Mes 2 jours de randonnée sur les crêts du Pilat dans la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes fut ma première randonnée de déconfinement pendant la crise sanitaire du covid-19. Habitant le sud du Beaujolais, le massif du Pilat se trouvait dans mon rayon des 100 km pour se déplacer. Comme je suis dans le Rhône depuis peu, je ne connaissais pas encore le massif du Pilat.
Ces 2 jours sur les crêts du Pilat peuvent se réaliser en bivouac ou en dormant en chambre d’hôtes voire en gite d’étape pour la variante que je vous propose en fin de récit.
Le Parc Naturel Régional du Pilat
Créé en 1974, le Parc Naturel Régional du Pilat englobe le massif du Pilat sur les départements de la Loire et du Rhône. D’une superficie de 700 km², il a pour mission principale de protéger et valoriser le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire.
Le massif du Pilat est un formidable terrain pour la randonnée avec 2700 km de sentiers pour la pratique de la randonnée à pied, à VTT et à cheval.
Le Pilat est un massif granitique et métamorphique qui constitue le rebord oriental du Massif Central. Les Crêts, au cœur du massif, sont une succession de cols et de sommets culminants à 1432 m au Crêt de la Perdrix. Ils sont l’un des cinq lieux écologiques prioritaires du parc du Pilat.
J1 : Collet de Doizieux – Grand Bois
+ 740 m / – 475 m 13,5 km 5h00Il est 10h00 quand je quitte le collet Doizieux (946 m) par le sentier pédestre du Parc n°3. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne commence pas dans la dentelle. Le chemin monte droit dans la pente. On m’avait prévenu. Je confirme. C’est raide. Pour une reprise après deux mois d’inactivités et de confinement, les mollets sont mis à rude contribution. Il n’y a pas que dans les Alpes que ça grimpe !
Après le Chaux de Toureyre (1292 m), la pente se fait plus douce et le paysage s’ouvre davantage.
Du genêt à balais arbore le bord du chemin. Voilà qui égaille la randonnée. Le Crêt de l’Oeillon est en vue. Avant de m’y rendre, je descends à la Croix de Louis (1214m), remonte légèrement au Chaux d’Egallet où se trouvait jadis le Grand Hôtel du Mont Pilat destiné à une clientèle touristique, curiste et bourgeoise. Il brûla en 1931 l’année de sa fermeture. Tel un lieu maudit, on nomme désormais ce lieu l’Hôtel brûlé. On est à 1240 m d’altitude. Dans ce secteur, il y a de très jolies percées du soleil dans la forêt. Je reste quelques minutes à les observer. C’est tout à fait le type de petits riens qui fait du bien après deux mois de confinement.
Quelques minutes plus tard, je suis au sommet du Crêt de l’Oeillon (1364 m) surmonté d’une table d’orientation, d’un calvaire et d’un émetteur TV/radio. C’est le point culminant de cette première journée de randonnée sur les crêts du Pilat. Ici, on embrasse la vallée du Rhône d’un regard et même les Alpes par beau temps. Il fait beau mais une fine brume m’empêche de voir les Alpes. Dommage ! Faudra revenir pour la vue…
C’est à partir d’ici que je propose la variante de mon itinéraire (voir dans les informations pratiques pour plus d’éléments). Pour ma part, je poursuis plein sud par le col de l’Oeillon puis le col du Gratteau. Alors que depuis ce matin, j’ai croisé peu de randonneurs, beaucoup de couples et de familles sont venus jusqu’ici en voiture pour pique-niquer sur le bord de la route.
Je passe sous le Crêt de Pellouité (1220 m) puis fait un petit détour pour aller voir la chapelle Saint Sabin. La chapelle actuelle a été construite en 1683 par les soyeux de Pélussin pour inciter Saint Sabin à protéger le vert à soie qu’ils utilisaient. Elle contient deux statues d’époque : une de Saint Sabin en évêque et une autre d’une femme dont on ne sait toujours pas qui elle est. Mais la présence humaine remonte à bien avant la construction de cette chapelle puisque Gaulois et Celtes ont laissé des traces de leur passage. Du haut de ses 1120 m, beau panorama sur la vallée du Rhône.
