Avec seulement à peine plus d’un kilo sur la balance pour un volume de 40 litres et de nombreuses petites astuces, le sac à dos Osprey Tempest 40 se présente comme un sac léger et polyvalent censé répondre aux attentes des randonneuses les plus exigeantes. Avis après une dizaine de sorties à la journée dans les Alpes du Nord.
Réglage du sac à dos Osprey Tempest 40
Contrairement au modèle masculin, nommé Talon, le sac à dos Osprey Tempest 40 n’existe qu’en une seule taille. La hauteur du dos est néanmoins réglable de 41 à 50 cm grâce à un système de scratch très facile à utiliser.
Le sac possède une ceinture abdominale très enveloppante, une sangle au sternum (équipée d’un sifflet) et le réglage des bretelles et de la ceinture ventrale est classique et se fait très aisément.
Le sac dispose de nombreuses sangles sur l’extérieur: 2 sur le bas du sac (permettant de fixer un tapis de sol par exemple), 1 sur chaque filet en maille de chaque côté du sac et une sur le dessus du sac (permettant par exemple de porter une corde). Toutes ces sangles permettent d’ajuster au mieux le volume du sac et de maintenir le chargement bien en place.
Confort de portage
En matière de confort, j’ai tendance à me méfier des modèles de sac très légers qui sacrifient parfois le confort des bretelles pour gagner quelques grammes. Bravo en tout cas aux ingénieur-e-s d’Osprey qui ont conçu le Tempest 40 : il est extrêmement agréable à porter.
Le panneau arrière adopte la technologie AirScape™ avec mousse en accordéon recouverte d’une maille pour plus de confort et de maintien. Cela permet une bonne ventilation et une très bonne évacuation de la transpiration tout en maintenant le sac proche du dos. La ceinture ventrale est très enveloppante et elle est elle aussi bien aérée, un plus pour les randonnées par temps chaud. Les bretelles sont également très confortables.
J’ai testé le sac sur des randonnées à la journée, donc avec un poids moyen de 7-8 kg, c’est impressionnant comme il se fait oublier dès qu’on l’a sur le dos. Lors d’une randonnée hivernale j’étais plus chargée, notamment car j’ai dû porter les raquettes à neige sur le sac une bonne partie de la montée. Eh bien là encore, j’ai été bluffée par le confort de portage. J’avais alors 11 kg sur le dos et je n’ai ressenti aucune sensation de gêne ni de poids qui “tire” vers l’arrière au niveau de la nuque. Bref, il s’agit pour moi du gros point fort de ce sac à dos !
Organisation du rangement
Le sac à dos Osprey Tempest 40 possède un seul grand compartiment central. Même si ce compartiment est accessible par le bas, je trouve cela dommage de ne pas l’avoir séparé en deux, comme c’est souvent le cas sur les sacs de ce litrage.
La pochette pour glisser la poche à eau est située à l’extérieur, derrière les bretelles. Ce système est une exclusivité Osprey il me semble car je ne l’ai jamais vu sur une autre marque. C’est assez ingénieux car cela permet de sortir et rentrer la poche plus facilement et sans modifier tout le rangement à l’intérieur du sac à dos. De plus cela permet d’avoir ce poids vraiment proche de la colonne vertébrale et c’est peut être une des raisons qui fait que le sac a un si grand confort de portage.
Le sac possède 2 poches latérales en filet. Elles sont plutôt hautes et profondes, ce qui permet d’y mettre pas mal de choses. Par contre, elles sont toutes les deux ouvertes du côté qui est vers le dos. Cela est fait ainsi pour pouvoir attraper quelque chose dedans sans avoir à enlever le sac, et donc sans avoir à s’arrêter, dans une logique de marche rapide et sportive. C’est selon moi une fausse bonne idée car les petits objets peuvent s’échapper et du coup, je n’ai pas vraiment “confiance” quand je mets des choses à l’intérieur de ces poches, j’ai peur que les objets tombent du sac. Le fabricant a rajouté des sangles pour que l’on puisse serrer ce qu’il y a dedans…mais alors pourquoi ne pas avoir tout simplement fermé le filet, au moins sur l’un des deux ?
