque l’entrée de la combe de la Neuva (1999 m). Je me retourne souvent pour admirer le Mont-Blanc. Il n’y a pas à dire, cette montagne a de l’allure. L’ascension jusqu’au col du Grand Fond (2671 m) est longue et progressive. Au delà des laquets qui jouxtent le sentier, il faut continuer la progression dans un névé jusqu’au col.

Une partie du groupe des vosgiens que je croise régulièrement sur le sentier depuis le second jour est déjà arrivé alors que l’autre est en train de monter le névé. Je suis surpris au col de constater que le lac du Presset est encore en partie en glace. Le refuge de Presset n’est plus qu’à 30 mn de marche. Entièrement refait par le FFCAM, il est moderne et tout en bois. Il y dégage une atmosphère chaleureuse et conviviale qui tient aussi aux gardiens.

Alors que nous profitons des derniers rayons du soleil sur la terrasse du refuge, nous observons tranquillement de jeunes bouquetins.

Après le dîner, je ressors de l’autre côté du lac pour faire quelques photos et un timelapse. Ce paysage m’impressionne toujours autant. Je n’attends pas la tombée de la nuit, je suis fatigué. Tout le refuge est déjà couché quand je le rejoins. Je n’attends pas mon tour. Quelques ronflements se font déjà entendre dans la chambrée d’à-côté…

Refuge du Presset – refuge de l’Econdu

 + 413 m / – 1049 m  9,5 km  4h30

Au réveil, le ciel est limpide. Les orages de la veille au soir qui ont frappé la vallée d’à côté sont déjà bien loin. Lorsque je vais sur la terrasse du refuge à 6h27, la pointe de la Pierra Menta est déjà éclairée par les rayons du soleil. Je prends quelques photos alors que mes paupières sont à peine ouvertes.

Direction le petit-déjeuner. Le pain est excellent et les confitures maison. Qui a dit que les refuges CAF ne servaient que des plats médiocres ? Je prends mon temps ce matin car l’étape est assez courte et aussi parce que j’aime bien ce refuge de Presset. Certains le trouvent trop modernes, trop éloignés dans l’esprit des traditionnels refuges en pierre des Alpes. Au contraire, j’aime ce bois et comment il est aménagé.

Plutôt que de suivre le tracé du tour du Beaufortain qui passe par le col du Bresson, j’opte pour la montée au pied de la Pierra Menta. Je m’arrête rapidement en chemin pour prendre le temps d’observer une marmotte qui joue à cache-cache avec moi.

Les vosgiens me dépassent. Je reprends ma route et les rejoins au col. J’étais passé ici il y a trois ans lors de mon tour de la Pierra Menta mais dans le sens opposé. Je ne me souvenais pas du caractère aussi alpin du passage. C’est grandiose.

Je descends le chemin en lacets jusqu’au lac d’Amour (2248 m) où j’observe une nouvelle marmotte passant discrètement la tête hors de son terrier. Un groupe de randonneurs un peu bruyant arrive et me fait fuir les lieux. J’ai quand même le temps d’avaler la semoule du pique-nique avant de reprendre le chemin vers le col du Coin (2398 m). Là aussi j’y suis passé mais il y a 9 ans et c’était l’hiver à ski de randonnée.

Le chemin poursuit sur une piste jusqu’au refuge communal de la Coire (2059 m). J’y bois un coca et reprends la route, passe le Cormet d’Arêches qui marque la frontière entre Beaufort et Tarentaise puis descend jusqu’au refuge de l’Econdu via le lac des Fées où je rejoins Manue et son papa originaire d’Annemasse. Ils ont commencé leur tour du Beaufortain par Arêches et le finissent également demain en même temps que moi. Il est 14h30 quand j’y arrive et fais la connaissance de Michel, le propriétaire du refuge qu’il a retapé avec goût à partir de 1995.

Le soir, nous attendrons en vain les chamois qui aiment descendre sur les barres rocheuses derrière le refuge.

Refuge de l’Econdu – refuge des Arolles

 + 833 m / – 838 m  11,53 km  5h00

Ce matin, c’est le gardien qui est venu réveiller la chambrée. Quel calme dans le refuge et autour. J’aurais pu dormir encore au moins une heure. Petit-déjeuner royal avec des croissants, de la confiture maison, un yaourt et du jus de fruits.

