3 jours à vélo électrique d’Aix-les-Bains à Annecy

3 jours à vélo électrique d’Aix-les-Bains à Annecy. J'ai sillonné les routes le long du lac du Bourget, à travers le massif des Bauges jusqu'à Annecy.

Focus Rando :3 jours à vélo électrique d’Aix-les-Bains à Annecy
3 jours +2800 m/-2650 m 2
Vélo & VTT Ligne Hôtel
Montagne Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre, et Octobre

J’ai fait une superbe rando à vélo électrique d’Aix-Les-Bains à Annecy. Trois jours à sillonner les Alpes sur les petites routes de campagne d’un beau lac à l’autre, entre vignes et montagnes. Sur mon vélo à assistance électrique -c’est moins fatigant que le vélo traditionnel mais il faut quand même pédaler !- j’ai pleinement profité des paysages à la fois variés et beaux.

La dolce vita, ce serait pas mal aussi. Au sortir d’Aix-les-Bains, où débute ma petite traversée des Alpes à vélo électrique, le lac du Bourget est bien trop tentant. Sous ce beau soleil, les eaux turquoise invitent à la baignade. Bien que la saison estivale n’a pas encore commencé, il y a déjà bien du monde à faire trempette. Mais, pour moi, c’est partie remise. La montagne nous appelle, moi et mon beau vélo à assistance électrique. Les premiers tours de roue sur cette magnifique piste qui épouse les contours du lac me rendent euphorique. Bien sûr, c’est plat et l’assistance électrique rend les choses tellement faciles. Je suis sûr que les trois jours qui vont suivre seront une véritable partie de plaisir.

Première escale à Chambéry, où l’on prend le temps de découvrir la vielle ville. Après un arrêt-photo devant le monument emblématique qu’est la célèbre fontaine des Éléphants, direction le vignoble savoyard. Entre les coteaux, notre petit groupe circule sur de pittoresques petites routes de campagne. Elles nous font découvrir de bien jolis villages, dont le nom de l’un ou l’autre sonne familièrement aux oreilles des amateurs de vins de Savoie. Comme Chignin, par exemple. Mais pas question de dégustation !

Avec les voyages à vélo, les décors changent rapidement

Avec les voyages à vélo, les décors et les ambiances changent rapidement, beaucoup plus qu’à pied. Vers la fin de l’après-midi commence notre incursion dans le superbe massif des Bauges. Du coup, les choses se corsent un peu. C’est à dire que la pente est, comment dire, plus pentue. Qu’à cela ne tienne, je vais grimper dans les tours… de l’assistance électrique. Après tout, autant en profiter, non ?

Dans les Bauges, les paysages sont plus verdoyants, les hameaux plus typiques. D’emblée, le massif me plaît. J’admire d’un œil conquis les jolies ondulations qui tapissent le décor. De l’autre, je surveille de plus en plus souvent le niveau de ma batterie : les petites barres ont une fâcheuse tendance à disparaître un tantinet trop vite à mon goût. Jusqu’au moment où il n’y en a plus du tout. En pleine montée, évidemment !

En fait, je ne me trouve plus qu’à un km ou deux du col. Sans assistance électrique, comme je ne tarde pas à en faire l’expérience, le vélo me paraît sacrément lourd. Heureusement qu’il s’agissait de la toute dernière montée. Voilà qui me servira de leçon. Désormais, promis-juré, je serai moins fainéant et ménagerai plus la batterie.

D’autant que cette deuxième journée s’annonce bien chargée. Même si elle démarre tout en douceur près d’un village perdu, autour du joli petit lac de la Thuile. Tout ici respire la quiétude. Un sentiment qu’éprouve chacun de nous : personne ne songe à forcer l’allure. Puis direction le col de Marocaz, à un peu plus de 950 d’altitude. C’est un petit col sympa, auquel mènent plusieurs routes… que personne d’autre que nous ne connaît apparemment.

La route qui plonge vers la combe de Savoie et la vallée de l’Isère est tout simplement superbe. Étroite, sinueuse à souhait, c’est un régal. Tout comme mes camarades, je m’arrête à plusieurs reprises pour prendre quelques photos. Ou tout simplement profiter de la vue, des senteurs de la nature qui s’éveille à l’été. Parvenu en bas, près du village du Cruet, je retrouve le vignoble. Pas pour très longtemps. Trois ou quatre villages plus loin, avec en ligne de mire la Dent d’Arclusaz -une crête rocheuse reconnaissable de loin-, nous reprenons le chemin des Bauges. Un massif que j’apprécie décidément de plus en plus. Ce n’est sans doute pas par hasard qu’une grande partie en est classée parc naturel régional.

En tout cas, la montée vers le col de Tamié est plaisante. En plusieurs vagues, un groupe de jeunes compétiteurs cyclistes à l’entraînement nous dépasse. Presque tous nous encouragent aimablement. Malgré mon assistance électrique, que je ne sollicite pas exagérément certes, ils sont autrement plus rapides que moi. Qu’importe, la vie est belle !

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Un bouquet de paysages somptueux que je découvre à vélo électrique

A quelques encâblures du col se dresse l’abbaye de Tamié, fondé au XIIe s. La plupart des bâtiments de ce vaste et imposant monastère cistercien, entouré par les montagnes, ne se visite pas. Ils accueillent une importante communauté de moines et, occasionnellement, des pèlerins en retraite. Les lieux dégagent une telle impression de sérénité que je m’en suis arraché à regret. J’en suis reparti avec le fromage confectionné ici, la spécialité de l’abbaye.

Le lendemain, c’est encore un bouquet de paysages somptueux que je découvre à vélo électrique. A commencer par la montée, depuis Faverges, vers le col de l’Epine, à 947 m. Une fois de plus, la route est très belle, le décor aussi admirable qu’apaisant. Je ne m’en lasse pas. Ici, au pied du mont Charvin, on bascule dans le massif des Aravis.

Puis c’est la descente vers Thones, la capitale du reblochon, le plus connu des fromages de Savoie. Le crochet n’est pas prévu par le roadbook, mais c’est l’avantage du circuit en liberté de pouvoir choisir son itinéraire. Or, il se trouve que j’aime bien le reblochon et je ferai donc un arrêt à la coopérative à la sortie du village.

La virée m’emmène ensuite vers Annecy, notre destination finale, via Menthon, au pied de son superbe château. Les derniers kilomètres s’effectuent au bord du lac, magnifique dans son écrin de verdure. Ici aussi les eaux sont bien tentantes. Et cette fois, je n’hésite plus à y piquer une tête.

Informations pratiques

Allibert Trekking, avec qui j’ai réalisé ce trek à vélo, propose toute une sélection de voyages à vélo en France et dans le monde en formule « liberté ». Il organise notamment la grande traversée des Alpes de Thonon à Nice en quatre tronçons, d’une durée de 5 à 7 jours chacun, que l’on peut combiner entre eux. Allibert, qui est l’un des rares voyagistes à proposer le vélo à assistance électrique (en option) fournit l’hébergement avec petit déjeuner, l’itinéraire avec tracé GPS, le transfert de bagages.

Ce reportage a été réalisé sur la seconde partie intitulée « entre Chambéry et Gap », d’une durée de 6 jours.

Savoie Mont Blanc, le site officiel du tourisme en Savoie et Haute-Savoie a réalisé une appli vélo gratuite (Google play et Apple store) qui propose une sélection d’itinéraires à vélo pour les sportifs et les familles ainsi que de nombreux services pratiques.

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