Je poursuis ma route et rejoins le petit hameau de Le Mantel. Avant de m’y rendre, je croise la rivière le Ternay qui prend sa source près du col de l’Oeillon. Selon où vous souhaitez poser votre bivouac, il est être intéressant ou non de faire le plein d’eau ici.
Je m’arrête un instant à Le Martel pour observer des hirondelles de fenêtre puis je reprends mon chemin. Je rejoins l’intersection qui mène à la chambre d’hôtes du Vernolon pour les randonneurs qui préfèrent ne pas bivouaquer. Je poursuis jusqu’au point d’eau que j’avais repéré sur le fond de carte IGN près du Grand Bois. Je pensais au départ installer ma tente MSR Zoic 2 dans la forêt près de la rivière le Clozet mais point de rivière. Des travaux sont en cours. Peut-être pour capter la source ?
Je me trouve une place au calme et à 5 mn de mon point d’eau. Je monte la tente, bois du thé, lis un peu, mange mes plats lyophilisés (Gaspacho organique et Chicken Tikka Masala) et me repose. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ces petits moments furent appréciés. Je me rends compte que le confinement a eu plus d’impact que je ne l’imaginais.
J2 : Grand Bois – Collet de Doizieux
+ 565 m / – 830 m 13 km 5h00La nuit fut bonne et cette première sur mon matelas Therm-A-Rest Neoair Uberlite m’a convaincu. A renouveler.
Je quitte mon bivouac en prenant soin de ne laisser aucune trace derrière moi. Il est 8h20. Le sentier plutôt large monte tranquillement sous le tapis forestier percé ici et là par les rayons du soleil. Je rejoins le carrefour de Beau Girard (1282 m) puis le Collet du Crêt de la Perdrix (1400 m). Le vent souffle comme hier. Avec le manque d’eau, le vent est la raison pour laquelle je n’ai pas voulu pousser mon bivouac jusqu’ici. Le plus haut sommet du massif du Pilat est à deux pas. Je le rejoins en 5 minutes.
Couvert par un chaos de roches granitiques sur sa calotte, le Crêt de la Perdrix (1432 m) offre un panorama à 360° saisissant. Au nord, la vue porte sur les monts du Forez et du Lyonnais ; à l’est ce sont les Alpes qui s’observe par temps clair ; au sud les montagnes de l’Ardèche et le massif Central. Le temps est un peu plus clair qu’hier car j’entrevois le Mont-Blanc derrière le Crêt de l’Oeillon.
Sous sa calotte, le Crêt de la Perdrix décline selon les saisons un tapis végétal aux couleurs des genêts, callunes et buissons de myrtille.
Lorsque je repars, je me couvre d’un sous-vêtement technique manches longues car le vent souffle vraiment fort. Au collet du Crêt de la Perdrix, j’ai rejoint le GR7 et descends vers la Jasserie, l’une des plus vieilles fermes du massif du Pilat. Autour de la Jasserie, on peut voir les vestiges d’anciens téléskis qui ont cessé leur activité dans les années 90. Aujourd’hui, la Jasserie est à la fois une auberge et un gite d’étape. Je discute un peu avec le propriétaire qui me fait visiter le dortoir dont la charpente a été refaite à neuf. Je fais aussi le plein d’eau pour la fin de la journée et je reprends mon chemin.
