Des falaises vertigineuses et des plaines à perte de vue, des rochers sculptés par l’éternité : le Hoggar est sans aucun doute la partie la plus magique du Sahara en Algérie. Et Allah sait s’il y en a beaucoup ! De bivouac en bivouac, j’y ai marché avec Abaraka Explore pendant 8 jours complets : un trek enchanteur où je me suis plongé dans une nature exceptionnelle, celle du matin du monde.
Rien ne prépare au Hoggar. Pourtant, avec ce 3ème trek dans le Sahara algérien, je pensais être prêt, savoir à quoi m’attendre. Eh bien, non : car le Hoggar est encore plus fabuleux que je ne le pensais ! Un éblouissement de chaque instant, du premier au dernier jour. Les paysages changent souvent, même à pied, parfois même d’une heure à l’autre. Les surprises sont au rendez-vous. De celles qui me laissent bouche-bée au détour d’un rocher. Là, c’est une vue éblouissante sur un panorama somptueux, s’étendant jusqu’à l’horizon. Plus loin une rivière enchâssée dans un canyon verdoyant. Ou encore d’étonnantes gravures rupestres datant de plusieurs milliers d’années. Je ne me lasserai jamais de tout cela.
En complément de ce reportage, lisez aussi le récit de Grégory de sa randonnée dans le Hoggar de l'Atakor à la Taessa.
1er jour, entrée dans l’Ahaggar
+ 298 m / – 261 m 7,5 kmPour notre petite troupe, les choses débutent à Tamanrasset. Les habitués disent simplement Tam’. Après une courte mais confortable nuit dans le gîte d’Abaraka Explore, direction le désert. L’entrée en matière ne tarde pas : quelques km seulement de goudron, puis la piste caillouteuse. Les 4×4, ceux que nous retrouverons chaque soir au bivouac, nous amènent à pied d’œuvre en s’enfonçant dans le parc culturel de l’Ahaggar. Un parc immense, qui englobe tout le Hoggar, d’une incroyable richesse. J’en découvre quelques aspects au poste de surveillance de Tagmart-Fougani, qui abrite une petite expo de présentation de ce qui était à l’origine uniquement parc naturel.
Notamment sur la vie animalière. Je tombe des nues en apprenant qu’ici, outre le mouflon, le chacal et le fennec, on trouve des guépards ! Et, bien sûr, pas mal d’oiseaux : busard, fauvette et cigogne ou encore aigle du désert. A défaut de voir la plupart de ces animaux -pour cela, il aurait fallu être beaucoup plus discrets !- j’en trouverai cependant des traces. Dans le sable mou d’un oued, voici des empreintes de loup, de lièvre aussi.
Souvent, on tombe sur des souvenirs du passage de Touaregs. Les nomades du désert ne sont guère visibles, mais bel et bien présents. D’ailleurs, durant ce trek, nous marchons beaucoup sur d’anciennes pistes chamelières. En ce premier jour de marche, voilà qui nous fait découvrir les vestiges d’une très ancienne mosquée, la zaouia de Dag Rali. Elle date sans doute des premiers temps de l’islamisation. Seulement quelques pierres posées les unes sur les autres, témoins d’une époque où cette piste était un axe stratégique dans le désert. Et la mosquée sert toujours de nos jours.
Le bivouac, qui arrive vite, se passe au fond d’un canyon abrité du vent. Tant mieux, car le désert est bien plus frais que dans mon souvenir. Normal, le trek débute sur un haut-plateau, à plus de 2 000 m. Et, tout comme mes camarades, je suis plutôt content de la délicate attention que nous réserve Abakara Explore : nous dormons sous tente, durant tout le trek. Personne ne se fait prier. Les milliers d’étoiles du ciel saharien, nous les contemplons durant le dîner et la soirée. Pour ensuite dormir bien au chaud.
2e jour, ascension du Tahat
+ 1308 m / – 1119 m 13,9 kmAprès une première nuit dans le désert, avec ses silences et ses odeurs, le trek commence pour de vrai aujourd’hui. Avec du lourd : l’ascension du Tahat, le sommet le plus élevé d’Algérie. Bon, d’accord, moins de 3 000m, mais quand même ! En tout cas, le décor est superbe. En ligne de mire, en guise d’entame, l’Ilamane : un très gros caillou qui s’élance vers le ciel. Sa silhouette gracieuse pointe à 2 739 m : j’adore cette montagne. Le Tahat se dissimule derrière.
