La Ciudad Perdida

Journée de trek consacrée à la découverte de la Ciudad Perdida en Colombie.

Focus Rando :La Ciudad Perdida
  • D+ : 350 / D- : 700

Ce matin, réveil aux aurores pour aller à la cité perdue ; nous repasserons au camp au retour, du coup, nous allégeons nos sacs pour enfiler plus facilement les 1200 marches Tayronas qui nous attendent avant d’arriver dans la cité.

Il a plu cette nuit, le chemin est un peu plus glissant et gras par rapport aux autres jours. Les pierres sont plus glissantes aussi, l’attention est redoublée, il serait dommage de se fouler une cheville si proche du but ; Les cuisses chauffent, mais nous marchons depuis 2 jours pour atteindre cette cité perdue ; la motivation est à son maximum.

Découverte en 1972 par des chasseurs d’or Colombien, elle fut de suite le théâtre de pillage, de règlement de compte et de meurtres entrainés par la ferveur de l’Or précolombien. Plus ou moins sécurisée vers les années 80 par l’état, elle fut ensuite pillée par des archéologues corrompus eux aussi par la fièvre de l’or. La zone devint ensuite le théâtre des luttes de territoire entre Narcotrafiquants, paramilitaire et Farc. En 2003 8 touristes furent enlevés par les Farc et relâché 3 mois après. Jusqu’en 2005 la zone est refermée au tourisme. Aujourd’hui, des patrouilles militaires quadrillent la zone, un camp militaire est basé en hauteur de la cité. La zone est considérée comme sécurisée pour le tourisme.
Cette cité, appelée Teyuna par les indigènes, était la capitale du peuple Tayronas, elle était le centre culturel et religieux et se trouvait au centre des cités et village Tayrona. La cité aurait abrité entre 2000 et 7000 personnes.

Elle est composée de 169 terrasses à flanc de collines. Chaque terrasse est construite en façonnant et en structurant la colline avec des pierres énormes. Cette cité est un chef d’œuvre d’architecture précolombienne. La visite se fait dans les divers quartiers de la cité séparés par de grands escaliers.

Un escalier spectaculaire et large permet d’accéder aux hauteurs de la cité. Nous y faisons une rencontre inattendue avec des militaires lourdement armés.

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Jusqu’aux quartiers religieux, situés dans les hauteurs.

Nous montons encore et la vue mythique s’offre à nous.

Lors de la visite, nous avons la chance de croiser le grand Mamo Romualdo, la plus haute autorité religieuse des indigènes Kogis. Le Grand Mamo est le chaman de la tribu, il est aussi extrêmement important pour les colombiens.

Il nous explique que son chapeau représente le territoire des Kogis, la pointe symbolise les monts enneigés et les bords représentent les côtes. Dans son sac, il transporte des feuilles de coca pour sa consommation et pour échanger avec d’autres adultes qu’ils croisent en signe de respect mutuel. La feuille de coca joue un rôle central dans la vie quotidienne des Indiens de la Sierra Nevada et est utilisée dans les offrandes et les cérémonies.
Il nous parle de son poporo qui est donné à l’adolescent à son passage à l’âge adulte. Cette conque contient une poudre de coquillages écrasés. Avec un bâton, il prélève un peu de cette chaux et la mélange à la boule de coca qu’il a dans sa bouche – la chaux libère les alcaloïdes et provoque une réaction avec la coca en stimulant ses ingrédients actifs.
Pour sécher le bâton avant de le remettre dans son poporo, il frotte sur la conque le surplus de poudre qui se fixe à l’ouverture du poporo formant avec le temps un épais collier. C’est en lisant dans ce collier qu’il garde en mémoire les événements de la tribu, qu’il est capable de prendre des décisions importantes pour son peuple.
Le moment du retour a sonné.


 

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