Jour 1
Après un trajet difficile en taxi, arrivée au lieu-dit Km82 (borne de la voie ferrée) où l’on retrouve les mini-bus et les nombreux porteurs des agences.
C’est parti, vers 10h15, pour une première journée de marche. Après 1h30 de progression, nous devons payer les droits d’entrée (17 $) dans la zone de trekking incluant la visite des différentes ruines incas dont le célèbre site de Machu Picchu.
Nous faisons une pause déjeuner bienvenue vers 13h15 (le chemin est assez raide et les sacs bien chargés). Les sardines en conserve à pas chère sont plutôt bonnes et les bananes en dessert complètent le repas.
Le climat est sec et la végétation aride (cactus; broussailles; eucalyptus; peu de fleurs), parfois le soleil cogne et réchauffe beaucoup à cette altitude. Tout au long du chemin, nous voyons de nombreux marcheurs avec petit sac à dos et faisant de fréquentes pauses. Ils sont ménagés par leur guide local et trouveront à la fin de leur journée un camp déjà monté par les porteurs et de quoi se restaurer.
Vers 15h00, nous arrivons à Huayllabamba : tout petit village de quelques baraques en torchis, envahi tout autour par les campements des groupes.
Certains d’entre nous arrivent très fatigués au camp de (3260m). Il est 16h45 et le jour ne va pas tarder à tomber, il ne serait pas raisonnable d’aller jusqu’au prochain camp situé plus haut comme nous l’avions prévu au début (c’était d’ailleurs en partant du Km88 et non du Km82). Le site de camping est tout en pente et les meilleurs emplacements déjà pris, nous plantons donc nos deux tentes un peu à l’écart (ce sera de toute façon plus calme). Nous dînons tranquillement vers 18h00 alors que la nuit arrive : soupe aux champignons; poisson et riz; chocolat en plaque (nous avons amené 3 plats lyophilisés de France pour les 3 soirs que nous avons prévu de passer en camping).
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Nous restons un peu dehors (il ne fait pas trop froid pour l’altitude) contempler le ciel illuminé d’un nombre d’étoiles que nous n’avions encore jamais vu.
Jour 2
Sortie des tentes vers 5h45 pour découvrir un temps magnifique, puis départ à 7h30 pour la plus dure journée. Chacun à son rythme, nous montons vers le col de Warmiwañusca à 4200m. L’altitude agit différemment sur chacun et il vaut mieux être en bonne forme physique. Quel plaisir (et soulagement) d’arriver au col à 11h20.
La descente se passe beaucoup mieux et nous traversons le campement de Pacaymayu, occupé surtout par les groupes en voyage organisé, avant de repartir vers les hauteurs du second col. Vers 14h30, nous nous arrêtons aux petits ruines de Runkuraqay pour contempler le paysage et observer un fragment (serpentant depuis le col de Warmiwañusca) de cet étonnant chemin dallé de pierres. La montée vers ce deuxième col se passe mieux. Tout au long du chemin, nous sommes doublés par des personnes non chargées, souvent essoufflées, qui s’arrêtent fréquemment et parfois longtemps. Il vaut mieux monter doucement et régulièrement pour gérer au mieux son endurance et s’acclimater correctement à l’altitude. Les porteurs font mal à voir avec leurs lourdes charges, ils marchent rapidement (avec leurs chaussures minables) afin d’en finir au plus vite. Il ne semble d’ailleurs pas y avoir beaucoup de contact entre ceux-ci et les occidentaux qui paraissent avant tout de simples clients. Il est dommage que tant de personnes passent par les agences de voyage qui exploitent les porteurs et réalisent de très bonnes marges, alors que le trek est plutôt simple à faire en groupe indépendant.
Nous ne restons pas longtemps au col car il est balayé par le vent froid et durant la descente le temps se couvre sérieusement. Arrivée vers 16h20 au site de campement de Sayacmarca où nous pouvons installer nos tentes sur un bon emplacement plat et horizontal (nous dormirons mieux cette nuit). Comme à notre premier campement, il y a là aussi une rivière et donc pas de problème pour cuisiner. Et contrairement à la première fois, nous insistons cette fois-ci pour faire bouillir l’eau (il faut attendre beaucoup plus longtemps à cette altitude) afin de mieux réussir notre repas à base de lyophilisé. Mais c’est la pluie (assez faible) qui gâche un peu celui-ci : soupe; parmentier et carré de chocolat, et nous n’avons plus qu’à nous coucher à 18h20. La nuit, comme la précédente, n’est pas trop froide.
Sportif, contemplatif et amoureux des voyages, a la recherche de paysages inedits et de rencontres d’autres cultures