Le but de cette jolie randonnée de 6 jours : faire le Grand Tour du Mourre de Chanier située dans le bassin du Verdon et les Préalpes de Digne en faisant au passage l’ascension du sommet éponyme. Nous avons profité d’une jolie fenêtre météo fin Octobre 2019.
J1 : La Palud sur Verdon – Chalet Refuge de la Maline
+ 1200 m 17 km Chalet Refuge de La MalineGR4 / Sentier du Bastidon. Très jolie étape, notre première étape a fait “escale” au Refuge de la Maline ; pour y parvenir, comme le beau temps était au rendez vous, nous en avons profité pour faire un grand “détour” … en passant par le GR4 que nous avons emprunté à la Palud sur Verdon, le plateau du Bardin, pour ensuite redescendre par le Ravin du Brusc – sentier peu commode par endroit, qui requiert un peu d’attention voire de poser une ou deux mains.
Au sortir de celui-ci nous avons rejoint le très beau sentier du Bastidon – lui aussi requiert un peu d’attention, on y trouve : câbles et vire étroite. Au sortir de celui-ci nous avons retrouvé le GR4 qui fille, hélas, sur la D23. La “fameuse” route des crêtes, avec plusieurs jolis points de vue quand même. Une belle journée plein de soleil, et une arrivée au soleil couchant. Magnifique !
J2 : Chalet-Refuge de la Maline – Rougon
+ 1060 m / – 1700 m 15 km Le Mur d’AbeillesUne étape plutôt longue, tout en beauté. Hier nous suivions les Gorges par le haut, aujourd’hui, nous serons au “fond”. Le fils conducteur du jour, le GR4 toujours, et encore, mais aussi et surtout, le Sentier Blanc-Martel. Soit un total de + 1060 m (cumulé) pour 15 km. Une belle journée pleine de soleil…
J3 : Rougon 945 m – Blieux 960 m
+ 1100 m / – 1200 m 18 km La ChambretteLe soleil nous a lâché, mais qu’importe, ce fût là aussi une jolie journée de randonnée ! Nous sommes toujours sur le GR4 et ce jusqu’au carrefour de Colle Basse ; nous passons par le Plateau de Suech (1200 m) et Chasteuil. Au “carrefour” il faut prendre à gauche, et remonter un sentier plutôt peu commode et plutôt raide, pour rejoindre Colle Basse (1446 m) où nous retrouverons le soleil, juste à temps pour la pause !
Passé Colle Basse (attention ici le balisage est farceur, il faut être attentif, la forêt est plutôt dense !), nous entamons la descente. Le contraste est plutôt saisissant, sur l’autre versant nous étions à “découvert”, ici nous sommes sous le couvert d’une belle forêt, du Pin pour l’essentiel, mais pas que. Nous filons à travers le joli Ravin de la Castelle. Plan d’Asse et son petit pont de bois ( 872 m), puis vient ensuite : Les Bruinas, Planpinier, Sous la Roche (918 m) où l’on trouve un très joli pont en pierre. Blieux n’est plus très loin, il faut juste fournir un petit effort, 40 m de positif !… Blieux, où nous resterons 2 jours. Demain, le Mourre de Chanier est au programme ! Nous posons nos “valises” à la Chambrette …
J4 : Blieux – Le Mourre de Chanier (1930 m) – Blieux
+ 1070 m / – 1070 m 19 kmEn boucle … Grand beau – encore ! – pour cette ascension, qui vaux le détour.
J5 : Blieux (960 m) – Les Bondils (1200 m)
+ 1175 m / – 920 m 15 km Chalet-Refuge des BondilsAvant dernière étape de ce Grand Tour du Mourre de Chanier. Au menu du jour le l’ascension du Mont Chiran 1905 m, le tout sous le soleil !
J6 : Les Bondils 1200 m – La Palud-sur-Verdon
+ 280 m / – 580 m 10 kmDernière – hélas – étape de ce tour. La météo est d’humeur chagrine, serait-elle triste de nous voir partir ? Cette étape, fût courte, dommage, car elle aurait belle sous le soleil… On a raté un sommet, celui du Montdenier !
