Se rendre au Ladakh :
Nous n’avons payé que 550 € par personne pour un A/R Paris-Delhi en août (pleine saison – été 2004) sur la compagnie Aéroflot, en réservant 3 mois avant.
Leh est desservie de Delhi par 2 compagnies : Jet Airways et Indian Airlines, mais c’est la première qui fait l’unanimité grâce à une politique exemplaire : pas de bakchich et annulation ou changement de date sans frais. Le vol dure 1h15. Le même avion part de Delhi le matin, et repart en fin de matinée de Leh.
Les prix sont fixes pour le trajet Delhi – Leh, à savoir environ 100 € en classe économique sur Jet Airways. Possibilité de réserver de France en contactant l’agence de Paris
Période favorable :
Pour le Ladakh, la saison adaptée est l’été, de juin à septembre, car le climat est doux et la région est protégée de la mousson alors que le reste du pays est sous la pluie et la chaleur.
Informations sur Internet :
- "Guide et photos du Ladakh", une mine d’informations sur le Ladakh : http://ladak.free.fr/
- Jet Airways : http://www.jetairways.com/
EQUIPEMENT :
INDIVIDUEL :
Vêtements :
- veste imperméable (Gore-tex)
- 1-2 tee-shirt (plutot sombre)
- 2 sous-vetements synthétiques style ‘Carline’
- 1 pantalon synthétique de marche (plutot sombre)
- 1 short synthétique
- 1 polaire légère
- 1 polaire chaude
- 1 caleçon long (pour les nuits froides)
- 4-5 slips
- 4 paires de chaussettes, 3 pour la marche, 1 bien chaude pour la nuit
- chapeau clair (les couleurs claires réfléchissent les rayons du Soleil, les couleurs sombres les absorbent)
- sous-gants
- gants/moufles chauds
- cagoule/bonnet chaud
- (parapluie, à acheter sur place)
Accessoires :
- 1 bon sac a dos, assez grand (50-60 l)
- 1 paire de bonnes chaussures de randonnée
- (1 paire de sandales, pour gués et aérer pieds)
- bâtons (telescopiques) de marche
- paire de guetres
- lampe frontale légère + piles de rechange
- lunettes de soleil fort indice (3 ou 4) avec étui rigide
- couteau multifonction
- gourde 1l mini (avec sac isotherme)
- grand bol + couvercle + cuillere (grande)
- petite serviette de toilette
- papier toilette
- pochette banane plate sous les vêtements, pochette tour du cou, pochette holster (pour les papiers, cartes)
- (un peu de lecture: bouquin dense en texte)
Camping :
- sac de couchage chaud (mieux en duvet, pour le meilleur rapport poids-encombrement/chaleur)
- sac à viande (sac-drap en soie ou polaire pour augmenter la chaleur)
- bon tapis isolant
Trousse de toilette (certaines choses à mettre dans petits sacs étanches ou boîtes rigides) :
- brosse à dents et dentifrice
- (fil dentaire, cure-dents)
- gel douche multi-usage, shampooing
- (rasoir jetable et gel à raser (mini ou savon))
- petits ciseaux
- crème solaire forte indice
- crème pour les lèvres
Papiers / argent :
- passeport – carte d’identité
- assurances
- carnet de vaccination
- photocopies de tous les papiers importants (à placer dans différents endroits dans sac et sur soi)
- photos d’identité
- carte bleue Visa (Premier de préférence)
- traveller cheques, en dépannage
- liquide (USD et quelques EUR)
- carnet d’adresses
- album photo (de la famille, des amis, du pays)
- ceinture – pochette documents
A avoir sur soi au départ :
- chaussures de marche
- polaire
- veste gore-tex
- tee-shirt
- ceinture (avec à l’intérieur argent et numéros de téléphone importants)
- pantalon de marche
- POCHETTE DOCUMENTS (collée àla taille)
- Carte Bancaire Visa
- Passeport + Visas
- Photos d’identité
- Traveller’s chèques
- Dollars / devises
- Carnet de vaccination
- Photocopies des papiers officiels des personnes qui accompagnent
COMMUN :
- tente solide résistant bien au vent
