Canoë trip en Suède

Avec ses milliers de lacs sauvages, la Suède offre d'infinies possibilités d'itinérance en canoë. Retour sur une semaine de canoë trip au départ du lac Halen.


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Focus Rando :Canoë trip en Suède
7 jours +nc/-nc 2
Lac Juin, Juillet, Août, et Septembre

Avec ses milliers de lacs sauvages, la Suède offre d’infinies possibilités d’itinérance en canoë. Cela faisait naturellement un bon moment que l’idée d’y pagayer nous tentait, ma femme et moi. C’est donc non sans une certaine excitation que nous nous retrouvons, au début du mois de juin, au bord du lac d’Halen, dans le comté de Blekinge, au sud du pays pour réaliser le Canoë Trip de Travelbase.

Nous avons rendez-vous avec Éléonore, de l’agence Travelbase qui organise ici des séjours “en liberté”. En liberté, cela signifie que l’équipement technique, la carte topographique et quelques conseils utiles sont fournis pour ce voyage que nous gèrerons en autonomie sur le terrain, sauf grosse galère bien sûr. Après quelques hésitations, nous parvenons à glisser nourriture et équipement dans l’un des deux bidons de 45 litres ou dans notre sac Sealline Boundary pack de 115 litres. Contrairement à nos habitudes, nous n’avons pas cherché à optimiser le volume et le poids de nos bagages, et n’avons pas hésité à emmener quelques éléments de confort, hamacs, nourriture fraîche, … L’ultra-light, ce sera pour une autre fois ! Et ça tombe bien car la capacité de charge de notre canoë – 400 kg ! – est impressionnante !!

10 bonnes raisons de partir en Canoë trip en Suède

  • Les bivouacs sauvages ou sur des camps plus confortables, au choix
  • L’immersion dans les paysages scandinaves, grands lacs, forêts, fermes peintes en rouge, …
  • Le matériel technique, de qualité, disponible sur place
  • Des étapes faciles à composer au gré de ses envies, de sa forme
  • Une aventure idéale si c’est votre première fois en bivouac (le canoë permet d’emmener beaucoup plus d’éléments de confort qu’à pied 😉 )
  • Une aventure idéale si c’est votre première fois en canoë (pagayer en lacs est moins technique qu’en rivière et c’est vous qui décidez de l’intensité du programme)
  • La déconnexion garantie
  • L’eau fraîche des lacs, idéale pour la cuisine, les baignades ou rafraîchir les bières
  • La richesse de la faune et de la flore
  • Une aventure au budget accessible à tous
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Premiers coups de pagaie

Notre objectif est d’atteindre le plus directement possible le lac d’Immeln. Tout d’abord parce qu’il est le point le plus éloigné du camp de base et que cela nous permettra d’estimer le temps de retour nécessaire mais aussi parce qu’il s’agit d’un plan d’eau de grande taille où le vent peut lever une forte houle et nous clouer au sol quelques temps. Une fois sur l’eau, chacun de nous deux s’attache à trouver le bon rythme. A l’arrière, je prends le temps de bien sentir les coups de pagaie qui permettent d’orienter efficacement le canoë. A l’avant, Fanny nous propulse plein ouest, dans un passage resserré du lac.

Sous un ciel sans nuage, nous profitons du décor, grandes étendues d’eaux calmes aux berges forestières où se mêlent pins, chênes, bouleaux et trembles. La traversée du lac d’Halen est assez brève et nous voici déjà au passage qui nous sépare du second lac. Le chariot fourni avec le canoë nous permet d’effectuer le “portage” sans trop de difficultés. Puis notre itinéraire nous fait contourner une grande langue de terre et remonter le lac Raslången plein nord, en longeant une côte rocheuse de gneiss polis par les dernières glaciations. Le lac est calme et le canoë glisse sans bruit au rythme hypnotique de nos pagaies jusqu’à un rétrécissement.

