Photo : Camp de base (4800m) du Nevado Sajama. Derrière nous, 1700m de dénivelée nous attendent. Les falaises sur le haut font près de 900m de hauteur !
Le 21 juillet au matin, nous partons donc pour la première des trois étapes qui nous attendent pour l’ascension du plus haut sommet de Bolivie (6542m).
Il faut préciser qu’un match de foot entre deux équipes de guides locaux (de Sajama et La Paz) a été organisé en 2001 au sommet du volcan Sajama. Ils sont fous ces boliviens… La première étape nous conduit au camp de base à 4800m soit 550m de dénivelé. Pas de difficultés particulières d’autant plus que deux mules portent notre lourd chargement. Nous rencontrons de nombreuses vigognes dans un paysage plutôt désertique. A la mi-journée, nous arrivons sur un large plateau qui constituera notre premier bivouac. Nous avons alors la surprise de retrouver deux suisses que nous avions rencontrés au sommet du Huayna Potosi. Eux aussi ont projeté l’ascension du Sajama. Après avoir planté la tente, nous partons grimper à 5000m sur les conseils de notre ami médecin Matthias afin passer une meilleure nuit a 4800m. De retour au camp de base, nous trouvons un groupe de brésiliens qui a prévu de s’envoler en parapente depuis le sommet du Sajama. Ils sont fous ces brésiliens… Vers 17h30, coucher du soleil oblige, repas qui nous rappelle étrangement ceux du trek du Condoriri puis position horizontale sous la tente.
Le lendemain, nous jouons les fainéants et des porteurs nous aident à porter notre chargement pour atteindre le camp d’altitude à camp d’altitude5680m. L’ascension est assez délicate car nous nous retrouvons assez rapidement dans un pierrier fortement incliné ou le sol se dérobe dérobent sous nos pieds. Les porteurs sont impressionnants et vont presque aussi vite que nous avec 10 a 15 kilo de plus sur le dos. Au bout de 3h de grimpe, nous atteignons le camp ou règne un vent et un froid significatif -normal a 5680m. Nous posons la tente sur une petite plateforme -j’insiste sur le mot posons car les pierres ne tiennent que très peu- et nous partons gagner un peu d’altitude afin de respecter les consignes de Matthias.Repas vers 16h30 et nous essayons de nous endormir vers 18h.
L’ascension
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Réveil a 1h pour la dernière étape du Névado Sajama. Cette fois, nous avons mieux dormi qu’au camp d’altitude du Huayna Potosi et c’est motivés que nous nous préparons a affronter les quelques 1000m de dénivelé qui nous attendent. Dehors, le ciel est dégagé, il fait froid et il y a du vent. L’ascension débute a 2h30 par une pente raide composée de pierres et de terre sur laquelle nous avons quelques difficultés a persévérer.Au bout d’1/2 heure, nous atteignons le pied du glacier et nous devons chausser nos crampons. Nous nous trouvons alors très rapidement devant un couloir de 200m de deniv. environ a 50 pourcents.Ce passage s’effectue assez lentement car il faut s’assurer sérieusement.Nous avons la surprise de croiser des personnes en sens inverse.Par la suite, nous apprendrons qu’il s’agit d’une partie du groupe brésilien qui ne s’est pas senti bien et qui a du renoncer au sommet. En haut du couloir, une arête rocheuse en semi-escalade sur 200m nous attend. Enfin, nous atteignons un dôme immense de 500m qui nous fait prendre conscience que le sommet n’est pas encore gagne.cone volcanique
Photo : L’ombre du cône volcanique au lever du soleil s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres!
(merci Matthias pour la photo!)
La première partie de ce dôme est constituée de pénitents d’une cinquantaine de centimètres qui ralentissent notre évolution.Lorsque les pénitents s’effacent, nous sentons vraiment que nos forces sont diminuées en raison de l’altitude.Cette sensation est nouvelle : à l’arrêt nous nous sentons bien et en mouvement, les jambes flanchent rapidement.Le sommet est alors à 250m au dessus de nous. C’est avec beaucoup d’émotion que nous atteignons le sommet un peu avant 9h et sans mentir j’ai retrouvé les mêmes émotions que lors de mon arrivée au triathlon d’Embrun.
Au fond, le Parinacota et le Pomerade, 200m moins hauts.
Sur le toit de la Bolivie, superbe vue évidemment car le ciel est dégage et après quelques photos, nous entreprenons la descente. Nous pouvons observer une intense lueur blanche venant de très loin vers le sud. Sur le moment nous ne réalisons pas que c’est évidemment le Salar d’Uyuni, à 300km de là ! En y repensant, l’altitude et la fatigue nous retirent quelques facultés. J’étais vraiment intrigué par l’immense ombre du cône volcanique pendant l’ascension, puis par cette lueur blanche au loin, sans pouvoir toutefois penser clairement à ce que cela pouvait être. Etrange !
Ci-dessous, début de la descente du dôme final, qui semble sans fin (merci Matthias once again, j’avais vraiment trop froid aux mains pour sortir l’appareil !). Le retour au village Sajama est long. C’est beau mais c’est long.Nous arrivons a 18h soit plus de 15 après le début de l’ascension.Repas et a 21h extinction des feux.
bravo , pour cette course, mais au fait, étiez-vous encordés? A+