Debout 4h00, go chez Christophe.Tout est ok depuis la veille. Arrivée 4h30 chez lui parking. Transvasement des bagages et go to airport de Nice.
Petit détail, pendant l’enregistrement, je m’aperçois que j’ai oublié mes chaussures de marche dans ma voiture (ça démarre bien). Coup de bigo à Christophe qui répond pas. Merde!!! Me rappelle 5 minutes après-il arrive-ouf-encore du temps.
Problème à l’enregistrement- ma tente passe en cabine (pour gagner du poids en soute) mais on me le refuse à cause des sardines et des piquets- pfff…
Départ après récup des shoes-merci Christophe-à 6h et des brouettes-1 passager de trop par rapport à la liste de vol. Une bonne demi-heure pour le trouver et décollage. Pas grave j’ai du temps devant moi. Arrivée à Paris à 7h et quelques (tiens, marrant, la première fois que je vais à Paris, il était temps à 36 ans). Tuer le temps jusqu’à l’enregistrement vers 12h…Long comme un dimanche dans une famille désunie. Enregistrement et direction l’embarquement vers le satellite XX. Un tapis roulant long comme le tunnel sous la Manche. Encore 2h d’attente. Chance-playstation dispo- personne joue- écran très noir mais OK pour un France-Espagne. ça me gonfle, je comprends pas les touches. 0-0 au bout de 30 minutes. Je sais tacler et tirer très loin. Embarquement compliqué, changements de portes constants. Un voyage très long malgré un survol sympa de l’Ecosse- mes deux voisines ado kenyanes bien excitées (elles font bouger l’avion tellement elles se remuent) en train de noter leurs copains de l’équipe nationale. Pauvre Jimmy. Seulement 2/10. Je sais pas quel est leur sport mais elles sont en train de perdre tout leur influx nerveux. On finit par arriver. Très impressionnant. Champs de lave-failles dans le sol-noir-aride sauf par endroit des touches de bleu, des champs de lupin de bleu (paraît-il). Sortie de l’aéroport sans problème.
Pour aller à Akureyri-facilité-je loue une bagnole (yaris) et go to Reykjavik pour commencer. Conduite facile. Sont tous à 90- ni plus ni moins (plutot plus, pas fait pour me déplaire). Ville sympa, pas de grands immeubles, l’impression d’être en banlieue, en zone pavillonnaire. Centre ville minuscule mais très agréable et cette impression que les gens sont cools. Par contre une confirmation, mon anglais, les gens me comprennent mais je ne comprends pas leurs réponses (comment savoir s’ils m’ont compris?)
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Départ pour Akureyri, il est 18h00. oups! 400 bornes, je voyais pas ça si loin. Débuts rigolos. Longe un grand fjord, ne prends pas le raccourci du tunnel qui passe sous le fjord et allonge de 60km. Du bleu, du vert et du gris au dessus de la tête. à Borgarnes, la déprime me gagne. Triste à mourir (comme Charcot sur le Pourquoi pas qui a coulé là). Et tout à coup, mon premier volcan…encore fumant, tout noir, ouah!!! Puis verdure (comme l’Irlande). Fatigue, je veux dormir au bord de l’océan arctique dans un coin perdu, j’opte pour la péninsule de Vantsness. M…!!! 60km de graviers, fini l’asphalte, mais tranquilité absolue, au bord de l’eau avec le cri des oiseaux. Gros dodo dans la voiture, il est minuit, il fait complètement jour.
22/06/07 l’art du stop
Finir d’arriver à Akureyri-temps moyen-visiter-c’est à dire une rue. Pas vraiment emballé si ce n’est les odeurs de poisson séché et l’air de l’océan. Il est 11h du mat et j’apprends que le prochain bus pour Myvatn ne part que demain matin à 7h00-génial- rendre la voiture dans un état lamentable, le gars n’a pas l’air choqué, donc pas de pb.
Vais pas rester à glander ici donc autostop. Une bonne heure. Il fait froid maintenant, attendant sur le pont qui enjambe le fjord à Akureyri. Pris par une femme et ses deux enfants dans un énorme 4*4. S’arrête à Grenivik. Avancer, toujours avancer. Juste 20km, restent 80-enfer absolu. Ne sais plus auto-stopper. Au pied d’une côte en ligne droite, les voitures en pleine accélération. Rien à faire. Veux franchir la côte et retenter derrière. Elle doit faire 100km, c’est pas vrai, au bout de 5km, j’abandonne, retour sur mes pas jusqu’au croisement de Grenivik. Je marche 100m de plus pour revenir sur du plat et recommencer le stop. En 10 min ok-grr!!! crétin!!! Un couple super sympa -qu’est ce qu’elle est belle- vont à Husavik. Toujours 40km de pris. Re stop. 1 minute et go to Myvatn avec un encore plus sympa qui me montre en passant Godafoss -amoureux de son pays.
Nouvelle erreur, je veux m’enquiller dans mon trek tout de suite, mais je suis vraiment nase. Il me pose à Sukustadir au sud de Myvatn. Il pleut fort maintenant et des moucherons à la pelle. je m’empêtre dans le poncho, il fait camisole de force. Je panique et les moustiques aidant à ma crise de nerf, je finis par le déchirer pour me délivrer. Bien parti. Abandon du projet pour ce soir. Stop pour Reykjahlid et camping (pelouse verte au bord du lac, douches chaudes à odeur soufrée). Moral en berne et je n’ai pas commencé. ça promet.