Avec des berges raides, un bon courant et pas mal de cailloux dans l’eau, l’hypothèse de passer le canoë par ici est vite abandonnée, surtout que nous avons oublié de prendre notre corde. C’est donc un nouveau portage pour franchir ce seuil qui nous attend. Je pars en repérage, pour juger de la difficulté du charroyage. Verdict, c’est court mais bien raide. La descente présente en outre deux petites difficultés, un tronc qui s’est couché en travers du chemin et une mise à l’eau bien pentue, sur des dalles rocheuses lisses. Le barda est transporté à dos d’homme sur un premier trajet, le canoë suit sur un second. Le tout nous prend une bonne heure et sonne l’envie de poser le camp et profiter du bivouac.

 

De Raslången à Immeln par le lac Filkesjön

4h15 du matin, après seulement cinq heures d’obscurité, le soleil se lève et embrase le ciel de teintes pourpres. Le bivouac sur notre petite île est d’un calme à peine troublé par le chant d’une bécassine et les remous d’un petit rapide qui coule non loin. Quelques heures plus tard, nous sommes à nouveau sur l’eau, pour une journée qui s’annonce bien pleine, avec rien moins que trois obstacles à franchir, dont le plus difficile.

Le premier, assez simple, n’est qu’à quelques coups de pagaie du bivouac. Nous devons remonter à contre-courant une petite étroiture. Le courant est trop fort pour passer à la pagaie et c’est donc immergés jusqu’à mi-cuisse qu’il faut pousser le canoë vers l’amont. Le second obstacle suit de près, un platelage raide qui gravit une cinquantaine de mètres de colline abrupte puis plonge de l’autre côté avant de parcourir plusieurs centaines de mètres de dos d’ânes. Malgré le ciel voilé et la brise fraîche, faire passer les 38 kg de canoë et au moins autant d’équipement jusqu’au lac Filkesjön nous procure un bon coup de chaud ! Nous savons le dernier obstacle assez proche également et prenons donc le temps d’une pause sur l’eau puis d’une bonne halte pique-nique. Le ciel se charge de plus en plus et sous les premières gouttes de pluie, nous charroyons le canoë, sur un kilomètre et demi sans grande difficultés. Nous voici sur les berges du lac Immeln, le paysage s’estompe dans l’ambiance ouatée des brumes avant de disparaître dans un déluge orageux.

Sur le lac Immeln

Notre tente Hilleberg Anjan 2 GT a, une fois de plus, fait la démonstration de sa résistance et nous avons dormi bien au sec. La météo du jour prévoit un ciel plus dégagé avec un petit coup de vent en soirée. Nous décidons donc de prendre le temps d’explorer tranquillement le nord du lac avant de rejoindre la rive ouest pour descendre plein Sud.

Bien courbaturés des efforts de la veille, nos muscles finissent par se délier peu à peu et nous avançons sans difficulté sur les eaux sombres du lac. Par rapport aux précédents lacs, Immeln offre un vrai changement d’échelle. Beaucoup plus grand, plus large, on devine bien les limites de notre canoë sur un plan d’eau aussi ouvert à l’influence des vents. Comme pour confirmer ce pressentiment, le vent se lève peu après le pique-nique de midi. Force 3, soufflant 5 en rafales, venant du Sud. Autrement dit, nous l’avons en “pleine poire”. Il nous faut batailler sérieusement, ruser avec le relief pour espérer avancer.

Nous abandonnons rapidement l’idée de rejoindre le bout du lac et visons une des rares îles autorisées au bivouac, les autres étant réservées à la nidification des oiseaux. C’est un petit paradis qui s’offre à nous. Un joli bois de chênes, de sorbiers et de pins qui nous protège du vent, un terrain bien plat pour la tente, une place de feu pour éviter d’avoir du charbon partout et des toilettes sèches. Avec l’eau douce du lac où nous piquons une tête pour un bain bienvenu, c’est grand confort ! Les arbres parfaitement espacés et le sous-bois de myrtilliers nous permettent de poser les hamacs. Mes jumelles autour du cou, j’essaie une nouvelle activité : l’ornitho-hamac 😉 Et à vrai dire, cela fonctionne bien ! Rassurés par notre immobilité, les oiseaux s’approchent peu à peu, jusqu’à quelques mètres à peine. Mésanges, pinsons, gobemouches et même un rare pic tridactyle vont et viennent comme si nous n’étions pas là, tandis qu’une minuscule couleuvre à collier glisse sous les hamacs.

