GR®20 nord en Corse

6 jours de randonnée sur le GR®20 Nord en Corse dans une version allégée : le plaisir sans la souffrance. Récit de ce grand classique aux paysages féériques.



Focus Rando :GR®20 nord en Corse
6 jours +4 018 m/-4 191 m 63,5 km 3
Randonnée Ligne Camping, Gite d étape, et Hôtel
Europe,France Avion, Bateau, Bus, et Train
Montagne Juin, Juillet, et Septembre

Le GR®20, en Corse, est réputé le trek le plus difficile en Europe avec des pentes et des dénivelés aussi impressionnants que les paysages. Mais il est accessible quand même à de bons marcheurs. Ainsi, avec Decathlon Travel j’ai marché pendant 6 jours sur le GR®20 nord -le tronçon le plus dur du GR®20- dans une version guidée et allégée : transfert de bagages, étapes aménagées, nuitées réservées… Ça rend les choses nettement plus faciles pour apprécier cet itinéraire mythique tout en préservant sa magie.

Le GR®20 ? Oulala… Tout ce que que je n’ai pas entendu et lu sur cet itinéraire mythique, le GR le plus difficile d’Europe ! Suffisamment pour me rendre compte que c’est vraiment un gros morceau. Encore plus le tronçon nord, que j’ai parcouru dans le sens sud-nord, jugé le plus difficile et le plus ardu.

Un gros morceau sur le plan sportif, d’abord. Car le GR®20, sur le tronçon nord en tout cas, déroule ses splendeurs sur des sentiers caillouteux et rocheux au possible presque tout du long. Ainsi, chaque soir, même dans ma version allégée, j’ai l’impression d’avoir effectué le double de trajet que ce qu’indique mon GPS ! Me demandant s’il n’y a pas eu un bug quelque part… Les distances ou les dénivelés peuvent sembler modestes, mais le GR®20 est rude. Un gros morceau sur le plan logistique, aussi. Car les possibilités d’hébergement, que ce soit en dortoir dans les refuges ou sous tente dans les campings, sont limitées. Or, il y a du monde sur le GR®20 ! Il faut prendre les devants, réserver systématiquement partout et, si possible, longtemps à l’avance. Bref, je suis très content de m’en être remis à Decathlon Travel : certaines étapes jugées trop rudes pour le niveau 3 ont ainsi été écourtées par des transferts -en train, pour des raisons éthiques, lorsque c’est possible- ou aménagées lorsqu’elles sont trop difficiles techniquement. Voilà qui laisse intact le plaisir de la découverte du GR®20, la souffrance en moins. De fait, j’ai vraiment pris du plaisir à y randonner, admirer la montagne et la nature corses.

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Avec qui marcher sur le GR®20 ?

Ce reportage sur le GR®20 Nord guidé par un accompagnateur en montagne a été réalisé lors d’une randonnée de niveau 3 proposée par Decathlon Travel.  De l’alpinisme jusqu’au yoga en passant par le kite surf ou le tennis, et bien évidemment la randonnée, que ce soit en France ou à travers le monde, Decathlon Travel offre quantité d’opportunités sportives.

Decathlon Travel

Decathlon Travel sélectionne les meilleurs voyages sportifs et met en relation avec les experts locaux sélectionnés par ses soins. Son catalogue comporte ainsi une gamme très variée, à tous les prix et pour tous niveaux sportifs, que l’on soit seul, en famille ou qu’on souhaite voyager avec un groupe, pour deux jours, deux semaines ou plus.

De plus, Decathlon Travel s’engage pour un tourisme plus responsable en indiquant les émissions carbone de chaque aventure, en contribuant à la neutralité carbone mondiale, et en proposant une grande sélection de voyages à faible impact environnemental et accessibles en train.