Le sentier poursuit sa descente dans la vallée dans la direction du village de Doizieux. Je mange un peu après la Roche à l’ombre d’un arbre. Pâtes à la Bolognaise au menu. Puis je me rends à Doizieux. Et là, c’est la claque. Pas de celle qui vous laisse une marque ou des bleus. Je parle de la claque qui vous laisse pantois tellement c’est beau. Un instant, j’ai presque eu envie d’installer mon sac à dos pour toujours. Village médiéval, la première mention de Doizieu remonte à 812. Vous remarquerez que j’ai écrit le nom du village sans le x. L’orthographe n’ayant changé qu’en 1979 par décision du préfet. Le village est remarquable avec ses maisons suspendues, sa tour et l’église Saint-Laurent.
Je m’imagine des scènes moyenâgeuses lors des derniers lacets qui me ramènent au collet du Doizieux. La boucle est bouclée.
Le massif du Pilat m’a étonné avec ses airs mélangeant habilement moyenne montagne et campagne bucolique. Pour un premier pas dans le massif du Pilat, expérience réussie. Je reviendrai…
Informations pratiques – 2 jours de randonnée sur les crêts du Pilat
Comment s’y rendre ?
En transports en commun
Train jusque la gare de Saint-Chamond puis bus 81 jusque Doizieux. Il faudra donc démarrer la randonnée depuis le village.
En voiture
Voici différents itinéraires pour venir en voiture selon les principaux axes.
Depuis le nord (Lyon)
Pour rejoindre le collet de Doizieux depuis Lyon, prendre l’A7 vers le sud puis l’A47 en direction de Clermont-Ferrand/St Étienne/Givors/Chasse sur Rhône. Prendre la sortie 13 vers La Grand Croix/Saint Paul en Jarez. Suivre la D7 puis la D76 en direction de la D120 à Doizieux.
Depuis le sud (Valence)
Pour rejoindre le collet de Doizieux depuis Valence, prendre l’A7 vers le nord. Prendre la sortie 12-Chanas vers Annonay/Chanas/Le Péage-de-Roussillon/Saint-Rambert-d’Albon/Beaurepaire. Suivre la D1086, puis la D7 et la D63 en direction de Le Collet. Prendre la D120 à Doizieux.
Depuis l’ouest (Saint-Etienne)
Pour rejoindre le collet de Doizieux depuis Saint-Etienne, prendre la N88 puis l’A47 vers le nord. Prendre la sortie 13 vers La Grand-Croix/Lorette/Saint Paul en Jarez.Poursuivre sur la D106, puis la D7 et la D76 en direction de la D120 à Doizieux.
Depuis l’est (Voiron)
Pour rejoindre le collet de Doizieux depuis Voiron, prendre l’A48. Prendre la sortie 9 vers Vienne/La Côte-Saint André/Rives/Aéroport Grenoble-Isère/Lac de Paladru. Poursuivre sur la D119, puis les D519, D73 et D519 en direction de la D51 à Salaise-sur-Sanne. Continuer en direction de Saint-Pierre-de-Bœuf. Suivre la D7 et la D63 en direction de Le Collet/D120 à Doizieux.
Où dormir ?
Trois hébergements sont présents sur cet itinéraire :
- Auberge du Collet de Doizieux : bar, restaurant et gite de groupe (14 places) au départ de la randonnée
- Chambre d’hôtes le Vernolon : 4 chambres labellisées « relais Rando ». Cuisine locale et familiale.
- Auberge de la Jasserie : Restaurant et gite d’étape de 24 places. Cuisine du terroir avec des produits locaux.
Règlementation et recommandations sur le bivouac et le feu dans le parc naturel régional du Pilat
Le bivouac est autorisé dans le parc naturel régional du Pilat.
Voici quelques recommandations du parc :
- Plantez votre tente au coucher du soleil et démonter là au lever du soleil
- Restez discret et minimisez votre installation
- Ne laissez rien traîner la nuit en dehors des tentes
- Repartez avec vos déchets et effacez toutes traces de votre passage
L’article L322-1 du code forestier interdit de « porter ou d’allumer du feu à l’intérieur et jusqu’à 200m des bois, forêts, plantations, landes et maquis ».