- réchaud Primus (fonctionnant au gaz ou à l’essence) + bouteille 0,6l + bouteille 1 + mini-paravent (fabriqué)
- gamelle (pouvant aussi être utilisé sur un feux de bouse ou crotin séché)
- guides : Lonely Planet Trekking in Indian Himalayan + photocopies magazines et guide Olizane
- (mini-dictionnaire anglais)
- appareil photo (+filtre) + piles de rechange
- pellicules photos
- Camescope tres compact (mini-DV) + cassettes + batterie de rechange
- boussole x2
- couverture de survie x2
- sifflet
- altimètre
Petits accessoires (que l’on oublie bien souvent mais qui s’avèrent rarement inutiles) :
- 1 petit cadenas, de préference à combinaison
- boîte d’allumettes et briquets
- bougie
- cadeaux (bics, …)
- cordelette
- pinces à linge + ficelle
- réveil
- petits mousquetons
- nécessaire de couture
- épingles à nourrice, élastiques, trombones
- bouchons d’oreilles
- petit torchon
- mouchoirs en papier
- (5 dés)
- Ziplocs (sacs étanches)
- carnet + crayons + surligneurs + 2/3 feuilles papiers + 2/3 enveloppes
- grands sacs poubelles
- petites boîtes et pochettes diverses.
- un peu de ficelle
- sparadrap de réparation
- (petit aimant)
- sac isotherme (pour le chaud) + sachets dessicatifs (pour l’humidité)
- bouchon d’évier universel (balle de squash efficace aussi pour boucher les éviers)
Pharmacie :
- trousse médicale de voyage
- aspirine (à croquer), pansements et petit antiseptiqueue
- vitamines en cachet
- pastilles pour purifier l’eau
- coton coagulant pour les saignements de nez (frequents au Ladakh)
Sur place :
BOISSON
La première et la seule recommandation est de ne jamais boire l’eau des robinets des toilettes et des salles d’eau des hôtels ou des guest-houses, qui provient de cuves stockées sur les toits et remplies à certains endroits avec l’eau du ruisseau, c’est à dire avec les égouts de Leh.
A part cela, l’eau est bonne partout au Ladakh.
Leh a de l’ eau de source, complétée par de profonds forages pour pallier à l’augmentation explosive de la population et du tourisme. Cette eau est aujourd’hui distribuée par des camions-citernes auxquels tous – particuliers, hôtels et restaurants – viennent remplir leurs bidons. Jusqu’en 1996, les porteurs d’eau allaient remplir des petits bidons métalliques carrés de 20l à une source en haut de la ville et dévalaient ensuite la rue principale en retenant de leur mieux leur carriole délabrée dont chaque roue avait une direction et une inclinaison différente.
Cette eau est bonne et parfaitement potable.
En dehors de Leh, les villages de montagne utilisent l’eau des torrents de fonte de glaciers, qui sert à l’arrosage et à la cuisine. A priori, pas d’ennui avec cette eau, elle est bonne … et il n’y en a pas d’autre !
Enfin, dans les villages du bord de la route, on trouve de l’eau minérale en bouteille.
La vieille "Bisleri", au goût prononcé de plastique, a disparu. Toutes les nouvelles marques qui s’étaient engouffrées dans le créneau ont été balayées par les deux géants COCA-COLA et PEPSI-COLA qui commercialisent leur eau (traitée à l’ozone) sous les noms de KINLEY et AQUAFINA.
Mais en cherchant un peu, on trouve l’eau de source naturelle (non traitée) et délicieuse du Ladakh sous le nom de "LADAKH INDUS". En choisissant cette eau, on peut éviter à des dizaines et peut-être des centaines de camions de traverser l’Himalaya pour amener de l’eau alors qu’il y en a sur place.
Attention aux bouteilles à capsule métallique (utilisées en France pour les eaux gazeuses), car des petits futés re-remplissent des bouteilles vides et ressèrent parfaitement la capsule. Après quelques jours au soleil, on boit alors un véritable concentré de bouillon de culture. Les effets sur l’intestin sont immédiats et mémorables !