Au moment où je voulais prendre la route, les marmottes tout autour du refuge se mettent à sortir de leur terrier. J’en profite pour faire quelques images.

Le chemin rejoint la ferme de la Laie qui produit son fromage de Beaufort et qui élève aussi quelques cochons. Les diots mangés la veille ne sont pas fait à base de fromage même si nous sommes dans le Beaufortain !

Dans la descente vers le lac Saint-Guérin, je croise un troupeau de tarines, l’une des deux espèces de vaches avec l’Abondance à produire le lait pour la fabrication du Beaufort. AOC oblige, nulle autre vache ne peut produire le fameux Beaufort. Un fromage tendre comme du gruyère mais au goût plus typé. C’est comme on l’entend parfois le « prince des gruyères ».

Je rejoins la rive du lac Saint-Guérin que je traverse par la passerelle. Quel bel ouvrage !

Le chemin monte vers les chalets du Planey puis sous le couvert de la forêt de Marlhonais. Aux chalets des Rognoux, pause pique-nique avec mes amis vosgiens. C’est qu’à force de se croiser (parce que nous n’avons pas tous la même allure), nous finissons par ne plus nous quitter.

Nous passons les pistes de ski et le refuge de l’Alpage fermé cette année suite à un incendie. Les équipes sont à l’ouvrage pour le remettre sur pied pour la saison de ski. Le sentier part en balcon avec une succession de courtes montées et descentes. C’est assez éreintant. Il rejoint le lac Tournant (2002 m) et ses couleurs translucides face au Grand Mont (2633 m). Je ferai plusieurs arrêts dans le ruisseau du Grand Mont tellement c’est beau.

J’arrive assez fatigué au refuge des Arolles au dessus du télésiège de Piapolay. Petite bière partagée avec mes amis Vosgiens. En randonnée, même en solitaire, on fait toujours de belles rencontres.

Vue splendide sur le Mont-Blanc. J’ai malheureusement raté le coucher de soleil lorsque je prenais le dîner.

Refuge des Arolles – Queige

 + 708 m / – 1966 m  15,25 km  6h30

Le ciel est plus couvert que les jours précédents au réveil mais ils ne paraissent pas menaçants. Aujourd’hui, l’étape passe trois cols. Le col de Bâthie (1889 m) est situé à seulement 30 mn de marche du refuge des Arolles. On le rejoint par un sentier en balcon.

Au dessus du chalet du souffle, je rejoins un troupeau de vaches composé de tarines et d’abondances. Elles vont me manquer ces vaches, leur Beaufort encore plus. C’est vraiment un fromage que j’apprécie.

A la sortie de la piste, le chemin monte raide jusqu’au col des Lacs (2251 m). J’ai vraiment du mal sur la première partie ; mon corps semble encore être dans le dortoir du refuge, puis petit à petit, la forme revient. Au col, on aperçoit la vallée d’Albertville en contrebas ou plutôt les nuages qui l’entourent avec amour.

Je poursuis et rejoins les vosgiens au niveau des chalets de l’Aulp de Tours. Le chemin monte légèrement jusqu’à un col sans nom et bascule dans les rhododendrons. On s’arrête prendre le pique-nique dans une pâture ouverte.

C’est la dernière ligne droite. Queige est tout en bas à 700 m d’altitude environ. On fera un premier arrêt pour discuter avec les éleveurs de tarines et de chèvres des Chappes. Seconde étape : rejoindre le gîte de Molliessoulaz où les vosgiens ont démarré leur tour du Beaufortain. Encore une toute petite heure pour rejoindre le Doron et le centre de Queige où j’ai démarré mon tour du Beaufortain il y a 7 jours. Que ce tour a passé vite. J’ai encore les yeux et la tête remplis de souvenirs et de belles images.

A votre tour maintenant de vous engager sur le tour du Beaufortain.

