Prise en main et réglage de la frontale
La prise en main de la frontale est délicate. Assembler les différents éléments qui composent la frontale est facile et instinctif : il faut simplement clipper les deux câbles ensemble, faire un quart de tour en suivant le schéma et le tour est joué. La suite est simplement de positionner la batterie sur le bandeau en tissu et votre frontale peut fonctionner. La question que l’on se pose ensuite est comment ça s’allume ? Il y a deux boutons et une manette sur la frontale. A l’avant, la manette sert à choisir le mode d’éclairage, tandis que le bouton sert à choisir l’intensité. A l’arrière au niveau de la batterie, le bouton allume la lampe rouge. On apprécie le fait que la batterie soit chargée lorsqu’on achète la frontale, ce qui permet de l’essayer tout de suite.
Une fois la frontale assemblée et posée sur notre tête, on se rend compte que ce n’est pas facile de la régler. En effet, la batterie bloque les sangles qui permettent de serrer le bandeau. Résultat, il faut enlever la batterie, resserrer les sangles, puis remettre la batterie. Autant dire que tu le fais une seule fois, tu choisis la bonne taille et tu évites de changer de bonnet tous les jours. De plus, il y a un bandeau qui passe sur le haut de la tête, pour éviter de perdre la lampe. Très pratique pour un meilleur maintien, il faut cependant éviter les bonnets à pompon ! J’ai de mon côté choisis d’enlever ce bandeau, car je trouvais le réglage encore plus difficile avec, et je gagne en confort.
La batterie est assez lourde et volumineuse, mais une fois sur la tête, on l’oublie rapidement. Au total, la lampe pèse 207 grammes, ce qui est plutôt conséquent. C’est le poids à avoir pour avoir une lampe performante, qui se recharge et qui est étanche. On se pose également la question de savoir si l’on peut mettre la batterie dans notre poche pour ne pas l’avoir derrière la tête. Le câble n’est pas assez long, mais on peut imaginer rajouter une rallonge ? Pour l’instant, cet accessoire n’est pas en vente chez Peli.
Enfin, on peut changer les façades de la lampe. Il y a trois coloris : noir, blanc et fluorescent. Pour se faire, il faut un petit tournevis. Ce n’est pas difficile, mais je pense qu’une fois la couleur choisie, on ne la change plus. Du coup, d’un point de vue écologique et économique, ne faut-il pas mieux sélectionner une seule couleur dès l’achat ?
Qualité d’éclairage
A l’avant de notre tête, nous avons deux faisceaux lumineux avec des ampoules LED et 4 modes différents. Pour les sélectionner, il suffit de tourner la molette vers l’avant. Le premier mode éclaire devant et en bas en même temps. Il permet d’avoir la vision la plus large possible. Le second seulement en bas, pour de la lecture ou pour simplement regarder où l’on met les pieds. Le troisième seulement devant, pour avoir une vue panoramique. Le quatrième est en mode flash avec le faisceau de devant, pour la sécurité. Les trois premiers modes peuvent être mis en 3 intensités différentes : 100%, 50% et 10%. Il y a un bouton sur la molette pour régler l’intensité. Le mode flash est toujours à la puissance maximale. A l’arrière il y a une lampe rouge, qui peut également clignoter au besoin (double-cliquer sur le bouton). On ne peut pas régler l’intensité de la lampe rouge. Même avec des gants la molette et les deux boutons sont faciles à actionner.
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Les différentes intensités jouent également sur la durée de la batterie. On choisit entre les deux extrêmes : priorité à la durée avec 11 heures d’autonomie pour 68 lumens, ou priorité à la puissance avec 558 lumens pour deux heures d’autonomie. L’indicateur d’autonomie de la batterie est situé sur l’arrière de la frontale. Dès que l’on allume une lampe (l’avant ou l’arrière), 1, 2 ou 3 points bleus s’affichent. Plus il y a de points, plus la batterie est pleine. Il faut bien penser à vérifier le chargement de la batterie car elle passe de 100% à 0% d’un coup, c’est-à-dire que la frontale va s’éteindre d’un coup, sans avoir de baisse de régime au préalable. C’est toujours embêtant lorsque l’on est dans la forêt.
Les lumens ne définissent pas la distance d’éclairage, c’est la forme du faisceau qui le fait. Un faisceau très large ne va pas éclairer loin malgré le fait qu’il y ait beaucoup de lumens. Un faisceau étroit va éclairer plus loin, mais nous obtiendrons seulement un point (et non pas une vue large). Avec le mode 1 (lampe principale + lampe basse), nous pouvons éclairer à 127 mètres avec l’intensité maximale. Enfin la tête de la lampe peut d’incliner vers le haut ou vers le bas, suivant nos besoins. Sur le terrain la lampe éclaire loin et de façon puissante. On a fait un concours de lampes avec les collègues (la nuit tombe à 15 heures, donc les lampes frontales ont une grande importance), et la frontale Peli est de loin celle qui éclaire le mieux. Elle a été définie comme un phare ! Par contre la batterie ne tient pas très longtemps, notamment dans le froid. A pleine intensité la batterie dure 1h20 par moins 5 degrés (et non pas deux heures comme indiqués sur la boîte). Même si le mode intensif est le plus agréable (il éclaire fort et on voit très loin), il ne faut l’utiliser que, lorsque l’on peut recharger la batterie le soir même ou en urgence, au risque de se retrouver dans le noir. Le mode qui éclaire le moins dur une dizaine d’heures, ce qui est assez quand on part en itinérance. Il est quand même puissant, trop pour lire un livre par exemple. C’est une des raisons pour laquelle je pense que cette lampe est faite pour les professionnels, qui en ont une vraie utilité régulière et à l’extérieur, et pas pour le campeur occasionnel.
