Test Doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms

L’histoire de Rab commence en 1974 dans un grenier de Sheffield, UK. Rab, c’est le prénom de Mr Carrington, montagnard et aventurier qui commence par coudre son matériel personnel pour ses propres expéditions. La marque existe depuis 1981. C’est la première fois que je possède un équipement RAB même si je la connais de nom.

C’est une doudoune de la série Mythic qui m’est confiée : la Mythic Alpine Light Jacket en version femme. La caractéristique principale de cette série, qui va de la doudoune ultralight à la bonne grosse veste, est d’allier rembourrage en duvet d’oie aux endroits essentiels et rembourrage synthétique là où nous avons moins besoin de chaleur.

Il y a quelques années, j’avais testé une doudoune 3 saisons Helly Hansen très légère, la Mythic Alpine Ligt Jacket de chez RAB fait encore 80 g de moins, sera t-elle aussi efficace ?

Premières impressions sur la doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms

La doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms arrive très sobrement emballée, et immédiatement son poids-plume est flagrant. Elle ne pèse rien (241 g avec sa housse). J’avais hésité entre une taille S et M, j’ai pris M, je pourrai mettre une polaire dessous et garder toute ma liberté de mouvement sans être serrée, la taille S aurait suffi. J’ai choisi le coloris Orion blue. La veste est simple, en apparence. Un zip central YKK, une capuche bien enveloppante avec cordon élastique sans réglage, bas de manches élastiqués sans réglage, 2 vastes poches repose-mains zippées YKK, un cordon de serrage bas de veste.  RAB est inscrit en rouge sur le cœur, et on trouve le logo discret de la marque centré entre les omoplates. Le tissu extérieur ainsi que la doublure intérieure sont en polyamide recyclé 10 Pertex® Quantique. L’intérieur des poignets, les épaules, le cou et les côtés de la capuche ne sont pas rembourrés en duvet d’oie 900 FP hydrophobe comme le reste de la veste mais en PrimaLoft® Gold Actif+  pour une meilleure respirabilité.

La fabrication a l’air de bonne qualité. Les coutures des compartiments sont de la couleur extérieure, ce qui n’est pas du plus bel effet sur le rouge de la doublure intérieure mais cela a t-il une quelconque importance ?

La doudoune est très douce au toucher, que ce soit dedans ou dehors. Dans une des poches je trouve la housse de rangement, ne pesant que quelques grammes. Le volume de la veste rangée est minimaliste et cependant il y aurait possibilité de la compresser plus encore (sous peine d’abimer le duvet ?).

Et maintenant voyons sur le terrain si elle tient ses promesses en termes de thermicité, déperlance, effet coupe-vent, ergonomie/confort, durabilité.

La doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms sur le terrain

Ma doudoune fait partie de mon fond de sac et me sert beaucoup lors des arrêts prolongés lors de mes randos hivernales, pique-niques, ainsi que le soir lors de mes bivouacs en 3 saisons… Je l’ai d’abord testée sur quelques journées hivernales avec une température autour de zéro durant lesquelles je ne produisais qu’un effort très limité même si j’avais un sac journée sur le dos. Je l’ai ensuite emmenée sur une traversée du Jura en raquettes de 6 jours avec nuitées en gîte, puis déjà 3 semaines en Ecosse, où je voyage principalement en mode rando/ bivouac sauvage.

Ergonomie/confort

La douceur du tissu, les coudes préformés, la légèreté de la doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms la rendent extrêmement agréable à porter, et j’insiste sur le “extrêmement”. La capuche enveloppe bien la tête et les bords du visage sans serrer, et le col cache le menton et monte jusque sous la bouche sans la couvrir. Le dos descend plus bas que le devant et me couvre même les fesses en partie. C’est un modèle femme, la taille est cintrée. Comme elle est légèrement grande pour moi, je n’ai forcément aucune gêne dans mes mouvements, avec ou sans sac à dos.

Thermicité

Tous les soirs après m’être lavée sur mon lieu de bivouac, je passe un t-shirt coton et cette petite doudoune. Pour des températures autour de 10 degrés, cela me suffit. Le gain thermique est important. Je suis bluffée que si peu de poids et de volume puissent apporter autant de chaleur. Lors des pauses un peu longues en cours de journée, ce cocon me préserve d’un petit coup de froid ainsi que du vent (même si ce n’est pas un véritable coupe-vent). Donc sur ce critère, rien à redire, la doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms fait parfaitement le job.

Respirabilité/coupe-vent

Je n’ai pas pour habitude de me mettre en transpiration avec une doudoune sur le dos, aussi il m’est difficile de juger de la respirabilité, mais de ce que je peux en juger, dans des conditions vraiment froides, elle fera très bien l’affaire, avec ou sans gore-tex. Côté coupe-vent, j’en ai parlé, ce n’est pas sa fonction principale, mais elle protège tout de même bien des petites brises fraîches.

Déperlance

Le jour où je reçois la veste, j’ai l’opportunité d’aller marcher une heure sous un très fin crachin et je constate que la déperlance est au rendez-vous. En rentrant je pousse le test et mets mon avant-bras sous le robinet à jet moyen. Après 5 minutes chrono en main, je commence à avoir une sensation d’humidité à l’intérieur au niveau des coutures, ce qui ne me semble normal, ce n’est en aucun cas une veste imperméable. Ceci dit le tissu lui-même est réellement déperlant, l’humidité n’est rentrée qu’au niveau des coutures et après avoir secoué mon bras le tissu  était sec.

Durabilité

Même si la solidité du Ripstop est toujours étonnante, je n’ai aucune envie d’aller passer dans les ronces, ni même mes branches pour tester  la résistance des 10 deniers (c’est très fin) et prendre le risque d’endommager ce vêtement. Je reviendrai sur ce critère après plusieurs mois d’utilisation normale de la veste, cependant, après 30 jours, elle est comme neuve. Je tiens à préciser que je suis soigneuse avec mon matos.

Où acheter la doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms ?

Mon avis sur la doudoune RAB Mythic Alpine Light Jacket Wms

Nathalie

Après 16 ans passés dans l’industrie à rêver d’être dehors, m’y voila. Cela fait 18 ans que je suis accompagnatrice en montagne et que je partage mon temps entre cette activité et des voyages au long cours à vélo, à pied, à skis… Je suis également auteure.