Chemin d’Oléron : le tour de l’île à pied

5 jours de randonnée sur le Chemin d'Oléron qui fait le tour de l'île d'Oléron. Récit et trace GPS de ce superbe itinéraire accessible en transport en commun.


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Focus Rando :Chemin d’Oléron : le tour de l’île à pied
5 jours +145 m/-145 m 109 km 2
Randonnée Boucle Chambre d hôtes et Hôtel
Nouvelle-Aquitaine Bateau, Bus, et Train
Campagne, Forêt, et Littoral Avril, Mai, Juin, Juillet, et Septembre

Seconde plus grande île française métropolitaine après la Corse, l’île d’Oléron est une destination réputée pour sa nature, son ostréiculture, son art de vivre et sa lumière. Autant de raison pour s’aventurer à pied sur le chemin d’Oléron qui fait le tour de l’île en 5 étapes.

Chemin d’Oléron : le tour de l’île d’Oléron à pied

Le chemin d’Oléron est un itinéraire de randonnée pédestre qui fait le tour de l’île d’Oléron en 5 étapes. Long de 105 km, il permet de découvrir toute la richesse d’Oléron entre océan, marais, villages, sites ostréicoles et forêts.

Le chemin d’Oléron appartient au réseau de sentiers de randonnée bas carbone mis en place par la région Nouvelle Aquitaine. À ce titre, le sentier de randonnée est accessible en transport en commun.

J1 : Le Château d’Oléron – Boyardville

+ 5 m / – 0 m 18 km Hôtel les Bains

C’est depuis le parking situé à l’entrée du pont d’Oléron que je démarre mon chemin d’Oléron. J’ai opté pour la voiture plutôt que les transports en commun car j’étais déjà en vadrouille avec mon véhicule, cela s’avérait plus pratique. Mais prendre les transports en commun est plus qu’une option pour rejoindre Oléron.

Je commence mon chemin d’Oléron relativement tard pour laisser passer de grosses averses. Je n’ai clairement pas de bol avec la météo, les prévisions de la semaine sont très humides alors qu’il faisait beau les semaines précédentes.

À Château d’Oléron, je fais un petit détour par les cabanes d’artistes et d’artisans qui se sont installés dans d’anciennes cabanes ostréicoles. Elles sont colorées, ça égaye le ciel gris, et puis c’est un excellent moyen de donner une seconde vie au patrimoine ostréicole. Je passe un moment chez Nico Matelotage qui confectionne toute une série d’objets de décoration ou de bijoux à base de corde. C’est mon coup de cœur chez les artisans de Château d’Oléron. Je rejoins la citadelle. C’est la fortification la plus imposante de l’île d’Oléron. Par le passé se trouvait au même emplacement un castrum romain puis plus tard un château appartenant aux ducs d’Aquitaine. Ce site stratégique permettait de contrôler l’accès sud de la mer de Pertuis.

Je sors de la citadelle et entre dans la réserve naturelle de Moëze-Oléron que je connais déjà, car c’est un haut lieu de l’ornithologie. La réserve accueille plus de 100 000 limicoles chaque hiver pendant leur migration. C’est l’une des haltes les plus appréciées des bécasseaux et chevaliers en tout genre.

J’entre dans le port ostréicole de la Baudissière. Dégustation d’huîtres et ateliers d’artisans sont alignés le long de la route et du chenal de la Baudissière. Tout est complet lors de mon passage. Du coup, je continue mon chemin et mange mes wrap assis sur une pierre. Ça n’a pas la même saveur, mais ça remplit bien l’estomac !

Je passe le site Ostréicole d’Arceau à travers les parcs à huîtres et arrive à Fort Royer. C’est un authentique site ostréicole. Entendez par là, toujours en activité. Hélas pour moi, c’est dimanche et il est fermé. Il est bordé d’un estran vaseux apprécié des limicoles l’hiver. Je me souviens y avoir photographié les bécasseaux sanderling sur la plage quelques mois plus tôt.