L’indice IPX4 signifie que la lampe est protégée contre les projections d’eau dans toutes les directions, suivant les normes internationales. Ce qui signifie que la lampe peut être mouillée avec de la pluie, mais qu’on ne peut pas faire de sport aquatique avec (canyon…). Le X signifie par contre qu’il n’y a pas de test de résistance à la poussière. Quand on voit le produit, on ne doute pas une seconde de l’étanchéité. Tous les câbles sont clippés et verrouillés. L’accès à la batterie se fait grâce à une clé située sur le bandeau, donc tout est bien étanche.
Cet accès n’est pas instinctif. J’ai passé du temps à chercher comment l’ouvrir. Une fois que l’on a compris le système (ou regarder le mode d’emploi, ce qui permet de gagner du temps), c’est très simple ! La batterie est cachée à l’arrière de la frontale, avec également le port pour le chargeur. C’est un chargeur universel de téléphone, qui est fourni. Même s’il n’est pas conseillé d’utiliser un autre chargeur que celui fourni par Peli, on peut facilement utiliser celui de sa tablette ou de son portable et optimiser le poids de notre sac. On ne peut pas trouver d’autres batteries comme celle-ci dans le commerce, c’est une batterie spéciale. On peut par contre en commander une de rechange sur le site de Peli. Il y a un indicateur lorsque l’on met la frontale en charge. Il n’est pas facile à comprendre, mais on peut le simplifier de la façon suivante : lorsque ça clignote, la frontale continue à charger (plus il y a de lumières qui clignotent, moins il y a de batterie dans la frontale). Lorsque les trois lumières bleues sont allumées, la frontale est prête à être utilisée.
La batterie se recharge plutôt lentement, en 3 heures environ (de totalement vide à totalement plein). Par contre, il n’y a pas de possibilité de rajouter des piles pour les séjours longs en itinérance et sans électricité. L’utilisation de cette frontale implique une prise de courant pour la recharger. Mais ceci apporte une touche écologique, en évitant d’utiliser des dizaines de piles par saison.
Peli assure cette lampe à vie contre la casse et les défauts de fabrication, cependant l’assurance ne couvre pas les ampoules et la pile.
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Mon avis
La lampe frontale 2780R de la marque Peli est un bonheur pour les professionnels de l’outdoor. C’est un vrai phare dans la nuit, facile à manipuler pour passer d’un mode à l’autre. Elle éclaire très loin et de façon très puissante, on peut très facilement apprécier des paysages de nuit. Elle est solide, waterproof et garantie à vie. Par contre, elle reste lourde et nécessite d’avoir l’électricité pour recharger très régulièrement la batterie. C’est donc un produit très spécialisé mais de très bonne qualité.
J’ai eu la chance de faire de ma passion mon travail. Tous les matins, je suis contente d’aller travailler. En même temps, mon travail consiste à vendre du rêve, et à emmener des petits groupes faire du chiens de traineau ou de la randonnée sur plusieurs jours !
Vous me trouverez plutôt dans les pays nordiques, du côté de la Finlande ou de l’Islande, où j’ai pas mal trainé. Mon camp de base est situé à Chamonix avec le Mont Blanc en terrain de jeu ! Mes projets sont d’aller m’installer au Canada pour quelques temps, et de profiter des montagnes la bas.
J’ai beaucoup vadrouillée à travers le monde, en choississant des modes de transport doux, avec une préference pour le vélo et la marche à pied. Prendre le temps de voyager permet de rencontrer les populations locales, de faire des rencontres inoubliables et de ne rien rater du paysage. Mes préférences me poussent vers l’Afrique, que j’apprécie particulièrement. Ce continent fait encore peur, donc n’est pas trop ouvert au tourisme de masse. Il y a donc plein de coin magnifique à découvrir loin des foules !
Une prochaine destination ? J’aimerai partir à la découverte des animaux d’afrique, donc plutôt aller du coté du Kenya. En Asie je voudrais découvrir la Birmanie avant que ca ne change trop et aller voir Bornéo avant que les cultures de palmier ne détruisent tout. Enfin en Amérique, je souhaiterai découvrir Cuba, avant que ca ne devienne un second Mexique.
Bref, je voudrais aller partout !