Un peu d’animation dans la nuit pour notre groupe. En allant aux toilettes, je suis tombée face à face avec des yeux brillants devant la porte de la cabane. En fait, Volga s’est détachée et a trouvé le paillasson beaucoup plus confortable que la neige ! Elle a gagné sa nuit plus confortable après tout, c’est mérité.
Ce matin, nous partons vers la frontière russe. C’est facile, c’est seulement à 5 kilomètres de l’hôtel ! Enfin la frontière, c’est un peu plus compliqué que cela. Pour y arriver nous passons à coté de champs de rennes. Les éleveurs sont en train de les rassembler, du coup ils mettent des tas de foin dans la forêt. C’est un joli spectacle. Ayla en a un peu peur, elle ne s’approche pas. Par contre Lucas sort son instinct de chasseur ! Il faut faire un peu attention (il pourrait se faire charger !). Mais les rennes s’échappent rapidement et nous pouvons reprendre la route. Ici il y a eu des tempêtes, du coup tous les arbres sont au sol. Un sacré jeu de franchissement ! Mais nous sommes une équipe aguerries, donc nous passons les obstacles sans difficultés, malgré nos pulkas.
La frontière est devant nous. Des panneaux marquants le No Man’s Land bien visibles, mais également des marques jaunes sur des poteaux placés tous les dix mètres sur toute la frontière (soit 1340 kilomètres !) matérialisent l’endroit où il ne faut pas pénétrer ! On n’y joue pas, les gardes frontières finlandais patrouillent régulièrement et ils ne rigolent pas ! Les gardes frontières russes encore moins ! La vraie frontière est quelques kilomètres plus loin. Elle est matérialisée par une coupe franche sur 10 mètres et par un mur de barbelé de 3 mètres de haut. Vestige de la guerre froide ? Dans tous les cas, russes et finlandais ne s’apprécient toujours pas. C’est marrant et choquant de voir une frontière matérialisée. Nous n’avons plus l’habitude avec notre passeport européen et l’espace Schengen !
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Après un casse croute autour du feu de bois (aujourd’hui c’est cheeseburger et gâteau à la framboise), nous prenons la route du retour avec la direction du chenil. Nos quatre compagnons de route ont 155 copains qui les attendent ! En effet les chiens de cani rando sont des pré-retraités. Les chiens font du traineaux jusqu’à l’âge de 8 – 10 ans, puis ensuite passe en cani rando pour profiter pleinement des câlins et des petites randonnées. Pour eux c’est le top ! Ils continuent à sortir, et ont vraiment un contact privilégié avec l’homme. L’arrivée au chenil est particulière. C’est très calme, aussi surprenant que cela peut être ! C’est dur à croire mais aucun des chiens n’a aboyé ou fait de bruit à notre approche, jusqu’au moment où ils ont vu nos chiens. Sari, Ayla et Volga sont retournées directement à leur enclos, elles auront bien travaillé ! Lucas préfère faire un tour du côté des femelles avant de retourner à son tour dans sa niche. Nous en profitons pour visiter le chenil et jouer avec les derniers venus ! Ils ont un mois et demi, sont très joueurs et n’ont pas encore de nom ! Le responsable du chenil nous explique que tous les chiens sont sociabilisés de cette façon : touché par tout le monde tout le temps, et c’est pour ça qu’ils sont aussi gentils et patients lorsque l’on n’arrive pas à mettre le harnais !
Et ce soir pour finir notre parcours, nous avons la chance de participer au repas des chiens. Nourrir 160 chiens, c’est quelque chose ! 800 grammes de viande congelés pour chacun, puis une soupe de croquettes. Il faut environ une heure. Une dernière caresse à Sari et nous aussi on file se reposer !
J’ai eu la chance de faire de ma passion mon travail. Tous les matins, je suis contente d’aller travailler. En même temps, mon travail consiste à vendre du rêve, et à emmener des petits groupes faire du chiens de traineau ou de la randonnée sur plusieurs jours !
Vous me trouverez plutôt dans les pays nordiques, du côté de la Finlande ou de l’Islande, où j’ai pas mal trainé. Mon camp de base est situé à Chamonix avec le Mont Blanc en terrain de jeu ! Mes projets sont d’aller m’installer au Canada pour quelques temps, et de profiter des montagnes la bas.
J’ai beaucoup vadrouillée à travers le monde, en choississant des modes de transport doux, avec une préference pour le vélo et la marche à pied. Prendre le temps de voyager permet de rencontrer les populations locales, de faire des rencontres inoubliables et de ne rien rater du paysage. Mes préférences me poussent vers l’Afrique, que j’apprécie particulièrement. Ce continent fait encore peur, donc n’est pas trop ouvert au tourisme de masse. Il y a donc plein de coin magnifique à découvrir loin des foules !
Une prochaine destination ? J’aimerai partir à la découverte des animaux d’afrique, donc plutôt aller du coté du Kenya. En Asie je voudrais découvrir la Birmanie avant que ca ne change trop et aller voir Bornéo avant que les cultures de palmier ne détruisent tout. Enfin en Amérique, je souhaiterai découvrir Cuba, avant que ca ne devienne un second Mexique.
Bref, je voudrais aller partout !