On progresse d’abord dans le lit d’un oued, qui s’appelle aussi Ilaman (mais sans le “e”), jusqu’en milieu de matinée. Pour attaquer la montée dans un paysage lunaire. Un chaos de roches volcaniques, impressionnantes, surtout vues d’en-dessous. Bien difficile d’y trouver quelque chose qui ressemble un tant soit peu à un sentier. Pourtant, à l’heure du pique-nique, nous sommes déjà aux deux-tiers du sommet. Et notre salle à manger offre une vue saisissante. Avec au premier plan, la montagne Ilamane. Comme souvent, un moula-moula vient se poser tout à côté de nous. Le sympathique petit oiseau -un traquet à tête blanche- est censé veiller sur les voyageurs. Il a l’air de nous dire que nous sommes sur la bonne voie ! Mais il ne prétend pas que ce sera facile… De fait, je galère pas mal.
En haut, outre la satisfaction d’avoir gravi le sommet le plus élevé d’Algérie avec ses 2 918 m, nous attend une caisse en fer. Elle contient le livre d’or et un drapeau algérien, pour la photo-souvenir. Avant de repartir, j’admire le panorama. A l’est, et presque aussi haut, le plateau de l’Assekrem : notre but de demain soir. Qui me paraît très, très éloigné. En attendant, la descente sur l’autre versant du Tahat n’est pas beaucoup plus aisée que la montée. Même si, dans un premier temps, la fière silhouette de l’Ilamane me met du cœur à l’ouvrage. Ensuite, deux gros mamelons nous serviront de décor, tout comme pour le bivouac.
Les tentes sont plantées à un peu plus de 2 250 m, le vent fouette dur. Dans la nuit, j’entends hurler des loups. Et pas très, très loin du campement.
3e jour, jusqu’à l’Assekrem
+ 807 m / – 529 m 13,3 kmLa journée commence joliment : à quelques centaines de m du campement, de belles gravures rupestres au bord d’un oued. Elles datent du néolithique : un lion, des girafes, un cheval… Dire qu’elles ont été tracées voici peut-être quelques millénaires ! Ce sont les premières que je vois durant ce séjour, l’émotion m’étreint. A voir leur expression, mes camarades de rando partagent ce sentiment. Autre témoin d’un lointain passé, plus tard dans la matinée, un large et haut tumulus. Un amoncellement de pierres sous lesquelles ont été ensevelis, au fil des siècles, nombre de nomades.
La progression vers le plateau de l’Assekrem se fait sans encombre. La marche est facile, avec de courtes montées et descentes dans une vaste plaine faite de roches volcaniques. De part et d’autre, quelques mamelons jalonnent le décor, inhospitalier au possible. Plus loin, des chaînes montagneuses. Et, plus que jamais, l’impression d’être seuls au monde.
Tout ceci change en arrivant à l’Assekrem. Le plateau grimpe d’abord en pente douce, puis de plus en plus fortement. Les roches sont maintenant plus hautes, bien plus spectaculaires. Et la civilisation reprend ses droits : plusieurs constructions apparaissent. D’abord un poste militaire, puis le refuge, situé en contrebas de l’ermitage du père Charles de Foucauld, qui vécut ici quelques mois en 1911. Une piste permet aux 4×4 d’y accéder : une bonne 30aine de véhicules sont garés tout autour. L'Assekrem, on vient ici pour admirer le coucher -et le lever- de soleil dans un décor fabuleux ! Son nom signifie « arrête-toi et regarde ». L’un des religieux qui veillent sur l’ermitage nous explique gentiment où se trouvent les meilleurs spots. Las, ce soir la lumière est laiteuse et les clichés ne seront pas mes meilleurs. Mais ces images resteront gravées dans ma mémoire, à jamais.