J1 : autour de Vizzavona

+ 502 m / – 753 m 10,3 km Gîte de l’hôtel Monte d’Oro

En guise de préambule, les choses débutent en douceur avec une grande boucle pour cette première journée sur le GR®20 nord depuis le col de Vizzavona. Longeant une belle forêt, ici de hêtres face au monte d’Oro, on grimpe -un peu- vers le fort de Vaux à près de 1 200 m. Ou plutôt ce qu’il en reste, puisqu’il n’est plus que ruines. Peu de choses en tout cas, au regard de son rôle dans l’histoire corse. Plus loin, je fais connaissance au fur et à mesure avec la plupart des plantes qui tapissent la montagne corse. A commencer par l’immortelle, une fleur magique aux multiples propriétés, reine incontestée de la flore corse. Pour autant, pas question d’en cueillir : elle est protégée puisque, comme durant l’ensemble de la rando, nous marchons dans le parc naturel régional de Corse. Par moments, montent des effluves de thym, enivrantes. En même temps, je découvre l’importance de la vie pastorale sur l’île. Beaucoup de bergeries sont aujourd’hui délabrées, mais il en subsiste encore pas mal. Ici, celle de Tortettu, toujours en activité.

Même si nous ne sommes pas uniquement sur le GR®20 pour cette première journée, j’en ai vite une idée assez précise. Les gorges et les falaises de l’Agnone, une des plus belles rivières de Corse, se chargent de me l’apprendre. Car ça grimpe sec par endroits. Dans un hors-piste sympa, il me faut mettre les mains pour venir à bout d’un mur rocheux. J’adore ce prologue, cette mise en bouche.
Longeant le GR®20, le torrent aux eaux bleutées forme par moments de magnifiques vasques. Il suffit de s’écarter un tantinet du GR®20 nord pour les trouver, encore faut-il s’en donner la peine. C’est ainsi qu’on se retrouve, seuls, au bord de l’une de ces piscines naturelles en pleine montagne. Avant de déballer le pique-nique, baignade. Ça pique un peu, car l’eau est vraiment froide. Mais c’est tellement revigorant.

En redescendant vers la fameuse cascade des Anglais, qui attire pas mal de monde, on tombe sur d’autres belles piscines. Et plusieurs autres cascades aussi. Ensuite, le GR®20 nord plonge dans une descente bien raide. Avant de rejoindre la petite gare de Vizzavona, très mignonne, à l’entrée d’une vallée encaissée et pittoresque au possible.

J2 : Popaghja – Manganu

+ 812 m / – 291 m 11,71 km Bergerie de Manganu

Depuis les terribles crues de l’automne 2023, la vallée de la Restonica -d’où nous devions partir aujourd’hui pour ce trek sur le GR®20 nord- n’est plus accessible par la route. C’est donc de la maison forestière de Popaghja que nous élançons. Tranquillement, sur un chemin de ronde. A la différence des chemins muletiers, celui-ci est fait -par les militaires français- pour les cavaliers, donc sans grande difficulté. Voilà qui nous laisse l’occasion d’entendre les vocalises de la sittelle, un tout petit oiseau à peine plus gros qu’un moineau, mais au chant puissant et mélodieux. La sittelle niche dans les troncs morts de pin laricio, précisément la forêt que nous traversons, celle de Valdo Niellu. Et ça met du cœur à l’ouvrage. Encore qu’il n’y en pas trop besoin, ce matin.

En sortant de la forêt, direction le lac de Nino, où nous rejoindrons le GR®20 nord. Au menu : éboulis rocheux qu’on enjambe sous un beau soleil et grandes dalles de granite. Fastoche, ce matin. Mouillées, ces dalles se transforment sans doute en véritables patinoires. Heureusement, ce n’est pas le cas. La roche est souvent tapissée de genévrier nain, ou encore d’aulne nain, très odorant. Dans les anfractuosités poussent de petites fleurs blanches, délicates, l’immortelle des frimas. Des bleues aussi, des raiponces. Elles sentent particulièrement bon, mais il faut mettre le nez dessus pour s’en rendre compte ! A mi-pente, à un peu plus de 1 400 m, apparaît une jolie bergerie, celle de Colga, devenue une cabane non gardée, au cœur d’un vaste cirque glaciaire. D’ailleurs, on voit bien la moraine, tout en distinguant encore les stries laissées par le glacier sur les dalles rocheuses.