Petit détour par la pointe de la Perrotine avant de rejoindre mon hôtel pour la nuit. Avec les détours et autres pérégrinations, j’ai marché 21 km au total. Une très belle journée de rando et une bonne mise en jambe pour la suite de mon tour de l’île d’Oléron par le Chemin d’Oléron.

J2 : Boyardville – Saint-Denis d’Oléron

+ 9 m / – 0 m 18,2 km Chambre d’hôtes l’Insulaire

Ce matin, Jean Baptiste Bonnin qui m’a fait découvrir le marais de Brouage l’année passée me rejoint à l’hôtel pour m’accompagner sur cette seconde journée sur le Chemin d’Oléron. Nous passons à la boulangerie du centre-ville où j’achète deux quiches, et nous mettons en route. Rapidement, le fort Boyard est en ligne de mire. Comme son nom le laisse penser, Boyardville est intimement lié à l’édification du fort à l’époque de Napoléon III. À l’embouchure du chenal de la Perrotine se trouvait le camp de base du chantier de construction. Avec le chantier, le village de Boyard prend ainsi vie en 1803.

Nous entrons dans la forêt des Saumonards. Il se met à pleuvoir. Pluie qui ne nous quittera plus jusqu’à notre arrivée à Saint-Denis d’Oléron. D’une superficie de 700 hectares, elle se compose principalement de pins maritimes et de chênes verts. Elle a fait l’objet d’un reboisement au XIXeme siècle pour éviter l’ensablement des villages voisins. Nous croisons des traces de passage de sangliers et de chevreuils, la forêt accueille aussi des tritons marbrés et le petit-duc scops. Mais en septembre, il a déjà quitté Oléron pour ses quartiers d’hiver en Afrique.

Nous rejoignons le port du Douhet construit au milieu du XIXeme siècle pour favoriser le commerce du sel et du vin entre Saint-Georges d’Oléron et l’océan. On trouve un endroit abrité pour pique-niquer. En poursuivant, nous traversons La Brée-les-Bains. Sur la plage de Planginot, nous observons les limicoles sur la plage : tourne-pierres à collier, bécasseau sanderling, pluvier argenté et gravelot à collier interrompu. Dans le même temps, des sternes caugek passent au large. Un peu plus loin, la marée basse nous permet de voir des écluses à poissons. Délimitées par des murets de pierres sèches cimentés naturellement par des coquillages et des algues, elles forment un fer à cheval. À quoi servent-elles ? À la marée descendante, l’eau s’échappe pendant que les poissons sont pris au piège. Il ne reste plus qu’au pêcheur à aller ramasser le poisson avant que la marée haute ne revienne.

La fin d’étape approche. Nous passons par les cabines colorées de la plage de la Boirie. Dans les années 1900, elles étaient utilisées par la bourgeoisie de passage pour les vacances. Le port de plaisance de Saint-Denis d’Oléron n’est plus très loin. C’est le plus grand port de plaisance de l’île. Plusieurs restaurants y sont installés pour finir la journée de randonnée dont le Chapia.

J3 : Saint-Denis d’Oléron – Les Sables-Vignier

+ 67 m / – 73 m 22,9 km Hôtel l’Hermitage

Le petit-déjeuner avalé, je pars acheter mon pique-nique à la supérette qui jouxte la chambre d’hôtes. Me voilà parti sur cette troisième journée de randonnée sur le Chemin d’Oléron. Les prévisions météos sont plus optimistes que la veille. Tant mieux !

Je rejoins le sentier du littoral. J’observe les tournepierres à collier, bécasseaux sanderling et les grands gravelots à l’œuvre sur le rivage. Plus loin en mer, la balise d’Antioche a été construite en 1925 après le naufrage du Port Caledonia pour prévenir les marins de la présence du rocher d’Antioche, résurgence des falaises de Chassiron et souvent invisible des bateaux.

