Descente vers Revúca

Descente vers Revúca - Randonnée dans les Velka Fatra

Focus Rando :Descente vers Revúca

Le lendemain, la gorge de Dorota va mieux ; en revanche, c’est la mienne qui commence à chatouiller… rien de bon. Nous avons mangé nos provisions à l’insu de notre plein gré, pour compléter un petit déjeuner assez onéreux pour ce qu’il était. La gérante nous aboie tout un tas de réflexions, nous répétant la consigne d’hier aussi souvent qu’elle le peut, en slovaque, en tchèque, en polonais, en tchétchène…

Mais nos sacs sont déjà sur les épaules, les bâtons de randonnée dans nos mains, et nos yeux déjà rivés vers Kryžna, le dernier sommet de la veille (celui à l’antenne), où il faut revenir avant de redescendre en direction Revúca. Le temps est redevenu radieux, l’humeur est de nouveau au rendez-vous.

Le début de la descente de Kryžna, côté Est, est très raide, avant de se stabiliser en une crête qui suit sur quelques kilomètres la lisière supérieure de la forêt. Derrière un bosquet, nous surprenons un renard qui déguerpit nonchalamment, tel le goupil de Lafontaine.
En réalité, mes pensées sont entièrement orientées vers un autre animal… un gros animal brun, qui hiberne et qui cherche à manger lorsqu’il se réveille… On est précisément en cette saison, et s’il y a un endroit tranquille pas comme un autre en Slovaquie pour abriter les ours bruns, ce sont bien les forêts des Velka Fatra…

Le sentier balisé que nous suivons plonge bientôt en plein cœur de la forêt, de la même manière que celui que nous avions remonté l’avant-veille. Nous parvenons au col où le gérant de l’hôtel de Revúca nous avait indiqué un raccourci. En fait, une piste carrossable traverse ce col, et l’emprunter sur le côté qui descend à Revúca revient au même que suivre le sentier. Les genoux sont fatigués, nous optons sans hésiter pour « la plus longue mais moins pentue ».

Nous observons la forêt durant la descente, et, télépathie, il s’avère que nous méditons tous deux sur la même chose. Même si les arbres les plus hauts sont encore dépourvus de feuilles, au mieux quelques bourgeons, le printemps a encore gagné du terrain durant l’espace de ces 3 jours. Les arbres à feuilles caduques, plus bas dans la vallée, affichent maintenant un vert bien affirmé et résolument estival.

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Au bout de quelques kilomètres, nous revoilà rendus au fond de la vallée. Il ne nous reste plus qu’à suivre la route, ou plutôt la « rue », car ce sont les premières maisons de Revúca. Nous retrouvons finalement la Clio, baignée dans le soleil, qui nous attend sagement.

L’habitacle est chaud comme four, mais mes mains sont déjà en train de fouiner dans le gros sac à vêtements. Par bonheur, mes doigts palpent l’une des quelques bouteilles de bière sans alcool que j’avais placé là : elles sont encore à la température des deux nuits fraîches qui se sont écoulées !

Toute une après-midi se profile, et nous avons à nouveau été rapides. Nous avons tout notre temps pour nous diriger vers la région voisine des Chočské Vrchy (les « Monts Choč »), là où nous avons prévu de consacrer l’autre partie de notre séjour.

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