60 réflexions au sujet de “Tour du Beaufortain”

  1. Salut, j’ai récemment fait le tour du Mont Joly, qui suit une petite partie du tour du Beaufortaint, et je me suis retrouvé assez embêté avec 2 choses, premièrement l’eau, car il y à beaucoup de vaches, du coup certains points d’eau sont souillées, bien penser à purifier l’eau, et deuxièmement, encore du aux vaches, pas évident de trouver un point ou poser la tente pour bivouaquer à cause de leurs excréments.

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    • Salut Victor,

      Le Beaufortain est un massif à terroir et bien vivant. Alors c’est sûr, il y a des vaches. Mais pas partout loin de là. Il y a plein de bivouacs éloignés des prairies à vache. Pour l’eau, ça se résout facilement avec un filtre ou une pastille de purification.

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  2. Bonjour, pourriez vous me dire quand est ce qu’avez-vous fait le tour ? Quel mois ? J’aimerais éviter la chaleur que vous décrivez 🙂 Merci d’avance

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    • Bonjour Lucie,

      J’ai fait le tour du Beaufortain la 3ème semaine de juin. Mais d’une année sur l’autre le climat est différent. Il y a normalement à cette période plus à craindre des névés en altitude que de la chaleur.

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  3. Bonjour,
    Est-il possible de faire le tour du Beaufortain avec son chien ? Le parcours traverse t’il des zones ou ils sont interdits ?

    Merci,

    Cédric

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  4. Bonjour et merci pour ce compte-rendu qui donne envie.
    Est-il possible de bivouaquer sur l’ensemble du parcours tenant compte des restrictions mentionnées plus haut.
    Merci

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    • Oui. Peut-être se renseigner auprès du refuge du Presset si le bivouac est toujours toléré sur le bord du lac ? Il est normalement interdit mais il était toléré si les campeurs utilisés les toilettes sèche du refuge pour ne pas polluer les lieux.

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    • Je vois deux passages vertigineux mais ça passe (j’ai aussi le vertige) : la crête des Gittes et le col au pied de la Pierra Menta (prendre alors le col de Bresson moins abrut).

      Pour le reste, bons chemins. Toujours faire attention au névé en début de saison, particulièrement dans la montée au du Grand Fond.

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  5. Bonjour Grégory,

    Merci pour ta réponse plus haut !

    Je me rends régulièrement au refuge de Presset, le bivouac au bord du lac est accepté dans les espaces réservés. Le bivouac est gratuit.

    Vous pouvez également profiter du (super) repas au refuge le soir, mais il faut mieux prévenir à l’avance !

    Bonne ballade,

    Cédric

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    • Merci Cédric pour la confirmation. Content d’apprendre que c’est toujours toléré. Manger au refuge est une bonne solution aussi pour porter moins lourd tut en profitant d’un bon repas au chaud.

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  6. bonjour,
    j’envisage de faire le tour du beaufortain début aout 2020 solo:

    -le balisage est-il bien évident tout au long du parcours?
    -y a-t-il encore des névés en aout et si oui faut-il des crampons?

    merci de me répondre

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    • Bonjour Eric,

      Oui, le balisage est bon. Mais il faut pour autant prendre de quoi t’orienter : carte+boussole+altimètre ou GPS.

      En août, normalement, il n’y a plus de névés. Et s’il y en a, ils ne nécessiteront pas l’usage de crampons normalement.

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  7. Bonjour à tous,

    Pour faire le tour du Beaufortain dès maintenant, quelles zones ne sont pas praticables/accessibles à cause de la neige sans équipement particulier ?

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    • Mat,

      Les conditions changent vite en montagne. Avant de partir, le plus simple est encore de contacter les refuges qui sont le plus proches des cols/passages d’altitude sur ton itinéraire et de leur demander leur avis sur les conditions de passage (et de matériel). Une bonne paire de chaussures de montagne est des bâtons est un minimum en début de saison. Cette démarche est toujours à préconiser en début de saison.

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  8. Bonjour,
    Je compte faire le tour du Beaufortin cet été. Votre récit est très inspirant et super bien réalisé. J’ai deux questions votre trace GPX ne fait pas une boucle et ne semble pas être complète avez-vous une autre version ?
    Concernant les refuges sur parcours, la nuit est-elle payante ?
    Vous remerciant par avance,
    Laurent

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  9. Merci Gregory,
    On est bien équipé pas de problème, mais pas pour la neige. On passera un coup de fil au refuge du Bonhomme par exemple pour avoir des infos précises.
    Merci pour tes conseils !