A part l’eau, la boisson la plus consommée par la population est le "gurgur tcha", que les Ladakhis appellent "thé ladakhi" et les Tibétains "thé tibétain". Il s’agit de thé longuement bouilli dans un chaudron, mélangé à du beurre dit "de yak" et à du sel dans une baratte cyclindrique spéciale appelée "gurgur". Il se boit à tout moment de la journée, du petit déjeuner au souper.
L’autre boisson populaire est le "tchang" : une préparation d’orge fermentée, peu alcoolisée, qui ressemble beaucoup au cidre. La fermentation dure de un à trois mois, parfois plus. (on peut trouver du tchang fabriqué en 15 jours à partir de riz bouilli fermenté mais il est moins bon)
A Leh on peut acheter de l’alcool mais on le cache quand on est dans la rue. On peut boire du tchang dans certaines maisons mais il faut se faire accompagner par un habitué, car ce ne sont pas des lieux publics.
Dans les villages de montagne, il est beaucoup plus facile de trouver du tchang. Tout le monde en fait. A cause de la durée de la fermentation, il faut avoir la chance de tomber sur la famille qui a son tchang prêt le jour où l’on passe.
NOURRITURE
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Au sujet de la nourriture, il faut séparer Leh du reste du Ladakh :
Pendant la saison touristique, à Leh, il n’y a aucune difficulté à bien manger. La rue principale et les rues environnantes foisonnent de restaurants tibétains ou indiens qu’il faut tester car la qualité varie d’une année à l’autre.
Les jardins sont de plus en plus souvent transformés en bons restaurants avec l’avantage de manger dehors à l’ombre des saules, pommiers et abricotiers.
En dehors de Leh, la situation est très différente :
Le long de la route, de petits routiers proposent le "tahli" indien : riz, lentilles et légumes épicés, ou bien des "momos" : gros raviolis des jours de fête des Tibétains.
En dehors de la route, on mange la "toukpa", soupe à base de farine d’orge avec un ou plusieurs légumes selon l’altitude.
Il ne faut pas espérer faire un repas à midi, tout le monde est trop occupé dans les champs. Au bord d’un champ, on peut toujours avoir une tasse de thé salé dans laquelle on verse beaucoup de farine d’orge.
Contrairement à ce qu’on peut s’imaginer, on tient très longtemps à ce régime sans ressentir la faim.
Depuis quelques années, on trouve de plus en plus de riz au Ladakh, bien qu’il n’y ait aucune rizière dans le pays. Ce riz arrive de l’Inde chaude à bas prix. Les paysans ont deux kilos de riz pour le prix d’un kilo d’orge. Aussi, on commence à manger de plus en plus de riz dans les familles. Sur le plan gustatif, ils y perdent beaucoup, et sur le plan nutritionnel certainement beaucoup plus.
Pendant le trek :
Si l’on a choisi d’être autonome, la nourriture la mieux adaptée à l’environnement de ce trek est celle des Zanskarpas eux-même : la farine d’orge et les abricots secs !
Il est totalement illusoire de vouloir faire cuire du riz ou des lentilles sur un réchaud à kérosène à plus de 4500m. Au contraire, l’orge étant grillée avant d’être moulue, il suffit de fabriquer grossièrement quelques pâtes qu’on fait réchauffer dans l’eau bouillante (à 60°C) et parfumée avec un petit piment ou une autre épice de son choix, l’Inde n’en manque pas ! Quelques abricots secs terminent le repas, sans oublier de casser le noyau pour manger l’amande qui est à l’intérieur.
Pour être plus Zanskarpa que les Zanskarpas eux-mêmes, il n’y a même pas besoin de réchaud pour chauffer l’eau, il faut ramasser les crottins séchés des chevaux qui sont passés quelques semaines plus tôt. C’est un très bon combustible.
HEBERGEMENT
Au sujet de l’hébergement, il faut aussi séparer Leh du reste du Ladakh.
