Test chaussures La Sportiva Primer Low Woman GTX

Les La Sportiva Primer Low Woman GTX sur le terrain

La Primer Low Woman GTX de la Sportiva est présentée comme polyvalente, allant aussi bien pour une randonnée classique que pour une excursion en montagne un peu plus rapide. Elle est à la pointe de la technologie, avec des constructions innovantes, pour toujours plus de confort, d’imperméabilité et de légèreté, et pour une longévité exemplaire. La Sportiva propose ce produit adapté à la clientèle cherchant des chaussures de Fast Hiking.

Lorsque l’on ouvre le colis et que l’on découvre la chaussure, la première impression est qu’elle est vraiment belle. Enfin une chaussure de randonnée qui a du look ! Un bleu foncé sobre, qui n’est pas salissant et qui passe partout, notamment pendant les voyages (aux Philippines tu es content de ne pas avoir des chaussures trop flash qui attirent l’attention). D’ailleurs ce modèle n’est disponible qu’en bleu.

Confort et protection de la chaussure 5/5

Les chaussures sont très confortables. Les essayer, ce sont les acheter et les garder. Dès le premier jour on se sent à l’aise. Pas besoin de les faire pendant des semaines, c’est un avantage ! Le pied rentre facilement dans la chaussure, les lacets partent vraiment du bas de la chaussure, et on peut facilement moduler le serrage. Le pied est très bien tenu, et la chaussure est assez rigide pour qu’on lui fasse confiance. La tige à l’arrière solidifie le tout. De plus, elles sont assez légères, on les oublie rapidement. Après plusieurs jours de trek, toujours pas d’ampoule, pas de frottement, pas de point sensible (pas de couture qui traine…), malgré l’humidité ambiante et les chaussettes basses.

Au niveau des températures, on peut les utiliser de +30 à 10°C. En dessus on a vite froid surtout si la journée est plutôt statique. On peut descendre jusqu’à 0°C si on est bien actif (courir en hiver est possible mais s’arrêter pour le casse croute est un peu limite !). Quand il fait chaud le pied respire bien et les chaussettes sont globalement sèches à la fin de la journée.
Question durabilité, il est difficile de se prononcer. Après un peu plus de trois semaines, elles sont dans un état parfait (heureusement !). Il n’y a pas de fil volage, l’amorti est parfait, les lacets ne sont pas effilés, l’avant n’est pas ouvert en deux au niveau de la pliure…

Semelle 5/5

La semelle a l’air costaud, avec tous les grips de taille conséquente. Le pare pierre est scindé en deux parties. La partie basse avant est très résistante, lié au fait que la semelle remonte et donne de la rigidité. Les parties supérieures latérales sont légèrement renforcées, mais sont beaucoup moins rigides que l’avant. Donc si on percute un rocher, il faut mieux ne prendre sur la partie avant basse que sur les parties latérales. Cependant ce point n’est pas un problème, je n’ai pas été embêtée pendant tous mes treks et randonnées.

En ce qui concerne l’amortie de la chaussure, La Sportiva utilise trois procédés : des semelles modulables Ortholites, des semelles Vibram et la technologie Impact Break System située au niveau du talon. Les semelles sont des Ortholite : elles sont à pores ouvertes, et garde mieux leur amortis que des chaussures classiques sur du long terme (à partir d’un an, 95% d’amortis pour ces semelles contre 70% pour des semelles classiques, Source http://www.hi-tec.com/fr/technology/461/semelle-intrieure-ortholite/). Elles éliminent également l’humidité. La semelle est Vibram, et le talon dispose du système Impact Break. Ces technologies permettent de réduire les impacts au sol en absorbant l’onde de choc.
Enfin la dernière technologie mise en place concerne les inter-semelles injectées avec de l’EVA. Les semelles se gonflent quand le pied se lève et s’écrase quand le pied se pose au sol. Encore une fois dans le but de mieux amortir et préserver les articulations de l’utilisateur.

Enfin une dernière technologie, relativement complexe à comprendre : le STB control. La définition donnée par Sportiva est la suivante : STB Control System™: l’empeigne enveloppe l’inter-semelle dans la partie médiane avec une fonction anti-torsion et, travaillant en synergie, assurent un chaussant confortable et stable. On peut en conclure que cette technologie sert à être plus stable sur les terrains glissants et techniques et à gagner en confort.