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  10. Récit sympathique qui donne vraiment envie d’y aller. Personnellement, c’est prévu pour très bientôt, même parcours mais en 1 journée de moins : vos 3 dernières étapes, nous les faisons en deux avec une pause au refuge de l’alpage. Je me languis déjà du jour du départ… Merci pour ce partage de moments inoubliables !

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  11. 5J à faire le grand tour du Beaufortain dans des conditions idéales (enfin….journées très chaudes et nuits très fraîches!). Quelques névés pas vraiment méchants, l’accès Nord du col de Presset est complètement enneigé (de la neige pas de la glace) mais ça passe en faisant attention avec des bonnes chaussures bien sûr (crampons pas nécessaires mais ça serait mieux avec).

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  12. Bonjour Grégory,
    Merci pour le descriptif très bien détaillé du Tour du Beaufortin.
    Superbes photos qui donnent envie de faire cette belle rando.
    Doit on impérativement réserver les refuges avec repas pour le mois de septembre ?
    Pour les paysages et faire des belles photos, est il préférable de faire cette rando fin juin ou début septembre ?
    Merci pour vos réponses.
    Serge.

    Répondre
  13. Bonjour !
    Auriez-vous des itinéraires en raquette à conseiller ? Je cherche à faire une sortie de quelques jours sur le mois de décembre.
    Est-il possible de passer aux abords du refuge de Presset et du col de la Croix du Bonhomme à cette période ?
    Merci 🙂

    Répondre
  14. Bonjour Grégory ,nous envisageons de faire le tour du Beaufortain du 29 mai au 6 juin 2021 , avec un équipement assez complet vêtements chauds , crampons, bâtons, nourriture etc ….
    Penses tu que le franchissement des différents cols soit réalisable à cette période sachant que nous avons planifié un parcours bis au cas où….

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    • Fin mai début juin et donc en tente je ne m’y aventurerai pas. Il y aura encore un paquet de neige. Je conseillerais plutôt d’attendre mi-juin.
      En tout état de cause, il faut vérifier la météo juste avant de partir et prévoir un itinéraire bis qui ne passe pas aussi haut en altitude (Bauges, Vercors, Chartreuse…)

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    • Bonjour 🙂
      Si je peux me permettre un retour sur la base d’une expérience personnelle :
      je suis monté au Presset l’an dernier au tout début du mois de juin.
      Sur les versants sud, il y avait encore un sacré paquet de bons gros névés. D’autant plus dangereux qu’ils sont creusés par les torrents de fontes. En plus de glisser, une cheville mal assuré ne survivrait probablement pas à la traversée d’un de ces névés. Quand au versants Nord / zones qui ne voient pas le soleil, je n’en parle pas 🙂 Le lac de Presset ressemblait plus à une portion de banquise qu’à une prairie alpine 🙂

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      • Tu fais bien de préciser. D’ailleurs, les photos du carnet du passage du col du Grand Fond (2671 m) et du lac du Presset ont été prises le 21 juin 2017. ça donne une idée des conditions en neige qu’on peut avoir à ce moment là et un peu avant.

        Répondre
  15. Bonjour,

    Je viens de faire ce tour, c’était absolument magnifique malgré une météo un peu capricieuse. Merci pour votre topo qui m’a énormément aidée !

    Point enneigement en ce début de juillet 2021 : il reste beaucoup (beaucoup !) de neige / névés. Ca passe sans crampons mais il faut faire attention. Le passage Mantaz / Tutu sous la Pierra Menta est délicat en présence de neige, le sentier est difficile à trouver sous les névés et c’est bien pentu. A entreprendre avec prudence.

    Sinon rien à dire, c’est un super tour. Je conseille de monter à la Tête Nord des Fours au jour 3 après avoir laissé son sac au refuge de la Croix du Bonhomme, pour un panorama exceptionnel à 360 degrés.

    Bonne balade !