Il y a une grande poche avec un filet extensible en PowerMesh™sur le devant du sac. Je trouve cette poche très pratique, on peut y glisser une carte ou une veste que l’on vient d’enlever.
Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article par exemple ou en effectuant vos achats chez nos partenaires (Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N’achetez que si vous avez un besoin et pensez à accepter les cookies de nos partenaires dès l’arrivée sur leur site). Il y a bien d’autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c’est par ici.
Le top de nos partenaires pour vous équiper :
- Alltricks : BlackWeek sur plus de 22 000 produits
- CimAlp : Jusqu’à -40% sur les vestes techniques et les doudounes jusqu’au 18 novembre
- Direct-Running : Before Black Friday – jusqu’à-70%
- Ekosport : 20€ offert par tranche de 100€ d’achat
- I-Run : Running Weeks. Jusqu’à -40% sur le site
- Les petits Baroudeurs : La Boutique Outdoor pour équiper vos enfants et petits enfants.
- Lyophilise & Co : Lyofolies jusqu’à -15%
- Snowleader, The Reblochon Company : C’est la rentrée, -15% supplémentaire sur tout les accessoires snow
- Trekkinn : 10 000 bons plans
Le top de nos partenaires pour partir en rando et en trekking :
- Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d’aventure)
- Atalante (Spécialiste du voyage d’aventure, de la randonnée et du trek)
- La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
- Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
- Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l’esprit Travelbase)
Le sac possède une pochette à rabat sur le dessus. Elle est très large et très facile d’accès et donc très pratique. Elle est zippée. A l’intérieur un autre zip avec un filet permet aussi de ranger des petites choses. J’ai découvert sur la fin du test que l’on pouvait retirer complètement cette “capuche”et du coup alléger encore plus le sac, cela peut être utile en grande voie d’escalade par exemple. D’autant plus qu’une sangle permet de porter une corde sur le dessus du sac.
Les sangles extérieures situées en bas du sac permettent de fixer un tapis de sol ou une tente par exemple.
La sangle abdominale possède 2 poches qui peuvent contenir un smartphone, un GPS ou de la nourriture. Elles sont zippées et les attaches reliées aux tirettes peuvent être utilisées avec des gants.
Ratio poids / volume
Pesé à 1005 grammes pour un volume de 40 litres, le Tempest 40 offre un très bon ratio poids/volume sans rien sacrifier au confort de portage, un excellent point pour ce modèle.
Accessoires
Le sac à dos Osprey Tempest 40 est équipé du système de portage des bâtons Stow-on-the-Go™ qui permet de porter ses bâtons sur le côté et d’y avoir un accès rapide. Personnellement, je ne suis pas fan de ce système. Il y a de toute façon à l’arrière du sac deux attaches permettant de fixer des piolets que l’on peut également utiliser pour porter des bâtons.
La sangle au sternum a un sifflet intégré, c’est un élément de sécurité important.
Sur la bretelle gauche, une petite pochette en filet permet de glisser…pas grand chose en réalité. Bon, si, une barre de céréales!
Les accès à tous les zips sont très faciles et peuvent être manipulés avec des gants, un très bon point.
A l’intérieur de la pochette rabat, il y a un clip porte-clefs, c’est toujours pratique pour les étourdis qui ne savent jamais où sont rangées les clefs de la voiture.
A noter : le Tempest 40 est vendu sans la housse de pluie, il vous en coûtera environ 25€ de plus pour acquérir le modèle de la marque qui convient à ce sac.
-
90%
-
100%
-
70%
-
100%
-
90%
-
100%
Mon avis
Le sac à dos Osprey Tempest 40 est un modèle léger et très polyvalent plutôt orienté pour la marche rapide. Il m'a manqué une compartimentation haut/bas pour faciliter le rangement et je trouve dommage qu'il n'y ait pas une poche zippée sur le côté et que les filets soient "ouverts". Cependant ces petites "lacunes" sont largement compensées par l'excellent confort de portage du sac et sa bonne accessoirisation.
Amoureuse de la marche, des voyages et des grands espaces, j’aime par dessus tout, atteindre un nouveau sommet, m’asseoir, contempler et être émerveillée par la beauté du monde et de la nature.
Tant qu’il y aura des montagnes, des déserts et des volcans à découvrir et tant que je pourrai les parcourir en marchant, je serai heureuse !