4e jour, l’armée de pierre
+ 476 m / – 855 m 16,59 kmLe Hoggar est féerique dans la lumière du matin. Elle révèle, souligne les pierres ocres aux formes torturées, tantôt arrondies et tantôt effilées, qui, tels de gigantesques doigts, pointent vers le ciel. A perte de vue. Dans la fraîcheur du matin -car nous sommes toujours à près de 2 500 m-, nous descendons sur l’autre versant de l’Assekrem. En utilisant un sentier empierré, celui construit par les « marabouts », en l’occurrence les religieux entretenant l’ermitage au fil des ans. Destiné à être emprunté par les ânes, il déroule ses méandres en pente douce vers le bas de la montagne. D’ailleurs, nous en croisons, des ânes. Sans doute des animaux sauvages, sans propriétaire, qui nous regardent passer sans manifester beaucoup d’intérêt. En face, une haute montagne, le Talgit. Puis, la vallée s’ouvre sous nos yeux : large, impressionnante. Çà et là, elle se hérisse de pointes et sommets plus ou moins acérés. Suffisamment différents pour maintenir l’attention tout au long de la marche.
Dans l’après-midi, surgit un tableau étonnant : des concrétions de grès ocre qui barrent l’horizon, le mont Im Adouazen. Érodées par les millénaires, ses roches sont devenues de graciles silhouettes s’élevant dans le ciel. Telle une gigantesque armée de pierre, fantomatique et invincible, sculptée par un Picasso du désert. Spectaculaire ! A la fois étonnés et subjugués, on s’attarde un moment ici. L’endroit a quelque chose de magique.
En fin d’après-midi, nous passons un fort joli col, celui de Tihintaghtim, à 2 330 m . Entre deux sommets, il est large, évasé, exactement tel que les manuels de géographie pour enfants représentent un col. A ceci près que le décor, d’un côté comme de l’autre, mérite amplement la carte postale ! La piste qui y mène et le franchit, a été aménagée de main d’homme. Un sacré boulot, me dis-je, en redescendant vers l’oued du même nom, où nous attend le campement.
5e jour, rencontre avec des chameliers
+ 493 m / – 689 m 19,9 kmLes débuts de journée se suivent et se ressemblent. En marchant dans le cours d’un oued, évidemment. Avec une différence à partir d’aujourd’hui : l’essentiel de l’itinéraire est maintenant plat, ou presque. Ce qui ne signifie pas manquer d’intérêt pour autant, loin de là, comme je vais rapidement le constater.
Nous ne sommes pas en chemin depuis bien longtemps que nous croisons des chameliers. Plutôt des Touaregs éleveurs de dromadaires. Ils promènent une demi-douzaine de bêtes -les unes sellées et les autres bâtées- histoire de les habituer à l’homme. Les Touaregs s’arrêtent, descendent de leurs montures joliment harnachées. Faute de pouvoir se parler, on échange quelques sourires, avant de chacun reprendre sa route. Dans la journée, on verra bien d’autres dromadaires encore, paissant dans le désert, près d’un haut volcan noir. Deux troupeaux en fait, pas très éloignés les uns des autres, mais qui ne se mélangent absolument pas : les mâles dominants veillent sévèrement sur leurs ouailles pour que cela ne se produise pas.
Voici qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Un filet d’eau, parfois un plus large mais guère plus qu’une longue flaque s’étirant au pied d’un éboulis rocheux. Il y a même des têtards. Je l’ai mis sur le compte des étonnements que réserve le Hoggar, sans chercher plus avant. C’est tellement inattendu si près de l’étendue de pierraille qu’on vient de traverser ! Des km d’étendues désertiques. Au loin, les silhouettes du mont Tahat et de l’Assekrem accrochent le regard.
Mais ce ruisseau est le prélude d’une kyrielle de divines surprises. La première est une vraie guelta, celle de Tilacil, un petit étang enchâssé dans des roches balsatiques. Sublime. Puis, dans l’après-midi, un endroit extraordinaire, franchement : Issakarassene. Pareil, au beau milieu de nulle part, une faille dans la roche, de la lave solidifiée. Elle ouvre un profond canyon où coule la vie, où coule l’eau. Mirage ou miracle ? Il y a là une cascade, haute de plusieurs mètres. Plusieurs sources viennent alimenter une série de bassins creusés entre les falaises escarpées. En haut, vision étonnante dans un tel environnement, un héron cendré contemple la scène. Puis, nous allons marcher en bas, au ras de l’eau, suivre le fil de la rivière. Une deuxième cascade apparaît encore. Cette zone tout entière est, elle aussi, protégée au titre des zones humides par la convention de Ramsar. Et c’est ici, dans cet endroit paradisiaque, que nous plantons les tentes. Un vrai décor de film, avec même des palmiers !