Leh devient en été un hôtel géant qui loge 3 fois plus de touristes qu’il n’y a d’habitants. Et malgré ces hôtels et ces guest houses, il n’est pas toujours facile de trouver une chambre à l’improviste. Le confort reste moyen, l’hôtel est un endroit où l’on va dormir.
L’explosion du tourisme au Ladakh entraîne celle des hôtels et des restaurants, toujours plus loin du centre ville (pour les villes importantes comme Leh).
Il peut être préfèrable de rester près des boutiques et des restaurants, en logeant dans les rares Guest House du centre ville.
En dehors de Leh, il y a souvent une guest house dans les villages. Il faut obligatoirement avoir son duvet car il n’y a ni drap ni couverture et souvent pas de lit.
C’est la même chose dans les monastères isolés où les hommes peuvent dormir dans les monastères de moines, et les femmes dans les monatères de nones. Mais les 2 sont rarement proches.
On trouve une guest house dans presque tous les villages importants de cette région, mais pas de commerce sauf dans 2 ou 3 villages au bord de la route.
Les individuels seront accueillis partout. Souvent (mais de moins en moins), on vous dira que vous ne devez rien, que la nourriture ça ne se paie pas ! Ne donnez rien ostensiblement, mais cachez quelques roupies sous une tasse, il les trouveront plus tard et seront très contents. (Autrefois, au Tibet, faire un cadeau était considéré comme un affront !).
(P.S. Les chinois le savent bien et ne font aucun cadeau aux Tibétains !)
Dans les villages isolés avec ou sans guest house, les voyageurs seuls ou à 2 seront accueillis chez l’habitant, et dormiront avec toute la famille … sur le toit de la maison à la belle étoile. (seulement en été).
La tente est indispensable au Zanskar, avec un bon sac de couchage. Les nuits en altitude sont fraîches. Les paillasses chez l’habitant ne pas très confortables. Et dans tous les cas, il faut une tente pour dormir en altitude pour passer les cols.
Au Ladakh, au dessous de Leh, tout le monde dort à la belle étoile sur le toit des maisons. On vous proposera une chambre vide pour vous tout seul, mais ne la prenez pas : les punaises affamées n’auront que vous à se mettre sous la dent et le réveil sera douloureux. Préférez une place sur le toit avec toute la famille. Au Ladakh, on peut réellement dormir sans tente n’importe où. Mais pas au Zanskar.
TRANSPORTS
Toute la vallée de l’indus est desservie par un bon réseau de bus et de minibus.
Depuis 10 ans, un travail gigantesque a été réalisé pour construire de nouvelles routes pour atteindre des villages de plus en plus éloignés de la route principale. Des quantités de travailleurs népalis et biharis travaillent tout l’été à casser des cailloux au marteau pour faire du gravier qui sera utilisé ensuite par des équipes de goudronnage qui travaillent pendant des mois dans des nuages de fumées de bitume en fusion qu’ils puisent dans de gros bidons de 200 litres avec une boîte de conserve attachée au bout d’un long bâton.
La conséquence immédiate de la création d’une route est l’arrivée de tous les produits manufacturés de l’Inde. D’abord, à l’arrêt du bus pousse une buvette, puis un restaurant, puis une épicerie qui proposera tout de la brosse à dent au T-shirt en passant par les chaussures et le coca-cola.
Il n’y a plus de marchandage sur le prix des taxis. Tous les prix sont affichés à la gare des taxis en plein centre ville.
La gare des bus est descendue au pied de la ville, ce qui est peu pratique quand on doit remonter avec de lourds bagages après un voyage fatigant.
Les prix et les horaires des bus sont affichés à l’office du tourisme situé derrière le Tourist Bungalow de Fort Road. Toute cette partie du Ladakh est desservie par des minibus plusieurs fois par jour été comme hiver. Les villages et monastères les plus éloignés ne sont desservis qu’une fois par jour et il faut prévoir un duvet pour la nuit. Les monastères offrent le gîte et le couvert pour quelques dizaines de roupies. Les puces et les punaises sont partagées sans compter. Mais les nuits dans les "gonpa" sont des souvenirs très forts. Le site est toujours somptueux et aérien. L’odeur lourde de l’encens et des lampes à beurre imprègne l’air, les murs et les vêtements. Les moines sont chaleureux et bons vivants. Les femmes ne peuvent pas dormir dans les monastères de moines, et inversement.
