Test sac à dos Quechua Symbium EasyFit 60L

Le sac à dos Quechua Symbium existe également chez les hommes en 50 et 70 litres, en version femmes en 50 et 60 litres ainsi qu’en version junior (50 litres quand même).

Test terrain

Le sac à dos Quechua Symbium EasyFit 60L a été testé lors d’un trek sur le Wicklow Way, premier sentier de grande randonnée d’Irlande créé par J.B. Malone, journaliste et initiateur des sentiers irlandais en 1980. Avec des hébergements en hostels et B&B, un sac à dos plus petit aurait suffit mais en tant que responsable du groupe, on emporte toujours un fond de sac plus important que les autres.

Aspect du sac : 4/5

• Look : 2/2
• Finition : 2/3

Tissu Strenfit® robuste et résistant bénéficiant d’une garantie de 10 ans. Le zip frontal assure une imperméabilité de la fermeture. Tout a été pensé pour créer un sac confortable, facilement réglable et à l’allure agréable.

Couleur neutre mais il n’y en n’a qu’une qui varie en fonction des tailles et modèles.

Portage : 16/20

L’armature est plutôt rigide et la ceinture porte assez bien sur les hanches. Le sac est confortable même avec une charge importante d’une quinzaine de kilos. En serrant fortement la ceinture, les épaules sont soulagées. Le portage aurait pu être mieux réparti avec une ceinture plus enveloppante car on sent un peu le poids sur le bas du dos en fin de journée.

Les bretelles sont équipées de système amortisseur qui participe au confort de portage mais la disposition de ceux-ci et la coupe à chaud des sangles provoquent un frottement qui use le tissu prématurément.

• Confort : 8,5/10

Le dos est en partie en mesh, à hauteur des appuis de la ceinture et des omoplates.

Entre les deux zones, le sac ne repose pas sur le dos et ménage donc un espace ventilé (système Air-Cooling). Le système AirCooling est vraiment efficace.

• Organisation 3,5/4

Le sac à dos comprend un espace de rangement principal avec un accès, au choix, par le rabat ou frontal par le haut et le bas avec un zip étanche. Cela s’avère très pratique pour accéder rapidement à quelque chose situé dans la partie haute du sac.

La partie basse est séparée par une cloison amovible et dispose d’une ouverture zippée traditionnelle sous rabat.

Les poches latérales sont bien grandes et on peut largement y disposer une gourde de deux litres. La sangle de serrage supérieure passe juste au dessus de l’ouverture et celle du bas est située en dessous et il n’est pas possible de les ouvrir. (pour accrocher des raquettes par exemples)

La poche extérieure du rabat est assez grande et elle est complétée par une poche interne pour le rangement des papiers ou des clefs.

La poche sur la ceinture est assez grande pour ranger des accessoires ou produits rapidement accessible sans enlever le sac et ne gêne pas le balancement des bras en marche sans bâtons.

Un élastique réglable sur le dessus du sac permet d’accrocher un vêtement .

En résumé, une bonne organisation pratique pour un sac de trek.

• Ratio poids/volume : 1/3

Le ration poids/volume (2,3 kg/60 litres=0,038) est dans la moyenne des sacs de trek, c’est à dire plutôt lourd.

Plus d’informations sur le calcul du ratio poids/volume et le système de notation.

• Réglage du sac : 3/3

Le sac à dos est équipé du système EasyFit avec une hauteur de dos qui se règle automatiquement en même temps que les bretelles par un renvoi de sangle. Le système est efficace et simplifie le réglage. Réglage qu’on ne fait en principe qu’une fois à l’achat du sac, sauf si celui-ci passe d’un randonneur à un autre comme dans un cadre associatif. Les deux poignées rouges qui pendent au bout des sangles auraient pu être plus discrètes.

Détendez toutes les sangles du sac, fixez et serrez la ceinture sur le bassin puis tirez sur les poignées rouges jusqu’à ce que les bretelles enveloppent la partie avant de vos épaules.

Réglez ensuite les rappels de charge du haut en jouant éventuellement sur le réglable en hauteur (deux positions possible) pour décrire un angle d’environ 45° (ils ne doivent pas partir horizontalement, ni verticalement) et terminez par les latéraux entre ceinture et sac.

Accessoires : 4/5

• Porte-bâtons d’un coté, porte-piolet de l’autre coté
• Compartiment poche à eau situé dans le sac avec sortie indifférente à droite ou à gauche mais pas possible depuis les poches latérales. (sauf en passant par le haut des zips)
• Repose pouce
• Sangle de poitrine réglable en hauteur
• Rain cover amovible avec rangement dans la doublure de l’ouverture du compartiment inférieur ce qui laisse le sac poser à plat. Il existe cependant des anneaux pour passer des sangles et fixer un tapis de sol sous le sac.

Seul petit reproche, il manque une ou deux attaches sur les bretelles pour accrocher des accessoires types GPS ou appareil photo, les anneaux en élastiques destinés à passer le tuyau de la poche à eau étant trop souples pour cette utilisation. Pas de sifflet non plus.

Stephane59

J’ai parcouru la France à vélo puis, Fondateur et Président du Randonneur Club des Monts de Flandre, depuis plus de 20 ans, j’organise avant tout des randonnées dans les Flandres chaque semaine et dans la région Nord-Pas de Calais ou la Belgique une fois par mois.
J’organise ensuite plusieurs fois par an des week-ends et séjours plus longs pour les membres de l’association et nous avons déjà parcouru plusieurs destinations de trek: Haut-Atlas au Maroc, Highlands en Ecosse et dernièrement le Tour des Annapurnas au Népal mais également des découvertes par le biais de la randonnée. (Ardennes, Bruxelles, Amsterdam, Luxembourg, Tour du Mont-Blanc, Tour des Ecrins, Stevenson, …etc.)
A titre personnel, j’ai également gravi les sommets équatoriens, (Chimborazo et Cotopaxi) effectué quelques randonnées en Nouvelle-Zélande (Tongariro Crossing) et découvert Les Canaries ou Madère avec le sac sur le dos.
Bien sur, c’est toujours avec un appareil photo autour du cou (et surtout devant l’oeil) que je parcours les chemins.
Avec ma compagne, nous avons un gîte au Mont des Cats et depuis ma cessation d’activité en 2012, nous passons plus de temps en voyage.
Je suis également bénévole à la FFRandonnée dans le cadre du Programme Numérique.
Mon plaisir, c’est de parcourir la nature et surtout d’en faire profiter les autres.