6e jour, d’immenses vastitudes
+ 563 m / – 747 m 18,2 kmA force, je devrais finir par le savoir : ici, rien ne se passe jamais comme je m’y attends. Ce matin, le début de la marche laisse présager quelques heures très semblables les unes aux autres. Pas du tout ! On bifurque pour s’extraire de cette vaste platitude, ce qui me semble assez improbable, et tout change. Une faille, presque invisible, s’ouvre sur le côté. Et nous voilà à nouveau dans un large canyon envahi par la végétation, Imrah. On le longe, d’abord en se frayant un chemin entre les buissons et les herbes hautes, enfin en progressant sur le haut de la falaise. Apparaît alors un étang, bordé de roseaux et même de figuiers, puis une deuxième mare. Il y a quelques décennies, on pouvait encore trouver des crocodiles dans ces mares.
Après cette verdoyante parenthèse, on retrouve la rocaille. Pas pour longtemps. Moins d’une demi-heure plus tard, surgit un autre canyon, cette fois aussi large que spectaculaire. Je réalise qu’il s’agit du même oued que l’on retrouve dans une grande boucle. Très peu de gens, paraît-il, viennent ici. Situés à l’écart des zones fréquentées par les nomades, ces endroits sont peu connus. Oui, me dis-je, nous sommes franchement des privilégiés. Un sentiment qui me viendra encore plusieurs fois en cette journée, à la vue de ces immenses vastitudes bordées de barres rocheuses. On s’y sent à la fois tout petit, perdu, mais aussi la poitrine gonflée par l’exubérance devant tant de beauté.
7e jour, un décor hollywoodien
+ 318 m / – 567 m 17,8 kmEncore une de ces journées pleine de rebondissements inattendus. La mise en route n’est pas excessivement sexy… sur une route, justement. Plutôt la piste, que l’on avait déjà empruntée de temps en temps, taillée et aménagée de main d’homme au milieu du siècle dernier dans cet univers inhospitalier. D’ailleurs, on trouve les ruines d’une habitation ayant servi à loger ces malheureux forçats. Puis on plonge dans un chaos rocheux, vers une spectaculaire et magnifique vallée, celle de l’oued Ougamat. Le lit de la rivière, à sec, est parsemé de grands acacias, de buissons de jujubiers. Les falaises, plutôt abruptes, qui la dominent, sont de plusieurs couleurs. Tantôt la roche est très noire, tantôt elle vire à l’ocre.
Après le pique-nique, voici un bel étang dans un environnement étonnant : tout est si parfait que l’on croirait l’endroit imaginé par un paysagiste pour un magnat hollywoodien ! Les contours de l’eau dessinent de belles arabesques. Les couleurs -entre les touffes d’herbe, les arbres et les roches, le bleu du ciel- se marient dans une sublime harmonie. Tout cela fait paraître la scène presque irréelle.
8e jour, des fresques rupestres par centaines
+ 311 m / – 379 m 16,8 kmUn final en apothéose, grandiose : des fresques rupestres par dizaines, sinon par centaines. Incroyable ! Ce dernier jour de trek débute sur un vaste plateau dénudé. Le genre d’endroit propice à l’introspection, durant une saine marche méditative. Sauf que, du reste tout comme les jours précédents, l’humeur du groupe est plutôt joviale, bon enfant. Tant mieux. Assez vite, nous découvrons une petite série de gravures rupestres, sur un bloc de rochers bas : girafe, autruche, chameau… Trop exposé aux intempéries depuis trop longtemps, l’ensemble est assez délavé. Mais qu’importe, c’est beau, touchant.
En début d’après-midi, nous marchons dans le lit de l’oued Egig : il est large, imposant. Et, pour tout dire, plutôt du genre décor de cinéma avec ses immenses acacias au port majestueux. Certains de ces arbres doivent être vraiment très vieux. Il y a aussi quelques arbustes, des karankas, la plante du démon : son suc peut rendre aveugle s’il entre en contact avec les yeux. J’aperçois quelques entrées de galeries de fennec. Plus loin, des traces de présence humaine. D’abord un puits. Son moteur est alimenté par des batteries solaires. Mais l’ensemble gît au sol, abattu par les puissantes bourrasques de vent qui balaient régulièrement ce couloir entre deux chaînes collinaires. Non loin de là, un amoncellement de cailloux d’où s’échappent des bêlements : ils dissimulent des chevreaux, que les nomades mettent ainsi à l’abri des prédateurs.