La pointe de Chassiron est dominée par son phare construit en 1836. Point culminant de l’île d’Oléron, le phare de Chassiron offre un panorama unique sur l’océan, la campagne environnante et le jardin du phare en forme de rose des vents. Il se visite. Le musée vous permettra d’en savoir plus sur les techniques de pêche pratiquées sur Oléron.

Je poursuis le long de la côte sauvage. L’odeur des embruns marins m’envahit. Quel plaisir ! J’aime beaucoup ce passage. Je pique-nique non loin de la Pointe des Trois Pierres. Une grosse averse m’oblige à écourter le wrap. Elle dure jusqu’au marais Papineau. Cet espace naturel sensible est une zone humide où vivent des hérons cendrés, aigrettes garcettes, canards, busards des roseaux et faucons crécerelles. C’est aussi un site très riche pour sa flore. On peut y voir l’orchis à fleurs lâches, mais je ne suis pas à la bonne saison pour la croiser sur mon chemin.

Je rejoins le haut des dunes de la Seulières. Nouvelle averse. Plus courte. De tout façon, je suis dejà trempé car la première était vraiment carabinée. À Domino, le soleil est de nouveau largement dominant. Je rejoins la plage des Bonnes. J’y fait un arrêt pour finir mon pique-nique et mon eau. J’ai un petit coup de moue. L’arrivée de l’étape n’est pas loin. Le sentier chemine dans la dune et rejoint une départementale qui mène à l’hôtel composé de petites maisonnettes. Piscine chaufée mais je n’ai pas pris de maillot de bain. Pensez-y !

J4 : Les Sables-Vignier – Vert Bois

+ 24 m / – 14 m 22,2 km Hôtel le Vert Bois

Aujourd’hui, les prévisions météorologiques sont pour le moins maussades. Je pars donc assez tôt afin de pouvoir sécher ce qui doit l’être une fois la journée de marche terminée. Mieux vaut être prévoyant…

Je retourne sur la plage des Sables Vignier et m’enfonce parmi les oyats dans le massif dunaire des Sables Boisseau. Le sentier longe le littoral. Des rafales de vent de 3/4 à plus de 50 km/heure viennent me fouetter le visage. Fort heureusement, il ne pleut finalement pas. Les premières gouttes arrivent lorsque je longe le marais de la Martière. Mais rien de bien méchant.

Le Chemin d’Oléron longe des parcelles de vigne.  Le vignoble oléronais remonterait au IIIᵉ siècle. Au début du XIXᵉ siècle, la vigne s’étalait sur 4 300 hectares. Aujourd’hui, elle s’étend sur environ 800 hectares. Plusieurs vins se trouvent dans les restaurants ou dans les coopératives sous le nom de « vin de pays charentais – île d’Oléron ».

La pluie s’intensifie à l’approche de la Cotinière. Je passe faire quelques courses au Vival pour mon dîner car l’hôtel du soir n’a pas de restaurant ainsi que pour le pique-nique du lendemain. Comme il pleut, je décide de manger au restaurant. Je porte mon choix sur la moulerie de Local car il ouvre à 11h30.  Je n’ai pas regretté. Les moules sont d’Oléron comme le cola, et les frites étaient excellentes.

Le ventre plein, je reprends le Chemin d’Oléron sous la pluie. Je passe le port de pêche de la Cotinière. C’est le principal port de pêche artisanale de Nouvelle-Aquitaine. Il est possible d’assister à la criée en participant à une visite guidée, mais les horaires ne collaient pas avec mon heure de passage. Dommage !

J’entre dans la forêt de Saint-Trojan-les-Bains. Une battue pour le sanglier se termine. Tant mieux car je n’avais pas envie de patienter sous la pluie. La forêt est composée principalement de pins maritimes et de chênes verts.

Je ne suis pas mécontent d’arriver à l’hôtel pour faire sécher les vêtements. Décidément, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.