Sur le coup de midi, depuis la crête, apparaît le lac de Nino. Superbe, dans son grand cirque, à un peu plus de 1 700 m sur ce plateau du Camputile. Le tapis vert qui lui sert d’écrin est recouvert d’arabesques : les pozzines. Ce sont d’étroits cours d’eau, en fait le très lointain souvenir d’un lac plus important, qui constituent un riche et étonnant écosystème. Marchant -pieds nus sur ces tourbes délicates et fragiles- le long d’une de ces pozzines, j’y verrai ainsi une truite fario ! Derrière nous, la « grande barrière » avec tous ses sommets à plus de 2 000, et bien sûr le monte Cinto : quel décor ! Pour couronner le tout, un milan royal plane pas très loin au-dessus de nos têtes. C’est ici que le Tavignano prend sa source.

Au-delà, changement de décor radical sur l’autre versant. D’abord une petite halte sympa à la charmante bergerie de Vaccaghja. Depuis ses hauteurs, j’admire la plaine de la Bocca d’Acqua Ciarnente où court le GR®20 nord, presque rectiligne. Sans doute est-il pressé d’arriver plus loin, à la bergerie de Mangano qui est notre étape ce soir. J’y dors sous tente, et j’adore ça ! Je serai au frais : la bergerie est située à 1 600 m, dans un escarpement au fond d’un très joli cirque. Et, ce soir, perché sur un rocher, j’ai ainsi droit au plus beau coucher de soleil que j’ai vu depuis longtemps.

J3 : Manganu – Castel de Vergio

+ 545 m / – 724 m 15,6 km Gîte de l’hôtel Castel de Vergio

A la bergerie de Manganu, il n’est pas encore 6h30, pourtant nous sommes parmi les derniers à quitter les lieux… Édifiant ! Retour vers le plateau du Camputile, par le GR®20 nord pour un petit moment. Puis, direction les hauteurs du lac de Nino, par le chemin des écoliers. En clair, du hors-piste. Et, du coup, plus personne, comme à chaque fois que l’on s’écarte un tant soit peu du GR®20.

On traverse des plateaux d’estive de toute beauté, en-dessous de la Cimatella, dans le massif du Ritondu. Certes, les genévriers et autres genêts aux pointes aussi acérées que des oursins griffent jambes et mollets plus souvent qu’à leur tour, mais qu’importe ! Au sommet, la récompense est une superbe vue. On s’installe sur une grande dalle de pierre pour admirer le lac Nino avec en arrière-plan la Grande Barrière. Un panorama incomparable. Le silence s’installe, tout le monde est sensible à la beauté des lieux. Une grande sérénité me gagne. S’il y a un lieu où l’on se sent proche de l’âme corse, c’est bien ici. Difficile de s’arracher à sa contemplation.

Après cela, changement de versant. Face à nous, au loin, les montagnes qui dominent le golfe de Porto, et à gauche, dans la brume, le golfe de Sagone. On rejoint à nouveau le GR®20 nord en ligne de crête, puis descente dans une belle forêt de hêtres. Tout près d’une petite chapelle postée sur un col, nous trouvons notre salle à manger pour le pique-nique, face aux montagnes : fabuleuse ! La rando se termine avec facilité : la descente, puis un nouveau chemin de ronde -donc plutôt plat et aisé- dans la grande forêt Valdu Nielu, avec ses immenses pins laricii. Leurs troncs sont très recherchés, hier pour les mâts de bateau et, aujourd’hui encore, pour les bois de charpente.