La rive Est du lac Immeln

Le coup de vent de la nuit s’est calmé au petit matin. Mais la météo annonce une reprise des hostilités dès le tout début de l’après-midi, avec 7 Beaufort annoncés en rafales. Des conditions qui devraient se maintenir le lendemain également.

Nous décidons donc de consacrer les trois prochains jours à l’exploration des lacs situés sur notre parcours de retour. Pour cela il nous faut d’abord regagner la rive Est du lac Immeln. Une grande réserve naturelle garantit la quiétude des balbuzards pêcheurs qui nichent ici. Comme souvent dans les pays scandinaves, les choses sont bien faites et un camp y a été aménagé par les autorités, conciliant protection de la nature et activités douces.

Nous profitons de la matinée calme pour pagayer et naviguer au gré de nos envies. Ici on rentre dans une baie profonde aux eaux couvertes de végétation, grands potamots, utriculaires – des plantes aquatiques carnivores ! – et nuphars jaunes, là on longe un chapelet d’îles minuscules couronnées d’arbres au port en drapeau, formé par le vent. Le rythme de pagaie est naturel et nous demande, jour après jour, moins d’efforts. Un immense chêne balise l’arrivée au bivouac. Ses branches immenses font un rempart contre le vent qui se met à souffler avec violence, quelques minutes seulement après que nous ayons débarqué. Thé, hamac, observations d’oiseaux, lectures et contemplation du coucher de soleil … le bonheur se passe de commentaires.

5e jour, le crux

Les grimpeurs diraient de ce cinquième jour que c’est le crux, le point décisif, l’enchaînement des difficultés. Quelques coups de pagaies contre le vent de face, fort dès le matin, un kilomètre et demi de charroyage, autant à la pagaie, une grosse grimpée sur le platelage, une descente suivie peu de temps après par un petit rapide à passer dans l’eau et, enfin, un dernier charroyage raide avec passage d’un tronc couché sur le chemin.

Pas de miracle, les “portages” de l’aller sont à faire au retour. Mais cette journée intense se déroule finalement mieux que prévu. Les bidons de vivres se sont allégés, nous prenons plus soin d’équilibrer les charges et avons sans doute acquis un peu plus d’expérience. Rien en tous cas qui nous empêche de profiter de la beauté du site, d’admirer un couple de balbuzards pêcheurs au nid ou le vol ondulé d’un grand pic noir, de la taille d’une corneille. Avec des berges assez raides ou occupées par des roselières, nous peinons un peu à trouver notre bivouac en fin de journée. C’est finalement un site avec une jolie vue en hauteur du lac qui nous permet de poser la tente bien à plat pour soulager les dos fatigués des efforts du jour.

Rencontre arctique

Le lac de Raslången, où nous avons posé le camp, possède une forme tortueuse, pleine de baies et de sortes de fjords qui incitent à la découverte. Le ciel de ce sixième jour est chargé, quelques gouttes tombent et les brumes ajoutent à l’ambiance nordique. Alors que nous pagayons sur le bras le plus à l’ouest, un étrange cri – profond et qui va crescendo – envahit l’atmosphère; c’est un plongeon arctique. Et quelle est notre surprise quand nous voyons l’un d’eux venir se poser à quelques mètres à peine de notre canoë. Son bec en poignard et son envergure de près d’un mètre cinquante ne manquent pas d’impressionner. Mais nous comprenons rapidement l’objet de sa visite, un autre adulte accompagné d’un minuscule poussin se trouve à quelques mètres. Il s’agit d’une tentative de détourner notre attention. Nous quittons donc rapidement les lieux pour les laisser à leur sérénité.