La semelle tient bien, spécialement dans les pentes herbeuses humides ou les chemins gras d’automne ou d’après mousson. On fait rapidement confiance à la chaussure, c’est agréable car on peut se focaliser sur autre chose (comment aller plus vite, comment améliorer la pose du pied, ou encore simplement le paysage !). On peut marcher autant sur de la terre que sur des rochers pointus, le ressenti est le même : il est confortable.

Maintien du pied et laçage 4/5

Les lacets sont ronds, du coup ils se défont. Pour prévenir, il faut directement faire des doubles nœuds. Les lacets prennent du jeu pendant la marche, donc à la pause de midi ou avant un passage technique, il ne faut pas hésiter à les resserrer un petit peu. Il est important de noter qu’il existe un autre modèle similaire chez La Sportiva qui dispose d’un système de fermeture rapide (modèle SYNTHESIS MID WOMAN GTX) et qui du coup ne présente pas ce problème.

Le pied tient bien dans la chaussure. Il y a assez de place pour éviter que les orteils ne tapent l’avant de la chaussure, notamment en descente, et elles sont assez serrées pour éviter les frottements et créer des ampoules.

Imperméabilité / respirabilité 5/5

La Primer Low Woman GTX de la Sportiva dispose de la technologie Gore-Tex Surround doublée de l’innovation Nano Cells. Le Gore-tex assure la respirabilité et l’imperméabilité de la chaussure, on peut aller jouer dans les flaques d’eau, dans la neige, courir sous la pluie, dans la boue, rien ne rentre dans la chaussure, à condition bien sur de ne pas dépasser la cheville. Pour aller plus loin dans la respirabilité, La Sportiva ajoute à son produit des cellules respirantes Nano Cells. Ces cellules sont présentes sur la totalité de la chaussure, elles éliminent l’humidité liée à la transpiration pendant l’effort. Nous avons donc un produit imperméable et respirant.
Sur le terrain, elles sont en effet parfaitement imperméables et respirantes. En plus des technologies, la languette est reliée au reste de la chaussure, pour ne pas laisser s’infiltrer l’eau, ni le sable fin. La transpiration est bien éliminée, après une journée de marche en pays chaud, mes pieds restent secs ! Si on décide de laver les chaussures ou après une bonne pluie tropicale (ou l’eau s’infiltre par la cheville), il faut environ 24 à 48h (tout dépend si on est en France ou aux Philippines !) pour qu’elles sèchent intégralement, en enlevant la semelle intérieure. C’est rapide.

svety74

J’ai eu la chance de faire de ma passion mon travail. Tous les matins, je suis contente d’aller travailler.  En même temps, mon travail consiste à vendre du rêve, et à emmener des petits groupes faire du chiens de traineau ou de la randonnée sur plusieurs jours !
Vous me trouverez plutôt dans les pays nordiques, du côté de la Finlande ou de l’Islande, où j’ai pas mal trainé. Mon camp de base est situé à Chamonix avec le Mont Blanc en terrain de jeu ! Mes projets sont d’aller m’installer au Canada pour quelques temps, et de profiter des montagnes la bas.
J’ai beaucoup vadrouillée à travers le monde, en choississant des modes de transport doux, avec une préference pour le vélo et la marche à pied. Prendre le temps de voyager permet de rencontrer les populations locales, de faire des rencontres inoubliables et de ne rien rater du paysage. Mes préférences me poussent vers l’Afrique, que j’apprécie particulièrement. Ce continent fait encore peur, donc n’est pas trop ouvert au tourisme de masse. Il y a donc plein de coin magnifique à découvrir loin des foules !
Une prochaine destination ? J’aimerai partir à la découverte des animaux d’afrique, donc plutôt aller du coté du Kenya. En Asie je voudrais découvrir la Birmanie avant que ca ne change trop et aller voir Bornéo avant que les cultures de palmier ne détruisent tout. Enfin en Amérique, je souhaiterai découvrir Cuba, avant que ca ne devienne un second Mexique.
Bref, je voudrais aller partout !