J5 : Vert Bois – Le Château d’Oléron

+ 14 m / – 18 m 27,4 km

C’est déjà mon dernier jour de randonnée sur le Chemin d’Oléron. Pour ce matin, les prévisions météorologiques sont dantesques. Des pluies soutenues et des rafales de vent à plus de 70 km/heure. Les prévisions sont les mêmes partout en France. Le printemps et l’été 2024 ont vraiment été très humides et peu ensoleillés. La faute aux 13 lunes de l’année si j’écoute les anciens.

Mais même la pluie ne boude pas mon plaisir d’être en randonnée. Le gros de la matinée, j’avance dans la forêt domaniale de Saint-Trojan-les-Bains. Contrairement à la forêt des Saumonards, ici le sentier est le plus souvent une grande ligne droite. Du coup, c’est un peu monotone. 158 hectares de la forêt sont classés en réserve intégrale, soit la plus grande de la côte Atlantique. L’homme n’y intervient plus afin d’avoir une évolution complètement naturelle du milieu.

Mon esprit s’aiguise quand j’arrive à la Grande Baie de Gatseau. Je me fais littéralement rincer en quelques secondes. De toute façon, j’étais déjà complètement trempé des pieds à la tête. Et puis soudainement, au niveau du Banc des galets, la pluie s’arrête. Je passe une des gares du train touristique de Saint-Trojan et longe le marais des Bris par la digue Pacaud qui protège le marais de l’océan. Quelques aigrettes garzettes s’envolent lors de mon passage. Le sentier longe les villas balnéaires sur une promenade agréable. Il ne pleut plus mais le vent reste soutenu et je commence à avoir froid. Du coup, je change mes plans. Je pars me réfugier dans un restaurant face au port ostréicole de Saint-Trojan-les-Bains pour me sécher un peu et manger chaud. Des rayons de soleil font même leurs apparitions.

L’estomac plein, je rejoins le port des Salines. Je fais une halte à l’écomusée et découvre l’histoire de la saliculture, la biodiversité et le quotidien des marais salants d’Oléron. J’y apprends qu’en 1990, les derniers marais salants sont transformés en bassins de claire pour les huîtres, en réservoirs à poisson ou en zones d’élevage pour les bovins. Mais cette même année, des paludiers venus de Guérande recréent un marais salant à Port des Salines. En 2010, ce marais de type guérandais est transformé en marais oléronais (visitez l’écomusée pour bien voir la différence). En 2022, l’île d’Oléron comptait une douzaine de sauniers en activité.

L’arrivée est toute proche et depuis la promenade de Saint-Trojan-les-Bains, le viaduc d’Oléron s’observe. Mais avant de rejoindre mon véhicule, je passe par les cabanes ostréicoles du chenal d’Ors. Comment ne pas finir le Chemin d’Oléron par un dernier clin d’œil à l’activité ostréicole.

Informations pratiques – Tour de l’île d’Oléron à pied

Comment s’y rendre ?

Le chemin d’Oléron est accessible en transport en commun : Train jusqu’à la Rochelle, Rochefort ou Surgères puis bus jusqu’au Château d’Oléron (bus 154 pour Surgères et Rochefort, bus 155 depuis la Rochelle et Rochefort).

L’île d’Oléron est aussi accessible par bateau depuis le port de la Rochelle et peut vous déposer au choix à Boyardville ou à Saint-Denis d’Oléron.

Quand marcher sur le Chemin d’Oléron ?

Le Chemin d’Oléron peut-être réalisé toute l’année, car il ne présente pas de contre-indications liées à la sécurité. Toutefois, en raison de la fermeture des hébergements, hôtels comme campings, il est plus facile à organiser entre avril et fin septembre. Je déconseille toutefois la période de mi-juillet à fin août du fait de l’affluence touristique et de la difficulté à trouver un hébergement.

Le transport de vos bagages

La société de taxi PasSsages (06 26 79 87 03) basée à La Brée-les-Bains peut organiser le transport de vos bagages. Contactez-les en amont de votre randonnée sur le chemin d’Oléron.

