Test sac à dos Quechua Forclaz EasyFit 60 L

Aspect du sac: 3,5/5

• Look: 1/2

Le sac à dos possède un look assez classique des Forclaz de Quechua, relativement alpin avec néanmoins des poches de côté qui forment des boursouflures quand elles sont bien remplies. J’ai bien apprécié la couleur rouge assez pétante. Le sac reste bien stable. Il ne bave pas de partout et les sangle sont de la bonne longueur et ne traînent pas.

• Finition: 2,5/3

Les finitions du sac à dos sont assez bonnes. Les produits Quechua s’améliorent d’année en année pour un très bon rapport qualité prix. Au cours du trek, je n’ai pas eu de problèmes particuliers sur la fragilité de la toile ou des sangles.

Portage: 15,5/20

• Réglages du sac à dos: 2,5/3

Le sac à dos EasyFit 60, comme son nom l’indique, possède un système de réglage qui se règle automatique en fonction de la taille de l’individu. Je n’ai pas eu de problème avec le réglage et le sac était donc assez confortable. Le sac tombe bien sur les hanches et permet ensuite de l’ajuster avec les sangles que l’on tire à partir des hanches ce qui est assez pratiques concrètement à tous les autres sacs et permet d’ajuster le dos parfaitement.

Il y a également un système classique de réglage au torse. Au final, je n’ai pas eu à modifier beaucoup le réglage. Il se met très rapidement en place à son dos. C’est un plaisir.

• Confort: 7,5/10

Je l’ai testé avec un poids correct autour de 12 kg chaque jour. Je n’ai pas eu mal aux épaules ou au dos. Le sac peut donc parfaitement supporté cette charge. Le doc est très confortable avec une matière un peu matelassée. Deux fins tubes métalliques permettent de donner une stabilité suffisante au dos du sac à dos, ce qui permet de préserver le sac des charges.
La ceinture en mousse est assez large et très confortable. Elle se pose parfaitement sur les hanches.

Enfin, côté respirabilité, j’ai été assez surpris de voir que c’était assez positif. En voyant le sac, je pensais qu’il manquait un système de respiration comme on peut le voir sur d’autres modèles mais, au final, je n’ai pas transpiré plus que ça dans le dos malgré les 30° durant les premiers jours du trek.

• Organisation: 3/4

L’organisation du sac EasyFit 60 est assez classique mais très complète. Le volume principal est accessible par le haut et un par un zip frontal qui permet un accès facile à tout le contenu. Il y a ensuite une séparation amovible en zip pour la partie principale inférieure. Cette partie peut aisément intégrer la veste, un duvet compact ou encore un petit matelas autogonflant.
Le sac possède deux poches latérales zippées assez grandes dont une avec une sangle de serrage externe pour mettre une gourde par exemple, accessible directement de l’extérieur. Bien remplies, les poches déforment un peu l’esthétique du sac je trouve.

Sur le rabat du sac, on retrouve une poche extérieur zippée ainsi qu’un filet avec une sangle ajustable pour mettre par exemple les vêtements à sécher. Assez pratique. On pourrait aussi y mettre une veste ou un petit matelas. Sous la poche extérieure, on retrouve une autre plus petit pour mettre tous les éléments à garder au sec.
La ceinture est équipée d’une poche zippée dans lesquelle on peut ranger téléphone, petit appareil photo ou barres de céréales. Toujours pratique !

• Ratio poids/volume: 2,5/3

Le ratio poids/volume (1,6/60=0,026) est très bon.

Accessoires 3/5

Le sac possède deux portes piolets/bâtons à boucle avec deux systèmes de serrage rapide, ils sont plus adaptés à des piolets qu’à des bâtons surtout si ceux-ci sont équipés de rondelles.
Le sac dispose de cette ouverture latérale pour mettre une gourde, assez pratique.

Il y a bien sur les sangles de compression classiques. Le petit filet sur le rabat permet de mettre pas mal d’objets potentiels et le sac possède des boucles en dessous pouvant accueillir potentiellement des sangles (non comprises) pour mettre une tente ou un matelas. On retrouve enfin une raincover intégrée sous le sac. Pratique mais qui a montré ses limites de fragilité.

Guillaume Cromer

 J’ai débuté la randonnée avec mes parents dans la région du Steiermark en Autriche quand j’avais à peine 4 ou 5 ans. Mes parents m’ont donné le goût de la montagne chaque année où nous partions à St-Martin am Grimming une à deux fois par an. Après mes études à Strasbourg, j’ai décidé de tout arrêter pour faire le point et c’est la montagne qui m’a remontré la voie de ma carrière professionnelle. J’ai alors décidé de quitter l’Alsace et le massif des Vosges pour le Chablais puis les Hautes Alpes avec 2 ans d’études à Gap en "Développement Touristique en Zone de montagne". Pendant ces 2 années, je me suis fait plaisir avec de très nombreuses randonnées dans les Ecrins, dans le Queyras et vers l’Ubaye. J’ai ensuite décidé de partir sur une traversée en solitaire de l’Autriche en partant d’Italie et en arrivant au Zugspitze en Allemagne. Cette traversée m’a donné le goût des treks longues distances et de la solitude en montagne. A la fin de mes études à Gap, j’ai décidé de partir voir les plus hautes montagnes du monde au Népal dans le cadre de mon stage de fin d’études. 6 mois sur place pour développer un projet de tourisme solidaire et 64 jours de trek en touchant des yeux les 8000… 
Un an plus tard, je repartirais 6 mois, cette fois au Kirghizstan, pour un nouveau stage de fin d’études d’école de commerce sur un projet de tourisme communautaire développé là-bas. A moi les steppes, les Tien Shan et les treks à la fois pédestres mais aussi équestres. Pays magnifique mais bien trop méconnu!
Aujourd’hui, je suis consultant dans le tourisme ce qui me permet d’allier ma passion du voyage et de la montagne avec mon métier de tous les jours. J’en profite également pour organiser avec mes amis au moins un trek hivernal en raquettes et un trek estival à pied par an. Les derniers treks: Toubkal au Maroc, Pyrénées Orientales & Carlit, Traversée des Bauges, Vercors, Crêtes du Jura, GR5/GR54…
Et bien sûr les prochains projets…