Test montre Garmin Fénix 3

Test de la montre Garmin Fénix 3 lors de randonnée au cœur des volcans d’Auvergne et en Bourgogne ainsi que lors de footings en Ile de France. Equipée de tout un tas de fonctions pour les entrainements (training effect, mesure de pas, synchronisation des entrainements...) et la randonné (Altimètre, GPS, baromètre...), jai testé la montre connecté Fénix 3 pendant plus de 30 jours. Voici mon avis.

Montre Garmin Fénix 3

Sur un plan esthétique et pratique

Existant en plusieurs versions (silver, dark ou sapphire), la Fénix 3 de Garmin est une montre multiactivités connectée au look tantôt sportif (comme ici avec un bracelet rouge) tantôt BCBG/urbain (avec la finition Sapphire). A 449 euros minimum pour le modèle gris ou rouge, voire 549 dans sa version la plus chiadée, ce nouveau modèle de Garmin cible notamment une clientèle aisée qui appréciera de ne pas devoir changer de montre en passant du bureau à la salle de sport, ou de la maison à la randonnée…
Dotée son écran couleur d’1,2 pouces d’une résolution très correcte, la tocante reste plutôt légère et agréable à porter même si le dessous de la montre en fibre de verre fait transpirer du poignet. Pas bien gênant en randonnée, moins pratique à l’heure de la pause café au travail. Les fonctionnalités basiques des montres traditionnelles sont évidemment présentes : réveil, alarmes, réveil, minuteur, chronomètre…

Bon point sur le plan de l’autonomie : en mode montre (donc sans tracking GPS ou suivi d’activités), la Fénix 3 tient 5 semaines d’après mes estimations, contre 6 annoncés par le constructeur. Cela reste très confortable. Bien sûr, à mesure que les activités sont empilées (GPS, suivi d’activités, bluetooth, réception et lecture d’emails, de sms, boussole, baromètre, alertes orages/tempêtes…), l’endurance de la montre va decrescendo. Bluetooth et GPS activés, l’autonomie baisse ainsi à 24 heures (contre 20 annoncés par Garmin) mais peut remonter à deux journées (50h d’après le fabricant) en mode Ultra Trac, qui permet d’être suivi à intervalles plus larges, et donc plus économes en énergie, par le GPS satellitaire.

L’altimètre, fiable et lisible

Pour se repérer sur une carte comme pour “perfer” en trail, l’altimètre de la Fénix 3 est pratique et réactif. A l’aide d’un diagramme explicite, vous pouvez à la fois consulter votre altitude actuelle mais aussi la topographie de vos déplacements sur les 24 heures (ou moins) précédentes ou lors du parcours que vous venez d’effectuer. Evidemment, activer le GPS de la montre est nécessaire pour que l’altitude soit prise en compte très précisément mais l’étalonnage peut aussi se faire manuellement.
En haut du Mont Gerbier de Jonc comme à sa base, tout autour du Lac Pavin comme sur ses hauteurs, l’altitude déterminée par le GPS correspondait avec fidélité à la topographie réelle des lieux. Par contre, bien que la montre soit évidemment parfaitement étanche, un séjour dans l’eau fraîche de l’Ardèche a suffi à dérégler l’étalonnage de l’altimètre. Aucun dommage constaté mais une perte de temps agaçante.

Un baromètre bien pratique

La Fénix 3 affiche la pression actuelle au niveau de la mer sous forme de graphique détaillé, indiquant les valeurs enregistrées sur une période configurable allant de 6 à 24h. Divisé en quatre tronçons, le baromètre se double d’une alerte tempête bien pratique si vous évoluez en milieu ouvert et isolé. Elle aussi customisable (de 2 millibars “perdus” en 3h à 6) en fonction de la perturbation à venir, l’alerte tempête vous prévient de la chute brutale de la pression atmosphérique, souvent synonyme de l’arrivée des précipitations. Idéal pour installer son abri sans stress, sans devoir sortir son duvet ou faire chauffer la popote sous les averses…

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Une navigation utile mais pas ultime

Solide compagne de trek, la Fénix 3 n’a pas la prétention de remplacer une carte IGN ou un “vrai” GPS de randonnée. Elle ne peut pas lire des fonds de carte, son système de cartographie est sommaire (voir photo ci-dessus/dessous) et ne précise ni la topographie ni les chemins ou routes présents dans les environs. Toutefois, sa boussole est de précise et vous pouvez rallier une destination en entrant des coordonnées (latitude/longitude) : figure alors sur la montre le chemin déjà parcouru (en noir) puis la direction globale à prendre (en vert) pour atteindre votre destination.

Grâce à la complémentarité entre le GPS américain et son équivalent russe, le GLONASS, ce système est fiable mais insuffisant pour une utilisation à la journée. En effet, la montre ne prend pas en compte les waypoints (WP dans le jargon), ces points intermédiaires bien connus des randonneurs. Et si l’arrivée est à bonne distance (par exemple 20 kilomètres) de votre position, il faudra d’ici là recouper les informations de la montre avec les panneaux directionnels de votre sentier de randonnée, avec une carte ou un GPS. Frustrant.
Officiellement axée rando/trek/aventure, la Garmin Epix devrait faire mieux sur ce point à l’aide d’une “vraie” cartographie européenne préchargée. Et sa mémoire interne de 8 gigaoctets, contre 32 petits mégaoctets pour la Fénix3, permet d’uploader les parcours de votre choix dans le reste du monde. Très attendue par les randonneurs comme par les aventuriers depuis sa présentation en janvier lors du CES de Las Vegas et mise en vente depuis quelques semaines, l’Epix sera prochainement testée par i-trekkings.

Une montre multiactivités de bon conseil

Si vous synchronisez votre montre avec votre ordinateur via l’application Garmin Connect, vous pouvez consulter et analyser a posteriori vos parcours et vos activités physiques, de la marche à la nage, de la course au vélo, du ski de randonnée à l’escalade… Couplée à la ceinture HRM-RUN, vendue séparément à 50 euros, la Fénix 3 vous renseigne sur votre forme grâce à votre rythme cardiaque et sur l’impact de la séance en cours ou achevée sur votre condition physique… Pratique si vous préparez un trek physique au long cours ou un trail intense, essentiel si vous préparez comme moi un semi-marathon. Dommage simplement que le traqueur cardiaque ne soit pas intégré dans la montre.

  • 90%
    Qualité de fabrication - 90%
  • 90%
    Fonctionnalités - 90%
  • 70%
    Ergonomie / Confort - 70%
  • 60%
    Navigation - 60%
  • 80%
    Autonomie - 80%
78%

Mon avis

Avec son look sportif et son large écran, cette montre est jolie bien que massive. Sa force, c’est sa polyvalence, du sport en salle au bureau, à la marche en forêt jusqu’à la randonnée. Idéale pour la remise en forme, pratique pour anticiper les intempéries ou pour éviter de s’égarer en randonnée grâce à son système GPS/GLONASS, la Fénix 3 ne peut pas remplacer un vrai GPS ou le “bon vieux” duo carte + boussole. Les sportifs polyvalents fans de mode seront donc pleinement satisfaits mais les purs trekkeurs au long cours feraient mieux de se tourner vers la Epix, un modèle pas plus cher (499 euros contre 449 sans la ceinture à 50 euros) et dont le système de cartographie est impressionnant.

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