J4 : Castel de Vergio – Bergerie de Ballone

+ 876 m / – 819 m 13,7 km Bergerie de Ballone

Encore une journée qui commence joliment, sur un chemin de ronde comme de juste. Une mise en jambe sympa ; ça ne dure pas, bien sûr, mais ça fait plaisir! Suffisamment pour croiser un autre grand sentier de rando corse, le Mare a Mare, dans sa portion nord. Un peu plus haut, on tombe sur la bergerie des Radule, particulièrement avenante et accueillante. Non seulement elle propose pas mal de bonnes choses à manger -et on ne se fait pas prier pour y goûter- mais le site est admirable. Comme pour se faire pardonner, on allonge l’itinéraire d’une dizaine de minutes avec une petite infidélité au GR®20 nord, histoire d’admirer une belle cascade. Et elle vaut le coup, de fait !

Ensuite, le sentier grimpe raide pour rejoindre le GR®20 devant une grande passerelle. On le retrouve très brièvement, près du torrent. Un endroit très fréquenté, où nombre de marcheurs vont se rafraîchir. Mais on l’ignore. Le ciel se fait plutôt menaçant. Aussi, on préfère un ancien tracé de ce même GR®20 qui emprunte un vieux sentier de transhumance, sans doute même le plus ancien de Corse, allant de la vallée de Niolo jusqu’à Galeria. Une simple mais émouvante croix de bois évoque un drame de la montagne survenu en 1883, justement lors d’une transhumance. A l’époque, elle durait une bonne dizaine de jours. Devant cette croix, on bifurque pour couper au plus court. Plus question d’aller jusqu’au refuge de Ciottulu di Mori, près de la source du Golo, à près de 2 000 m : les orages menacent.

Près d’un groupe de hauts et spectaculaires rochers, on attaque droit dans la pente. Les choses se passent plutôt bien, jusqu’au col, la Bocca di Foggiale. Passée la crête, elles prennent une tout autre tournure sur l’autre versant. Car la descente vers la vallée du Melari est aussi raide que malaisée, dans des roches délitées et tourmentées. Plus souvent qu’à mon tour, j’expérimente la position de l’araignée : face à la pente, les quatre pattes posées sur la roche. Une technique pas très glorieuse, mais rassurante…
Après le pique-nique, pris au bas d’une cascade -évidemment- au bord d’une vasque impossible à déceler depuis le sentier, le rythme s’accélère sacrément. Si les orages nous surprennent, les trois ou quatre passage de torrents qui nous attendent plus bas, dans la forêt, vont être franchement dangereux. Plus question de lambiner ! Vaut mieux prévenir que guérir, et nous arrivons secs ou presque, en tout cas sans encombre à la bergerie de Ballone. Au bord d’un ruisseau escarpé, l’endroit est loin de tout, mimi comme tout, d’un calme saisissant. De toute manière, ma tente se trouve franchement à l’écart : j’adore !

J5 : Bergerie de Ballone – Calasima

+ 561 m / – 882 m 7,85 km Gîte du Chalet d’Asco

Ce matin, l’itinéraire nous fait encore traverser des torrents. A sec. Mais encombrés par d’immenses troncs d’arbres, déracinés par la force des crues. Voilà qui donne une idée de leur violence, un salutaire rappel à l’ordre s’il en était besoin. En tout cas, cette journée -une petite avant une grosse- sera entièrement hors GR®20. Et donc sans personne d’autre. Souvent, les randonneurs se plaignent de voir le GR®20 trop fréquenté mais il suffit de s’en écarter pour régler la question. Nous, nous montons dans la forêt, tournant le dos à la Grande Barrière, magnifique dans la lumière du matin. En sortant des bois, nous attendent quelques sentiers de bergers, à peine tracés, souvent obstrués par la végétation. En chemin, on trouve d’ailleurs les restes d’importantes bergeries. C’est de la navigation à vue, le plus souvent droit dans la pente, dans le massif du Cintu. Arrivés vers la crête, plane un bel oiseau au-dessus de nos têtes : un gypaète barbu, le plus grand volatile d’Europe. Un spectacle rare. Il n’y a en effet guère qu’une dizaine de couples dans toute l’île.