Dans la Loire, l’emploi du feu est interdit pour des feux de camps, pour l’utilisation de réchaud ou de barbecue (sauf à proximité d’une habitation dotée de l’eau courante) comme le précisent les arrêtés préfectoraux du 8 mars 1974 et du 11 juillet 1984.
Où trouver de l’eau sur ces 2 jours de randonnée sur les Crêts du Pilat ?
- Rivière le Ternay près de le Mantel
- Sur le bord du chemin près du Grand Bois, un ruisseau coule dans une canalisation
- Fontaine devant l’auberge de Jasserie
- Source avant d’arriver à la Roche
- Doizieux au niveau du lavoir
Variante
Je vous propose une variante plus courte et sans doute plus spectaculaire aussi.
J1 : collet de Doizieux – Crêt de l’Oeillon – Crêt de Botte – Crêt de la Perdrix – La Jasserie
+ 571 m / – 212 m 9,5 km 4h00J2 : La Jasserie – collet de Doizieux
+ 357 m / – 717 m 9,2 km 4h00Cet itinéraire correspond à la trace GPS variante proposée en début d’article.
Balisage et cartographie
Le balisage est inégal sur le chemin. De nombreux chemins s’entrecroisent. Je conseille vivement de faire sa trace GPS avant de partir ou de télécharger une trace GPS comme les miennes. Si vous êtes réfractaire au GPS, il est indispensable de partir avec une carte IGN Top 25 et de savoir correctement s’orienter avec. Voici la référence de la carte : IGN TOP25 1/25000è 2933ET Massif du Pilat.
Plus d’infos
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
Bonjour, merci de partager ! Si vous revenez dans le coin, la tarte au myrtilles de la Jasserie est un incontournable ! Bonnes rando et merci pour le site
Bonjour Rachel,
C’était encore fermé pour cause de covid-19 lors de mon passage mais à l’occaz, je reviendrais bien avec ma femme et des amis 🙂
Rando sympa, ça me rappelle de bons souvenirs, j’en avais profité pour grimper sur les 3 dents.
Je me garde des possibilités d’exploration. Je compte bien retourner dans le Pilat 🙂
Pas trop galère pour trouver de l’eau ?
Disons qu’il faut être vigilant. C’est pour ça que j’ai fait un paragraphe spécifique sur l’eau sur le parcours.
Superbe randonnée qui permet de se dégourdir les pattes et d’aérer enfin les neurones ! Parfait aussi pour perdre le petit ventre causé par le confinement 😉 Voilà que des avantages pour sillonner le Massif Central à la découverte de ses trésors cachés et pour ramener encore de belles photos.
Tout à fait. Juste pour info, le Pilat n’est pas dans le massif Central, il est juste au nord 🙂
En plus, le coin est facilement accessible à partir de Saint-Étienne, en bus. Donc également en train depuis Paris…
Facilement accessible non mais j’ai ajouté des infos pratiques dans l’article pour venir en train + bus. C’est généralement le mode de déplacement que je privilégie mais depuis mon chez moi, c’était peu cohérent. Depuis Paris ou une autre région, par contre, ça l’est vraiment.
Merci Gregory pour le partage. J’ai grandi dans le Pilat mais j’ai quand meme appris plein de choses en lisant cet article. Notamment au niveau du bivouac qui est autorise.
D’ailleurs je ne connaissais pas le site I-Trekkings. Etant passionne par l’outdoor itinerant ca me parait tres interssant. Bonne continuation pour la suite.
Content Clément de t’avoir fait découvrir I-Trekkings. Tu pourras découvrir des tas d’autres idées d’itinérance et ravi aussi de t’avoir appris une chose sur le Pilat. C’est quand même un beau massif 🙂
Belle bambée dans le Pilat, massif plus confidentiel que les “habituels” massifs pré-alpins.
Il existe de multiples variantes à ce parcours, dont certaines en quasi “hors-piste”.
