Test sac à dos Lafuma Altiplano 45

Aspect

Un équilibre entre tradition, nostalgie et modernité : le sac à dos Lafuma Altiplano 45 a été pensé comme un hommage au matériel de randonnée d’après guerre. Mais au-delà de son aspect vintage, ce sac est évidemment d’une conception tout à fait moderne… Avec ses teintes grises, mon modèle d’essai est à la fois sobre et élégant, sa discrétion étant réhaussée par la fermeture éclair et les attaches jaune moutarde. Bref, pour un prix bien maîtrisé, on fait face à un produit valorisant, même pour un randonneur “rustique” comme moi, qui ne fait pas vraiment dans le bling bling niveau tenues ou matériel.

Finition et organisation

Pendant une randonnée physique -et c’était le cas entre Briançon et Les Deux Alpes-, il faut pouvoir compter sur un sac léger et bien organisé. Sur ce point, le sac à dos Lafuma Altiplano 45 m’a donné totale satisfaction grâce à sa conception intelligente. Son double accès fond de sac et “haut de sac” permet d’accéder facilement et rapidement à toutes ses affaires. Attraper sa veste de pluie, récupérer son réchaud, mettre la main sur son tarp pour vite monter un abri… Toutes ces tâches quotidiennes du randonneur sont facilitées par la conception intelligente de l’Altiplano 45.

Sa force, ce sont aussi ses rangements, à la fois facilement accessibles et de tailles variables. Poche carte frontale, compartiment appareil photo, soufflet dédié à la poche à eau, porte-bâtons, grandes poches latérales zippées, sangle de fond de sac pour attacher le matériel… Tout est conçu pour bien organiser son sac et donner sa juste place à votre équipement, d’autant que l’on peut récupérer du matériel au fond du sac grâce à la fermeture extérieure : bien pratique pour sortir un réchaud, une tente ou de la nourriture, sans chambouler son organisation.

Enfin, en matière de finition, ce modèle est satisfaisant. Bien sûr, pour atteindre un poids modéré d’1,20 kg, Lafuma a procédé à des concessions : les matériaux utilisés sont ne sont pas très épais et il faudra traiter l’Altiplano 45 avec soin. Mais rien d’inquiétant pour toute personne un tant soit peu soigneuse.

Accessoires

Force est de reconnaître que l’Altiplano 45 propose une excellente accessoirisation : poche carte frontale, compartiment appareil photo, soufflet pour la poche à eau, porte-bâtons, grandes poches latérales zippées, sangle de fond de sac… Cette liste complète permet d’optimiser l’espace intérieur du sac, de bien l’organiser, de fixer son matériel pour qu’il évite de se balader, d’accéder rapidement à son matériel… Et de gagner de l’espace en fixant ses affaires sur le sac, ce qui permettra de viser des randonnées MUL de 8/10 jours avec ce sac de “seulement” 45L. Bien joué !

Qualité de portage

Avec ses 45 L, ce sac permet des usages divers. Son volume intéressant et ses rangements suffisent amplement pour emporter le matériel nécessaire à un trek d’une semaine, à condition de savoir trier le nécessaire de l’accessoire. D’après mes sensations, sa ceinture et ses bretelles -modérément rembourrées, il est vrai- assurent une bonne qualité de portage jusqu’à 12 kg portés, sur des épaules vêtues d’un simple t-shirt. Au-delà, le confort décline petit à petit et à partir de 15 kg et plus, les frottements sur les épaules sont douloureux à la longue. Mais de toute façon, dans l’absolu, porter un sac de 15 kg ou plus est souvent synonyme d’inconfort voire de difficultés physiques lors d’une randonnée itinérante. Marcher léger, c’est la clé du plaisir en randonnée.

Ratio poids/volume

Avec ses 45L, comme je l’ai expliqué auparavant, le sac à dos Lafuma Altiplano 45 est assez polyvalent, d’autant que sa conception intelligente permet d’optimiser l’espace disponible. Et les attaches disponibles à l’extérieur -quitte à “bidouiller” rapidement avec de la paracorde ou des boucles- se prêtent à l’attache d’un matelas, voire d’une toile de tente ultralégère… Bref, ce sac de seulement 1,2 kg permet de viser des randonnées de 8/10 jours, ce qui est un excellent ratio poids / volume !

Pierre

I-trekkeur depuis 2015, la randonnée est une passion qui occupe la plupart de mes vacances avec, pour point d’orgue, un trek en Laponie suédoise, le long du Padjelantaleden.

Le Covid-19 ayant freiné mes projets à l’étranger, la France est redevenue ces dernières années mon terrain de jeu.