Les 5 plus beaux spots de notre randonnée de 460km en Suisse

4ème pays de notre traversée de l'Europe, la Suisse nous a réservé des surprises. Et voici les 5 plus beaux spots de notre randonnée de 460km en Suisse.


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Focus Rando :Les 5 plus beaux spots de notre randonnée de 460km en Suisse
17 jours et + +22 341 m/-22 728 m 5
Alpinisme Randonnée Ligne Bivouac, Cabane, Chez l habitant, Hôtel, et Refuge
Montagne Juin, Juillet, Août, et Septembre

En préparant notre aventure en Europe, et surtout la traversée de Alpes, on avait prévu de marcher quelques centaines de kilomètres en Suisse, pays de montagnes par excellence. Quand on prépare une randonnée de 10 000 km, on ne peut pas TOUT prévoir. Heureusement. Dans notre voyage, la part d’imprévu et d’improvisation est très importante et c’est comme ça qu’on l’aime !

Ni l’un ni l’autre ne connaissions réellement le pays, on est donc arrivés en Suisse sans s’être trop préparé à ce qui nous attendait.

Voici une sélection des 5 endroits que nous avons préféré de notre randonnée de 460km en Suisse.

Le Glishorn, “la plus belle vue du valais”

Depuis l’Italie, on est montés au Monte Moro où on a passé la frontière suisse. Encore une frontière que rien d’autre qu’un col ne matérialisait. Nous voici dans le Valais, on ne savait pas encore que ce canton était divisé en deux : ici c’est le Haut-Valais et on y parle…Allemand. Enfin… Suisse-Allemand. Oups. Naïvement on pensait que la partie de la Suisse frontalière avec l’Italie serait italophone. Raté.

Pour notre première soirée suisse, ça ne nous a empêché de communiquer avec personne puisqu’à Saas-Almagell, toutes les personnes rencontrées parlaient aussi français, italien et parfois anglais.

C’est ce soir-là qu’on nous a recommandé de monter au Glishorn, “la plus belle vue du Valais”. C’est ce qu’on a fait. Il nous aura fallu 2 jours et demi pour atteindre le fameux sommet. L’itinéraire est magnifique et sauvage, le sentier surplombe les vallées et traverse les alpages encore occupés en ces derniers jours d’août.

On y a fait la connaissance des Nez Noirs du Valais, cette race de moutons si particulière à la tête noire, à la laine blanche et volumineuse et aux cornes entirbouchonnées.

Arrivés sur le fameux Glishorn, on découvre une avancée montagneuse, doucement vallonnée qui surplombe la vallée du Rhône.

L’immense et éphémère glacier d’Aletsch

Du Glishorn il nous a fallu descendre de 1800m pour rejoindre Brig, on les remontera très vite de l’autre côté de la vallée pour arpenter la “golden section” de la Via Alpina. Vous l’aurez compris, cette section est réputée magnifique et elle a tenu ses promesses !

En haut, la vue sur le plus grand glacier des Alpes se révèle très vite. On découvre ce géant de glace qui serpente entre deux lignes de crète. On vous le dit, on n’avait jamais vu truc pareil, mais en fait, c’est surtout la journée du lendemain qui a marqué nos esprits pour toujours. En partant du refuge Marjela, nous avons entrepris de marcher sur Aletsch jusqu’à la Konkordiaplaz, la partie la plus haute et la plus épaisse du glacier. Toute la journée on était seuls, vraiment seuls. On n’a croisé personne si ce n’est les hélicoptères chargés de riches touristes qui nous survolaient.

Sur le glacier, on a passé la journée partagés entre un sentiment d’immensité et de petitesse, entre l’impression d’un géant inébranlable, présent depuis toujours et la conscience que ses jours étaient comptés. Oui comme les autres glaciers et banquises du monde, Aletsch est touché de plein fouet par le réchauffement climatique et recule d’environ 50 mètres par an.

Greina Plain, la merveille rescapée

Après une douzaine de jours dans le Valais, on a fait connaissance avec un second canton : le Tessin. En italien, on était déjà nettement plus à l’aise pour communiquer. En discutant dans le village d’Olivone, on a découvert la plaine Greina. On a appris que dans les années 1980, un projet de barrage signant la disparition de la plaine avait été empêché grâce à la mobilisation de la population. Ça a attisé notre curiosité et on a décidé d’y aller. Meilleure idée de la semaine.

En cette saison (mi-septembre), la plaine prend des tons jaune-orangés et il n’y a, a priori, pas autant d’eau qu’au début de l’été dans tous les ruisseaux qui la sillonnent. La Greina est recouverte d’une végétation de toundra unique qu’il aurait été terrible de voir disparaître.

Ela Park et les lacs de Sils et Silvaplana

Au départ le parc Ela n’était pas sur notre itinéraire. Comme dans chaque pays, on avait proposé un vote sur Facebook entre deux sections d’itinéraire qui nous tentaient. Le choix devait être fait entre le parc Ela et les lacs de Sils et Silvaplana. Les lacs l’ont emporté et nous étions ravis. Problème, l’itinéraire qu’on avait imaginé pour s’y rendre était fermé pour cause de chutes de pierres. Quelques minutes le nez dans les cartes et on a décidé que le mieux était en fait de traverser le parc Ela pour rejoindre les lacs. Le bon prétexte pour finalement traverser ces deux endroits sublimes.

Le parc Ela était déjà couvert de ses premières couleurs d’automne, on n’y a croisé quasiment personne. La fin de saison et l’absence de téléphériques y sont sans doute pour beaucoup !

Les sublimes lacs de Sils et Silvaplana ont accueilli probablement notre dernière baignade de l’année et on s’est régalé de leurs jolies couleurs.

Le glacier du Bernina et le Piz Palü

Ici, nous sommes dans les Grisons, troisième et dernier canton pour nous. Dans les Grisons, les deux langues officielles sont le Suisse-Allemand et le Romanche. Ca n’a pas été facile tous les jours… Heureusement, à l’approche de la frontière italienne, on a retrouvé quelques repères.

Sans être alpinistes, cette traversée des Alpes aura été pour nous l’occasion de découvrir l’ivresse de la haute montagne et de confirmer nos premiers sommets. Sur la chaîne du Bernina, se trouve un glacier gigantesque qui marque la frontière entre la Suisse et l’Italie. Une belle façon pour nous de quitter la Suisse.

Depuis le refuge Diabolezza, direction le Piz Palü. On n’ira pas jusqu’au sommet ce jour-là mais on passera quand même une journée fantastique et sublime.

On repart en Italie et vous dit à très vite dans un article sur notre traversée des Alpes italiennes !

En attendant notre prochain reportage photo sur la traversée des Alpes italiennes d’ouest en est, suivez nos aventures sur YoutubeFacebook, Instagram et notre site internet et lisez notre article précédent sur la France !

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