Il y a même une traversée intégrale du Pilat en 4/5 jours !
Merci de faire connaitre cet endroit magique et tranquille, dès qu’on quitte le sentier des crêtes, blindé tous les WE.
Merci Jean-Louis pour votre commentaire. Je pense que je reviendrai prochainement dans le Pilat pour découvrir d’autres facettes du massif. Je dois avouer que je n’ai pas rencontré trop de monde vu que j’ai marché en semaine pendant le déconfinement des 100 km.
Merci pour cet article Grégory ! On va prendre la direction de St-Étienne la semaine prochaine, on va se garder deux jours pour découvrir cette petite boucle ! 😊👌🏼
Super. Vous devriez vous régaler. J’y retourne en août. Si vous poussez un peu plus au nord, passez à la maison 🙂
Ça aurait été avec grand plaisir, malheureusement on enchaine directement avec deux partenariats derrière, on va pas avoir le temps. Une prochaine fois, j’espère qu’on aura cette occasion ! 😊
Cool pour vous. Une prochaine fois 🙂
Nous avons fait la randonnée version courte en 2 jours en Juin et c’était parfait! Les paysages sont magnifiques, la randonnée pas trop difficile et le bivouac facile à organiser.
Merci beaucoup pour votre article complet, vous pouvez également découvrir nos photos de la randonnée sur notre blog si vous êtes intéressé 🙂
C’était notre premier bivouac et nous avons adoré!
Merci François pour ton retour sur la rando. Content que ça vous ai plu et merci pour le lien dans ton article 🙂
Bonjour
Petite info concernant les “éboulis de pierre” que l’on retrouve dans le parc du Pilat: ils s’appellent des “Chirats”; ces formations géologiques sont présentent dans seulement 2 endroits dans le monde; ici dans le Pilat et aux Etats Unis dans le massif des Appalaches !
Cordialement
Merci Michel pour l’information, je ne savais pas.
Bonjour,
Suite à la remarque de Michel à propos des chirats, une nouvelle précision :
Cette formation géologique est effectivement particulière au Pilat et aux massifs proches (Forez,…).
Ils ne doivent pas être confondus avec les anciennes coulées de lave que l’on rencontre fréquemment dans le Massif Central et qui, eux, sont d’origine volcanique.
Les chirats sont d’origine…glaciaire, aussi improbable que cela puisse paraitre à première vue.
Le climat sur les hauteurs du Pilat est (a été) très rigoureux.
Il n’est que de voir les arbres tordus et rabougris des crêtes pour en être convaincu.
Cà “buffe” souvent là-haut et le climat correspond à celui de massifs alpins situés 1000m plus haut.
Pendant les périodes glaciaires, l’érosion a été très intense et le résultat de ce travail est visible dans les chirats, dont beaucoup sont aujourd’hui couverts de végétation..
Merci Jean-Louis pour ce complément d’informations.
super partage pour ce plateau que j’adore 🙂 ! pour l’eau potable l’application WaffApp permet de les partager et de les repérer, tu as celui de Chaumienne aussi sous le col du gratteau par exemple
Merci Jérôme. Je note pour ton appli. J’ai un sujet sous le coude pour ses prochains moi qui me permettra sans doute d’en parler 🙂
Avec plaisir si tu as besoin d’infos ! Belles balades à toi 😜
Bonjour, cet itinéraire nous semble très intéressant 😊
Selon vous est-il possible de dormir en tente fin avril ou est-ce encore trop tôt ?
Oui, fin avril, c’est possible, selon l’enneigement. Mais faut bien garder à l’esprit qu’il y a un micro climat sur les crêtes et qu’il pourra y faire très froid. A cette période de l’année, prévoir un sac de couchage de -5°C voire -10°C confort. Donc tout dépend de votre matériel de bivouac. Surveillez la météo avant de partir. Et s’il fait très froid sur les crêtes, prenez l’option bivouac en forêt comme j’ai pu le faire.