Si nous avions eu, une météo plus clémente, et 2 jours de plus … j’avais opté pour un tour XXL, avec au menu :
- J6 : Les Bondils – Venascle 949 m : Col des Abbes / Le Pied du Pavillon 1533 m [12 km / + 520 m/- 795 m] Avec en option : Le Pavillon 1625 m (A/R)
- J7 : Venascle 949 m – La Palud sur Verdon, par le GR 4 : les Crêtes de l’Ourbes 1100 m/ Col de l’Âne 1094 m/ Col de Plein Voire 1168 m/ Plaine & Plateau du Bardin/Adrech du Bardin … [15 km / + 860 m/-860 m]
Cartes
- Carte IGN TOP 25 3441 OT Barrême – Vallée de l’Asse – PNR du Verdon
- Carte IGN TOP 25 3442 OT Gorges du Verdon – Moustiers-Ste-Marie & Lac de Ste Croix – PNR du Verdon
- Carte IGN TOP 25 RÉSISTANTE – Recto/Verso : 3442OTR Gorges du Verdon – Moustiers-Ste-Marie
Je vis dans le “Sud”, dans ce pays de “cocagne”, où le soleil l’été venu, vous “cogne” sur la tête ; où “lou mistrau” se fait parfois glacial, vous claque aux oreilles et vous transit de froid ; et quelquefois vous bouscule. C’est ici, que je suis installée : dans ce “pays” bercé par le chant des cigales aux heures les plus chaudes de l’été, dans ce pays qui sent bon la “colline” ; dans ce “pays” qui a vu naître Zola ; dans ce “pays” si bien représenté par les toiles de Cézanne . Je m’évade à travers la colline, que dis-je « La Montagne Sainte Victoire », appelée aussi “La Sainte…”. Le temps de prendre une pause… ou la pause. Dès que des petites fourmis se font sentir, je prend alors mon sac, mon APN – un modeste bridge -, mais ô combien précieux pour “marquer” et “emporter” les souvenirs -, mes “godilots… et tout ce qu’il faut pour crapahuter à travers l’Alpe. L’hiver, je chausse mes raquettes, mon bonnet, et fais ma trace à travers la neige fraîche ; je prolonge ainsi chaussée le plaisir de la marche des heures durant. En de rares occasions je m’initie au voyage lointain, pour des évasions magiques… et innoubliables comme la Patagonie : long voyage en solitaire, sorte de voyage initiatique… ou bien encore le Népal pour un beau périple à tutoyer les hautes cimes du regard à travers le Langtang, l’Helambu ou encore plus près de “chez nous” : l’Ile de Madère : concentré de beautés, avec ses Levadas, ses sentiers du vertige, sa flore luxuriante ; l’Italie et plus pércisément le Piémont que j’arpente avec plaisir sac au dos et gros souliers sur des sentes escarpées à chercher du regard le Chamois ou la Marmotte …
Il viendra un jour ou je devrais raccrocher mes “godillots”, et lorsque viendra ce jour, tous ces moments, ces instants, viendront alimenter mon “usine à souvenir”. Celle que j’ai “construite” pas à pas, au fils du temps…
C’est cette quête d’émotions (et d’inspirations), que j’essaie de faire « transparaître » à travers quelques photos et articles, modestement, sans prétentions aucunes.
Tu as eu besoin de t’harnacher sur les passages les plus étroits ? Était-ce très exposé ?
Il n’est pas nécessaire de s’attacher, sauf si on est peu ou pas habitué.
Un brin de corde peu aidé – mais il faut savoir s’en servir ! –
C’est un parcours assez esthétique, plutôt varié. A l’automne c’est juste
parfait.
Merci pour la question
bonjour,
une trace est elle disponible pour cette rando ?
Je suis également intéressé si le tracé disponible :–)
Bonjour,
Également intéressé, si tracé il y a 🙂
Pas de trace GPS sur cet itinéraire. Va falloir le faire vous-mêmes les gars 🙂