    Répondre
  16. Hello Gregory
    Merci pour les infos, vais suivre l’itinéraire décrit 🙂

    Deux petites questions :
    – quid niveau ravitaillement sur ce parcours ci ?
    – as tu considéré les variantes lorsque tu as défini ton itinéraire?
    déjà merci pour tes réponses.
    Stan

    Répondre
    • Salut Stan,

      Je suis principalement resté sur le chemin principal dans l’idée de revenir plus tard pour effectuer des boucles plus courtes par les variantes. J’ai juste emprunté la crête des Gittes niveau variantes.

      Concernant le ravitaillement, j’étais en refuge. Je n’en n’ai pas eu besoin. Sur le GR, tu peux te ravitailler à Queige uniquement et hors GR à Cohennoz (+45 mn), col des saisies (+1h), Les Chapieux (+35mn). Sinon, tu peux acheter ta nourriture dans les refuges.

      Répondre
  17. Bonsoir,

    Tour réalisé à l’été 2021 en 5 jours en autonomie

    Je retrouve bien certains passages… quel plaisir de revoir ce magnifique et incroyable paysage!

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  18. Bonjour,
    Je vais effectuer ce parcours vers la mi-juin, et je voulais savoir s’il fallait réserver pour acheter sa nourriture dans les refuges.
    Merci beaucoup de votre retour d’expérience très précieux.

    Merci d’avance de votre réponse.

    Répondre
    • Bonjour Julie,

      Mieux vaut réserver la nuit et le dîner en prévenant à l’avance. ça permet aux gardiens de préparer les bonnes quantités. Si vous avez besoin d’un pique-nique pour le lendemain, vous pouvez le commander en arrivant.

      Répondre
  19. Bonjour
    je compte faire le tour du Beaufortain la premiere semaine d’Octobre et je me demande s’il y a de la neige à cette epoque de l’année.
    Je pense le faire en 6 jours et donc revoir ton parcours.

    Répondre
  20. Bonjour, merci beaucoup pour ce partage qui donne envie ! J’envisage de faire le tour du Beaufortain fin juin-début juillet mais je m’inquiète de la présence de névés car je n’aurai pas de crampons (s’il s’agit de petits névés déjà tracés, cela ne me dérange pas) . Je ne crois pas avoir vu l’information dans votre récit : pourriez vous m’indiquer à quelle période vous l’avez fait ? Pensez-vous qu’il y ait encore besoin des crampons fin juin-début juillet ?

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  21. Bonjour,
    Nous allons faire le tour du B. Du 17 au 23 Juin en bivouac mais en prenant nos repas dans les refuges. Par contre certains seront fermés (arolles et roselettes). Que me conseillez vous comme alternative? De plus au lac de presset il y aura probablement de la neige quel équipement supplémentaire faut il? Quelles températures la nuit avez-vous eu? Je vous remercie pour vos précieux conseils.
    Anne

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    • Bonjour Anne,

      Pour les repas, prenez des lyophilisés pour voyager le plus léger possible. Pour la neige, emportez une vraie tente 3 saisons avec vous. Si besoin, demandez une pelle au refuge. Pour info, vous devez prévenir le refuge de votre présence au bivouac car le site est protégé. Concernant les températures nocturnes, je ne m’en souviens pas et puis je dormais en refuge, on est moins regardant à la température dans ce cas là. Mais si j’étais vous, je prendrais un sac de couchage de -5°C et même plutôt -10°C confort.

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  22. Bonsoir,
    J’aimerai réalisé ce tour fin juillet, mon mari ne randonne pas mais roule en VTT. J’ai déjà regardé sur la carte si certains refuges étaient accessibles en VTT, certains le sont mais pas tous.
    Pouvez-vous m’en dire plus.
    Merci à vous

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  23. Bonjour Grégory,
    Merci pour le récit!

    Je souhaiterais réduire le trajet d’1 jour, auriez-vous une idée de l’endroit où je pourrais couper ? Un grand merci,

    Bonne soirée et merci d’avance pour votre réponse,

    Eugénie

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    • Bonjour Eugénie,

      En gardant le même découpage que le mien, en regroupant les étapes 5 et 6. Mais je ne connais pas votre niveau de marche ni votre endurance, c’est donc difficile de me prononcer.

      Si ma proposition est trop longue, il vous faudra trouver un autre découpage qui tienne compte des refuges et des gîtes d’étape en présence.

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