Les Carpates d’Ukraine
Lors de l’été 2011, je suis parti pour un périple de 4 mois à pied à travers la chaîne des Carpates, en passant par la Slovaquie, la Pologne, l’Ukraine, la Roumanie et la Serbie. Une aventure fabuleuse à retrouver sur le site www.transcarpatie.dubuis.net et sur I-Trekkings.
L’Ukraine a été mon coup de cœur de ce voyage. Deux semaines de marche dans les Carpates d’un autre monde, d’un autre temps. Avec ses crêtes verdoyantes et somptueuses à perte de vue jusqu’au sommet de l’ Hoverla (Говерла) à 2061 mètres d’altitude et ses Ukrainiens souriants, charmants…
Les montagnes d’Ukraine renferment une force naturelle riche en paysages et en faune dont une partie reste protégée par son manque de développement, ses difficultés d’accès, son manque d’infrastructures d’accueil et son absence de politique touristique. Une destination de rêve pour les passionnés de la marche.
A qui s’adresse ce topo ?
Les Carpates Ukrainiennes sont une succession de massifs plutôt faciles parcourir. Elles sont généralement dégagées de forêt sur les hauteurs, rendant ainsi l’orientation aisée. L’itinéraire traverse régulièrement des villages et les montagnes ne sont jamais vraiment isolées.
De nombreux locaux sont présents (cueilleurs de myrtilles) et quelques randonneurs autour de l’Hoverla (Говерла). Quant au balisage, il est présent surtout dans le Sud du pays et s’efface petit à petit pour disparaitre dans la région Nord.
Cependant, les montagnes restent sauvages. Il ne s’agit pas de sentiers aussi bien balisés qu’en France. Ce topo donne les grandes lignes directrices et indications en vue de trouver son chemin. Il n’est pas là pour vous guider pas à pas. Les randonneurs débutants n’ayant pas d’expérience risqueraient de ne pas apprécier cet itinéraire et de stopper leur randonnée prématurément. Par contre, pour ceux qui ont déjà une certaine habitude de la montagne, de l’orientation, du voyage, ce guide devrait être suffisant pour vous planifier une belle traversée.
Le transport
Le point de départ de cette randonnée est la petite ville de Rakhiv (Рахів) située dans la partie Sud des Carpates Ukrainiennes. Le réseau de trains étant bien développé en Ukraine et dans les pays voisins, il est facile de se déplacer.
Le plus simple est d’arriver par la Roumanie. Au départ Bucarest, il faut prendre un train pour la ville frontière de Sighetu Marmaţiei. Puis, passer la frontière pour rejoindre la ville de Solotvyne (Солотвине). De là, Rakhiv (Рахів) n’est plus qu’à quelques stations de train (certains passent la frontière directement) ou de bus.
Depuis l’Ukraine, la route est plus longue. Au départ de Kiev (Київ), il faut prendre un train pour Ivano-Frankivsk (Івано-Франківськ). Puis de là, un autre train pour Rakhiv (Рахів). Il est possible que ce second tronçon nécessite d’autres correspondances.
Depuis la Slovaquie, il est également possible de rejoindre l’Ukraine en train au départ de Bratislava.
Pour rentrer, il faudra faire demi-tour en train. L’itinéraire décrit dans ce topo se termine au village de Volosyanka (Волосянка) où se trouve une petite gare.
Information : L’Ukraine ne fait pas partie de l’Union Européenne, ni de l’Espace Schengen. Il est donc obligatoire d’entrer et de sortir du pays par un poste de douane. Même si aucun visa n’est nécessaire, il faut faire tamponner son passeport à la frontière.
Avertissement
L’itinéraire a été tracé avec la plus grande vigilance et le plus précisément possible. Cependant, il n’est là qu’à titre indicatif afin d’aider à la préparation et à l’orientation. En aucun cas il n’a été prévu pour être suivi à l’aveugle, GPS à la main. En randonnée, chacun est responsable de sa sécurité. Cette discipline exige une connaissance du terrain et l’acceptation d’un degré de risque adapté aux capacités de chacun. L’auteur ne peut pas garantir l’exactitude des indications contenues dans ce topo. Ces renseignements ne peuvent en aucun cas engager sa responsabilité.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net