SANTE
Il n’y a aucun vaccin obligatoire pour l’Inde, ni pour le Ladakh.
Le Ladakh est une région saine, à l’abri des microbes et des virus jusqu’à présent.
Les risques pour la santé sont surtout liés à l’altitude et au soleil. D’abord, l’altitude peut provoquer le mal des montagnes chez les individus prédisposés. Leh est à plus de 3500 m, et l’accès au Ladakh par la route passe à 5400m au Taglang La. Ensuite, le soleil est extrêmement violent et une insolation s’attrape en quelques heures au début d’un trek. Le chapeau est le médicament simple et parfaitement efficace. Les yeux sensibles ne pourront pas se passer de lunettes de soleil.
Le mal des montagnes :
Le mal des montagnes peut survenir à partir de 3000 m. La diminution de la pression atmosphérique, due à l’altitude, diminue le passage de l’oxygène dans le sang au niveau des alvéoles des poumons. Tout l’organisme est en manque du carburant essentiel: l’oxygène. Il s’en suit une augmentation du rythme cardiaque pour accélérer la récolte des molécules d’oxygène par les globules rouges.
Il y a trois stades d’évolution pour ce mal qui peut devenir mortel si on n’y remédie pas à temps.
- Premier stade : Une fatigue anormale, des nausées et des maux de tête plus ou moins importants, parfois les jambes et les mains sont gonflées.Remède : redescendre, et passer la nuit à la même altitude que la veille, ou au maximum 500 m plus haut.
- Second stade : Un essoufflement même au repos, une oppression thoracique ainsi que des « gargouillis » dans la respiration. C’est l’œdème pulmonaire. A ce stade le malheureux trekkeur pourra souffrir également d’arythmie cardiaque.Remède : Redescendre immédiatement et consulter un médecin. Un œdème pulmonaire non traité peut entraîner la mort.
- Troisième stade : Aux symptômes présentés dans ces deux premiers stades s’ajoutent des troubles de la coordination suivis de coma.Remède : redescendre le malade immédiatement et le faire hospitaliser d’urgence.
Il n’y a pas d’hôpital au Zanskar (le plus proche se trouve à Leh), et seul Padum est équipé d’un dispensaire. Aussi la prévention du mal des montagnes est indispensable.
L’unique moyen de combattre le mal des montagnes est : le temps !
Le temps de permettre au corps de répondre au manque d’oxygène en développant ses globules rouges.
Il est recommandé de passer au minimum trois jours entre 3000 m et 3500 m sans activité physique brusque : petites promenades à pas tranquilles. Ce conseil est d’autant plus valable pour les touristes qui auront pris l’avion à New Delhi pour atterrir à Leh, 3500 m d’altitude.
Autre conséquence de l’altitude moins grave mais néanmoins fâcheuse: les mals de dents. Les hauteurs intensifient les douleurs, souvent dues à des caries. Un examen dentaire préalable au départ évitera tout désagrément.
Le Zanskar est particulièrement aride. Du sol, s’élève une fine poussière qui finit d’assécher vos muqueuses. Les saignements de nez sont fréquents et parfois abondants. Prévoir du coton coagulant.
PHOTO
Pour faire de belles photos au Ladakh, il suffit de mettre un film dans l’appareil !
La luminosité est intense, le ciel est pur sans poussière et sans brume. Les photos sont toujours nettes avec un ciel d’un bleu intense et des lignes d’horizon bien découpées sur le ciel bleu sans brume dans les lointains.
Les photos en intérieur sont très difficiles car les intérieurs des maisons et des monastères sont très sombres; les murs et les plafonds sont noirs de fumée.
Sportif, contemplatif et amoureux des voyages, a la recherche de paysages inedits et de rencontres d’autres cultures