Puis, nous approchons de quelques habitations en dur. Et, quelques centaines de m plus loin, entourés de champs cultivés et de potagers, des amoncellements rocheux. Dont quasiment toutes les surfaces planes sont ornées de gravures. Tout à notre étonnement, nous escaladons le monticule, allant de découverte en découverte. Avec leurs traits épurés, certaines de ces gravures sont franchement magnifiques. Quelle richesse, quelle beauté ! Mais nous sommes pas au bout de nos surprises. La petite colline suivante offre le même tableau, avec tout autant de gravures.
Le temps passe vite ainsi, à contempler ces témoignages de civilisations éteintes. On finit par s’éloigner, monter notre bivouac. Pour ensuite encore aller explorer les environs… et découvrir encore et encore d’autres gravures, quasiment sur chaque colline. Et, mais ce n’est peut-être qu’une impression, de plus en plus belles. Ce qui est certain,cette terre volcanique est très fertile. Sans doute que de nombreuses générations de nomades se sont établies ici dans un lointain passé. Pour nous léguer cet héritage. Je l’apprécie d’autant plus qu’à l’horizon, comme souvent d’ailleurs, je peux encore admirer les fières silhouettes des monts Tahat et Ilaman. Il ne saurait y avoir plus belle conclusion à mon trek.
Avec qui faire un trek dans le Hoggar ?
Ce reportage a été réalisé à l’occasion d’un trek organisé par Abaraka Explore, un voyagiste algérien proposant des tarifs particulièrement compétitifs. Abaraka Explore est établi à Tamanrasset ainsi qu’à Djanet, et l’agence dispose d’une antenne en France, en région parisienne.
Baptisé « Le Hoggar, un autre visage », le trek auquel j’ai participé est un circuit de 10 jours et 9 nuits. Il faut se charger de son pré-acheminement jusqu’à Alger (de nombreux vols sont disponibles tant au départ de Paris que des grandes villes de province). Si ce n’est pour payer son visa -qui s’obtient à l’arrivée à Alger- ensuite on ne met plus la main au portefeuille puisque Abaraka Explore se charge de tout, des transferts (y compris le vol Alger-Tamanrasset) et de la pension complète.
Créée voici plus de 10 ans, l’agence Abaraka Explore réunit une équipe de guides passionnés et chevronnés. Ils ont à cœur de transmettre leur amour du désert, faire connaître ses richesses tout en préservant son authenticité. Plus particulièrement tournée vers le voyage à pied, Abaraka propose une demi-douzaine de circuits dans le Sahara, que ce soit au départ de Tamanrasset ou de Djanet.
Le Hoggar,… on en rêve, mais…..
Quand avez-vous fait ce trek ?
Les tensions actuelles France/Algérie rendent l’entrée dans le pays aléatoire, pour ne pas dire impossible à court terme.
Un couple d’amis a récemment (3 semaines) vu son voyage en Algérie annulé par le tour-operator. Motif : pas de visa pour les Français.
Dommage..
Ce trek s’est déroulé dans les tout derniers jours de décembre 2024 et début janvier 2025. Donc, alors que les tensions entre les deux Etats étaient déjà très exacerbées!
Je n’ai eu aucune difficulté à obtenir le visa: il m’a été délivré à l’aéroport d’Alger, en un petit quart d’heure seulement et avec le sourire en prime! L’agence algérienne Abaraka avait pris soin de s’occuper des formalités préalables.
Vos amis ont-ils bénéficié des mêmes attentions?
De plus, j’ajoute avoir été accueilli de manière très cordiale et amicale par les Algériens. A Tamanrasset, par exemple, à deux reprises, des passants m’ont lancé des joyeux “bienvenue chez nous!”.
Les tensions au plus haut niveau entre deux pays sont une chose, au quotidien, il en est différemment.
Je ne doute pas de l’accueil des Algériens, surtout dans le Sud du pays, largement éloigné des méandres de la politique 🙄.
Il n’empêche que certaines agences de voyage Françaises sont actuellement plus circonspectes (Cf : les déboires rencontrés par nos amis) et n’ont pas annulé leurs voyages par pure fantaisie.
Espérons que cela s’arrange rapidement….
Bons voyages !