Après une dizaine de miles de navigation, nous rejoignons une minuscule île qui accueillera notre dernier bivouac. Là aussi nous nous faisons très discrets, réduisant nos déplacements au minimum, car nous découvrons, un peu tard après avoir posé la tente, qu’un couple de chevalier guignette – un petit échassier – accompagne son poussin encore malhabile.

Retour à Halen

Le lever de soleil flamboyant succède à la journée pluvieuse puis très ventée de la veille. Nous nous mettons rapidement à l’eau pour profiter de la matinée qui s’annonce agréable. La beauté de ce canoë trip ne réside pas dans une grande diversité de paysages mais dans son caractère sauvage et dans la diversité des petits détails.

Ce matin, les baies calmes abritent de nombreux nénuphars en fleurs, les berges mêlent forêts d’aulnes, de trembles et de saules aux rochers de gneiss rouges. Par jeu, nous naviguons au plus près des rochers, et ce malgré la présence de haut-fond qui nous mènent souvent à la limite de l’échouage. On découvre quelques maisons à l’architecture typiquement suédoise, pans de bois rouge et encadrements peints de blanc. L’une d’elles abrite d’innombrables canoë soigneusement rangés, nous voici déjà de retour à notre point de départ, sous les cris stridents des goélands cendrés curieux de notre passage.

Carnet pratique Canoë trip en Suède

Canoë trip en Suède, les étapes

Il y a 4 lacs : Halen, Raslången, Filkesjön et Immeln.
Aucune étape imposée, à vous de composer en fonction de votre forme ou de vos envies. Les 4 lacs, et leurs recoins, sont réalisables en 7 jours, en pagayant tranquillement à raison d’une 15 aine de kilomètres par jour.

Difficultés

Au-delà du préalable indispensable de savoir nager, maîtriser un minimum la technique de pagaie permettra de profiter pleinement de l’expérience sans trop se fatiguer. Mais ce n’est pas un pré-requis et si vous n’avez aucune expérience, prévoir des premières journées tranquilles, le temps de bien adopter les bons gestes de pagaie et ne pas “bourriner”.

Autre acquis technique utile, savoir comment réagir si le canoë venait à se renverser (assez peu de risques au regard de la stabilité de l’embarcation).

Sur le lac, la principale difficulté vient de la force du vent, aussi il est important de vérifier la météo chaque matin. En cas de vent fort (≥4 Beaufort) il est intéressant de comprendre de quelle direction il vient pour optimiser sa navigation et réduire ainsi ses efforts.

Enfin, les “portages” pour passer d’un lac à l’autre, mobilisent pas mal d’énergie. Il y en a 4 en tout : Brotorpet – 500m / Getatorpet – 200m / Baggebro – 25m / Alltidhult – 1500m. Certains portages ne présentent pas d’autres difficultés que de mettre le canoë (environ 38kg à vide) sur le chariot et de le tracter, d’autres nécessitent de vider le canoë pour pouvoir le tirer/pousser sur des rampes en bois assez pentues ou passer des obstacles (tronc d’arbres par exemple). Rien d’insurmontable si vous êtes un minimum en forme.

Quand partir en Canoë trip en Suède ?

Juin est la période idéale, car les journées sont longues et les températures relativement douces. A cette période, la fréquentation est également moins importante qu’en plein été, ce qui rend la navigation et les bivouacs plus “intimistes” et calmes. Les moustiques ne sont pas encore trop de la partie. En septembre, les jours sont beaucoup plus courts mais vous profiterez des magnifiques couleurs de l’automne scandinave.

Où dormir ?