Notre petit groupe s’arrête juste au-pied du monte Albanu, à 2 018 m. Sans chercher à y grimper, non juste pour apprécier le panorama. A commencer par la Punta Minuta, à 2 556 m, derrière laquelle s’ouvre le cirque de la Solitude, pendant longtemps l’étape la plus redoutable du GR®20. Aujourd’hui, après un terrible accident, le GR®20 n’y passe plus. Dans la descente, quelques oiseaux vocalisent à tout va, sans qu’on puisse les identifier : en tout cas, leurs trilles me donnent du cœur à l’ouvrage ! Plus loin, quelques vaches nous regardent passer d’un air indifférent. Puis une laie détale juste devant nous, suivie de près par 7 ou 8 marcassins. On s’installe au bord d’une piscine naturelle, cette fois sous l’œil curieux d’un petit troupeau de chèvres.
Par d’anciens chemins muletiers, commence ensuite la longue descente vers Calasima, le plus haut village de Corse, à une altitude de 1 100 m. N’étaient toutes ces plantes qui piquent plus les unes que les autres, ce serait une partie de plaisir…

J6 : Asco – Sommet de la Muvrella

+ 722 m / – 722 m 4,4 km

La plus grosse et plus difficile journée de toute la rando sur le GR®20, le point d’orgue. Une journée que j’appréhende aussi. L’ascension vers le sommet de la Muvrella, depuis la petite station de ski d’Asco, promet d’être mémorable. En fait, c’est surtout la descente que je crains, lorsqu’il faudra affronter le vide. Bon, on verra bien le moment venu… Idem pour mes camarades. Hier soir, je sentais poindre un peu d’hésitation mais ce n’est plus du tout le cas ce matin. Les troupes sont bien décidées.

En guise d’échauffement, à peu près une centaine de m sur une route forestière et c’est parti ! Le ton est donné : on monte droit dans la pente, sous le couvert de magnifiques pins laricio, entre rochers et racines enchevêtrées. Après la forêt, la roche. Plus question d’utiliser les bâtons. On s’élève vite, tant la pente est forte. En moins d’une demi-heure, quelque 200 m de montée déjà ! Tout comme le reste du groupe, où règne une franche bonne humeur, je suis bien, en pleine forme. Il ne fait pas encore très chaud, les conditions sont franchement idéales. Ensuite, c’est quasiment de l’escalade, facile certes, mais il faut mettre les mains en permanence. La montée jusqu’au col est ainsi assez vite avalée, sans coup férir. Là, à 2 000 m ou presque, une bonne pause. Ne serait-ce que pour jouir du panorama : à gauche le monte Cinto, dont les flancs sont striés par de larges névés, puis la Punta Minuta, le col Perdu qui commande l’entrée de la vallée de la Solitude. Au loin, les falaises rouges du golfe de Porto et la mer. A nos pieds, la vallée du Fango qui remonte de la ville de Galeria.

Et maintenant ? Ben, tant qu’à faire, autant continuer jusqu’au sommet de la Muvrella, le sommet de la bufflonne, à 2 148 m ! Et ce n’est pas plus compliqué que ça, même s’il faut beaucoup improviser. En haut, devant la croix ornée d’une corne de buffle stylisée qui coiffe le sommet, s’ouvre une vue à 360° : jusqu’à la baie de Calvi, dont la plage est plus longue que celle de Copacabana. Sublime, franchement. La descente -tout comme le sera celle jusqu’en bas, à la station d’Asco car nous faisons un aller-retour- est un peu plus… laborieuse. Mais, même pas peur ! De retour au col, pendant que nous avalons le pique-nique, un autre vautour gypaète nous survole, suivant la ligne de crête. Majestueux. Incroyable, la distance qu’il peut parcourir en planant, sans donner un seul coup d’aile !

En guise de souvenir de mon GR®20, c’est son image dans ce décor féerique que je garde gravée dans ma mémoire.

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