Le tour de l’île d’Oléron en tente

Le Chemin d’Oléron est tout à fait réalisable en tente. Le bivouac est toutefois strictement interdit sur l’ensemble de l’île. Oléron dispose d’un grand nombre de campings.

Difficulté de la randonnée

Le chemin d’Oléron est une randonnée facile. Pas de dénivelé, bon sentier, sans aucune difficulté technique. La dernière étape peut s’avérer longue pour des randonneurs sans grande expérience. Je vous recommande alors de switcher le passage par la pointe de Gatseau afin de raccourcir cette dernière étape.

Réaliser le Chemin d’Oléron en 7 jours

Certaines étapes du Chemin d’Oléron peuvent être longues. Voici donc un découpage de l’itinéraire en 7 jours :

  1. Château d’Oléron – Boyardville
  2. Boyardville – Saint-Denis d’Oléron
  3. Saint-Denis d’Oléron – Domino
  4. Domino – La Cotinière
  5. La Cotinière – Grand Village
  6. Grand Village – Saint-Trojan-les-Bains
  7. Saint-Trojan-les-Bains – Château d’Oléron

Le balisage du Chemin d’Oléron

Le balisage du Chemin d’Oléron est en jaune comme pour les itinéraires de Petite Randonnée (PR). Lorsqu’il croise les PR d’Oléron, un fléchage complémentaire avec le logo du Chemin d’Oléron a été ajouté pour éviter toute confusion.

Dans le futur, le chemin d’Oléron devrait faire l’objet d’un classement en GRP.

Cartes IGN et carte interactive

Plus d’informations sur la destination

14 réflexions au sujet de “Chemin d’Oléron : le tour de l’île à pied”

  1. Merci pour le partage, j’habite à 30 minutes de l’Ile d’Oléron, je connais donc bien l’endroit mais tu as bien su retranscrire l’esprit et les richesses de cette Ile. A la prochaine rando !

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  2. Bonjour,
    Que de souvenirs en lisant cet article, merci beaucoup 🙂
    J’ai réalisé le tour intégral de l’île cet été, début août plus précisément. Quel plaisir et quelle beauté ! Je ne peux que recommander ! De très belles rencontres, un temps magnifique et peu de monde du fait des Jeux olympiques. J’ai parcouru le chemin dans le sens inverse du vôtre car j’ai dû m’adapter aux disponibilités des hébergements. Donc petit conseil : si vous envisagez de le faire l’été, anticipez 😉 et munissez-vous de bonnes chaussures qui s’adaptent aussi bien au sable que le bitume ou la terre. Merci à vous pour ce partage !

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    • Merci Angélique pour ton retour. Ravi d’apprendre que je ne suis pas le seul à trouver l’itinéraire très chouette.
      Avec les JO, je pense que c’était la bonne année pour faire le Chemin d’Oléron en août 😄

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  3. Bonjour,
    Merciiiiiiiii pour vos explications qui sont très bien retranscrite.
    J’habite sur la lumineuse, les chemins de randonnées, je les connais bien puisque je marche beaucoup et fait pas mal de vélo. C’est pourtant mon objectif l’année prochaine car je ne l’ai jamais fait sur plusieurs jours.
    De vous lire cela me conforte dans mon choix.

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  4. Superbe récit qui me remet l’eau à la bouche. J’y ai passé plusieurs étés complets pour naviguer, mais je n’ai jamais fait le tour de l’île à pied. Par contre, j’ai eu l’occasion de faire le tour en petit catamaran sportif, une vraie aventure où il a fallu s’adapter aux différentes orientations de vent et aux différents courants pour pouvoir boucler le tour. Je conseille aussi le tour en vélo mais c’est un peu moins propice à la contemplation et l’éveil des sens que la marche.

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  5. L’île et ses charmes sont plutôt connus, notamment par les “réfractaires” à Ré. Mais j’aime cette manière de mettre en avant l’intérêt de les découvrir à pied, plus profondément, d’une manière plus intimiste.

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