Sur chacun de ces lacs, il existe des camps aménagés offrant des emplacements tentes et/ou abris avec place de feu (avec bois à disposition), des toilettes sèches voire des poubelles parfois. Ils sont répertoriés sur la carte fournie par Travelbase. Il est également possible de planter la tente en dehors de ces camps, dès lors que ce n’est pas sur une zone protégée (elles sont également répertoriées sur la carte) ou proche des habitations. L’idéal est de trouver un emplacement un peu exposé au vent, ce qui limitera le désagrément “moustique”.

Comment y aller ?

En partant avec Travelbase, vous avez accès à des solutions de déplacements optimisées d’un point de vue budget et carbone, avec des départs en autocar depuis Paris, Bruxelles. Il est également possible de rejoindre le Canoë trip en Suède en avion avec une arrivée à Copenhague, puis navette jusqu’au lac. Pour ceux désirant entreprendre le trip avec leur propre équipement, le départ est accessible avec son propre véhicule qu’il il est possible de laisser dans un camping.

Avec qui partir ?

Le Canoë trip est un séjour proposé par l’agence Travelbase. Il s’agit d’un séjour en liberté. L’agence propose l’équipement de canoë (embarcation, gilets, pagaies, chariot, carte topographique) et la présence d’un réceptif sur place, ranger francophone, qui vous accueille au camp de base et vous explique tout pour un séjour en toute sérénité.  Vous pouvez, à la carte, opter également pour l’organisation par Travelbase des transports, de location d’équipement de bivouac, d’un pack nourriture varié et de qualité. Une appli vous guide pas à pas à toutes les étapes de votre séjour.

Quel équipement prévoir pour le Canoë trip en Suède ?

Matériel pour la navigation (fourni par l’agence) :

  • Canoë insubmersible
  • Pagaies + pagaie de secours
  • Gilet d’aide à la flottabilité
  • Bidons étanches
  • Repose genoux
  • Chariot pour les portages

Matériel pour la navigation (à prévoir de votre côté) :

  • Corde d’une dizaine de mètres pour attacher le canoë lors des pauses ou le tracter sur certains passages
  • Téléphone étanche ou dans une pochette
  • Casquette + voile anti-moustique
  • Lunettes avec cordons d’attache
  • Maillot de bain
  • Pour le haut [en fonction de la météo] : T-shirt type lifa d’Helly Hansen manches longues pour se protéger du soleil et des insectes, polaire légère, vareuse ou k-way
  • Pour le bas [en fonction de la météo] : short, legging ou pantalon étanche
  • Chaussures d’eau avec une semelle bien adhérente.

Equipement pour les temps à terre :

  • Tente / sac de couchage / matelas / oreiller
  • Couverts et tasses / vache à eau / gourde
  • Lampe frontale / sacs poubelles
  • Kit hygiène respectueux de l’environnement / Serviette de toilette / papier toilette
  • Crème solaire / spray anti-moustiques
  • Veste / doudoune et/ou polaire / T-shirt
  • Pantalon confortable pour le camp / Pantalon de pluie
  • Chaussures de marche

Comment limiter votre impact ?

Pagayez avec discrétion pour avoir une chance d’observer les discrets élans et les nombreuses espèces d’oiseaux fréquentant le lac, évitez de piétiner la végétation. Aux bivouacs, restez silencieux, par respect pour la faune et les autres personnes qui bivouaquent dans la zone. Pour vos besoins naturels, faites un trou et emportez votre papier toilette ou brûlez-le dans un foyer de feu (le risque incendie est élevé sur la zone). Ne multipliez pas les foyers de feu, ils sont déjà nombreux. Emportez tous vos déchets y compris les reste de repas (vous pouvez également prévoir un sac poubelle pour récolter les éventuels déchets rencontrés)

Que voir, que faire après votre Canoë trip en Suède ?

De nombreux sentiers de randonnée bordent les lacs, ils font partie de la Skåneleden, un réseau de 1300km découpé en 6 sections, qui traverse le sud de la Suède et permet de découvrir la région sous un autre angle.

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