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Mallin Mate Dulce – Cabane Papá Manuel

Septième jour de trekking dans le parc national Nahuel Huapi entre Mallin Mate Dulce et la cabane Papá Manuel.

Focus Rando :Mallin Mate Dulce – Cabane Papá Manuel

  • Temps de marche : 5h40
  • Distance : 13km
  • Dénivelés : +940 m / -1055 m

Il a fait 2°c dans la tente et en dessous de 0°c dehors, c’est givré, c’est signe de beau temps ! Il y a un grand ciel bleu ! Une fois le soleil sur la tente, nous replions nos affaires et nous partons à l’assaut du prochain massif, celui de Cristales. Une belle montée dans une ambiance de haute montagne nous amène au col situé non loin du Cerro Cristales. Le panorama sur les alentours est superbe, nous pouvons enfin apercevoir le volcan Tronador, tout blanc !
Nous hésitons sur la descente et finissons par suivre le balisage… Mauvaise pioche ! La descente est merdique comme pas possible, dans des éboulis bien casse-pattes et se termine dans des zones humides et marécageuses. Nous aurions dû suivre la crête et plonger plus tard…

Nous arrivons à la petite lagune Cretón, de là, nous suivons l’arête pour l’un des plus beaux passages toujours dans un cadre de haute montagne. L’itinéraire surplombe la magnifique lagune Azul d’un bleu exceptionnel et de l’autre côté, nous avons une vue sur le lac Nahuel Huapi. Nous poursuivons vers le Cerro Capitan et après avoir passé la lagune Jujuy, nous atteignons le col suivant. D’ici, le mont Tronador nous apparait d’un coup, comme par enchantement, d’encore plus près qu’au matin.

Nous descendons vers une nouvelle mallin, prairie humide, et finissons cette journée à lagune Llón bordée d’une belle plage de sable noir. Nous profitons du retour du soleil pour nous baigner dans ce petit coin de paradis. Sur sa rive se trouve la cabane Papá Manuel, mais celle-ci est trop petite et sommaire pour y passer la nuit. Nous installons notre campement juste en retrait de la plage. Un bivouac de rêve avec une vue sur la lagune où, au coucher du soleil, vient se refléter le volcan Tronador à la surface de l’eau.

 

Simon Dubuis
Voici quelques années, je me suis échappé d'une vie qu'il faut souvent suivre au pas... Aujourd'hui je déborde d'énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète. Je n'ai ni l'âme d'un écrivain, ni d'un photographe, mais j'ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l'intermédiaire de mes sites afin d'offrir un peu d'évasion.Simon DubuisCarnets [...]
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