Précédemment vendue sous la marque Emergency food, la barre énergétique de survie BP-WR devient Trek’n Eat BP-5 avec son passage sous l’enseigne du groupe suisse Katadyn. Pour le reste, ni la recette, ni le packaging ne changent et l’objectif affiché du produit reste le même : fournir une ration alimentaire d’urgence “avec une durée de vie et une valeur nutritive élevées pour un volume comparativement faible”. Je ne considère pas que bivouaquer dans la nature relève du survivalisme – bien au contraire – mais s’engager sur l’Hebridean way qui parcours les Hébrides extérieures (Ecosse) c’est marcher sur un itinéraire peu pourvu en ravitaillement. Un prétexte tout trouvé pour tester cette barre en compléments de plats lyophilisés et en évaluer l’intérêt pour nos activités outdoor.
Premières impressions
A réception du produit, on trouve un paquet compact et dense comprenant 9 barres. L’emballage extérieur en carton affiche les informations habituelles de valeurs énergétique, composition et péremption. Cette dernière est bien conforme à l’idée d’une ration de survie et la barre Trek’n Eat BP-5 se conserve 5 ans.
La liste des ingrédients est longue. Les allergiques au soja passeront leur chemin, le produit étant susceptible d’en contenir des traces. On trouve la farine de blé en premier ingrédient, suivie par les huiles. Pas de bonne surprise de ce côté puisque l’huile de palme figure aux côtés de celle de colza. Bien qu’il n’y ait pas de précision sur la répartition entre les deux, la présence de 40% d’acides gras saturés – bien au-delà des recommandations nutritionelles – laisse peu de doutes sur l’huile majoritairement utilisée … Enfin viennent les sucres, glucose, sirop de glucose et sucres, tous à index glycémiques très haut. Parmi les additifs alimentaires utilisés, les stabilisants et anti-agglomérants figurent sur la liste des additifs “peu recommandables” proposée par l’association UFC Que Choisir, las !
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L’équilibre glucides, lipides, protides est de 60,9 / 22,8 / 8 et marque un écart important par rapport à l’équilibre idéal de 50/15/35. Cet équilibre est bien entendu à rechercher sur l’ensemble de la diète quotidienne mais j’aurais attendu d’une ration de survie qu’elle en soit plus proche, notamment en matière d’apport protéinique. Enfin, l’apport calorique moyen est de 270 kcal par barre soit 4,4 kcal par gramme transporté, un ratio qui permet de clore cette première partie par un note enfin positive. Ce score, bon, pourra même être amélioré en se débarrassant de l’emballage carton pour ne conserver que le film alu plastifié interne, étanche et résistant.
La barre Trek’n Eat BP-5 sur le terrain
Loch Casdail, île d’Harris, Ecosse. 11°C, petit crachin bousculé par le vent de force 5 qui s’engouffre dans la vallée. Il est temps de recharger les organismes malmenés par les conditions météo et l’itinérance. J’ouvre le film alu plastifié qui entoure le pack de 9 barres Trek’n Eat BP-5. Celui-ci n’est malheureusement pas doté d’un zip et pas question de le réutiliser pour conserver les barres restantes. C’est d’autant plus dommage qu’à l’intérieur les barres sont conditionnées dans un papier plié qui ne les protège guère. Heureusement un zip-loc traîne toujours dans mon sac. Chaque paquet contient en fait deux demi-barres qui simplifient la consommation du produit dont la texture est relativement friable. En bouche le produit est rapidement pulvérulent et n’offre que peu de mâche. La gourde à portée de main est un choix judicieux pour faciliter la déglutition. Le goût est neutre. Ceux qui, enfants, croquaient dans des spaghettis crus retrouveront cette saveur particulière, fade sans être désagréable. Il ne faut, en tous cas, pas en attendre un “instant plaisir” en cas de coup dur.
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Mon avis
La barre Trek'n Eat BP-5 a été détournée dans ce test de sa fonction de ration alimentaire d'urgence pour évaluer son intérêt dans le cadre d'activités outdoor. Et pour ma part, le verdict est sans appel. Je ne l'emmènerai pas lors de mes prochaines itinérances. Ni la praticité de son conditionnement, ni sa composition, ni son goût ne répondent à ces instants de plein air où j'attends de mon alimentation un minimum de plaisir et la certitude de consommer des produits sains.
Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka