Randonnées au Cap-Vert

Situé à plus de 600 kilomètres du continent africain, le Cap-Vert semble perdu au milieu de l’océan Atlantique. Volcanique, les îles se prêtent bien à la randonnée et c’est à pied que Marie-Laure est partie explorer les îles de Santo Antao, Sao Vicente, Fogo et Santiago.

Focus Rando :Randonnées au Cap-Vert

Un chapelet d’îles perdu au milieu de l’océan Atlantique, terres arides, battue par les vents, oubliée des pluies : ce sont les îles du Cap vert. La première île a été découverte par les portugais en 1460. nulle âme n’y vivait lorsqu’ils y mirent pied à terre. Aujourd’hui, la population bigarrée est issue d’unions entre colons blancs et africains déplacés du continent.

Cap-Vert : Santo Antao

A quelque six cent kilomètres du continent Africain, ce pays est constitué de dix îlots dont neuf sont habités. Bien que proches les unes des autres, chacune d’entre elle possède de réelles spécificités : on distingue, entre autre, celles dont le relief est plat comme Boa Vista, Sal Maio et celles qui ont un relief élevé et tourmenté comme Fogo, Santiago ou encore Sao Nicolau et Santo Antao. Ces dernières sont un véritable paradis pour les randonneurs, grâce aux innombrables sentiers qui relient ces hommes et leurs habitats isolés. Avec Allibert Trekking, ce sont ces îles que j’ai arpenté à pied. Il est aussi intéressant de distinguer celles qui sont au vent et celles qui sont sous le vent, celles dont la terre aride ne laisse rien pousser et celles qui sont un véritable jardin luxuriant et généreux.

Sao Vincente

Une petite nuit d’avion sépare la France de l’île principale et, c’est depuis Praia, sa capitale que s’organise une armada de petits avions pour relier les habitants entre eux. L’île de Sao Vincente reçoit notre première visite. Sa capitale, Mindelo, s’étend autour d’une large baie qui en fait une escale de choix pour le fret maritime. Quelques très belles demeures témoignent d’un passé prospère, mais aujourd’hui laissées à l’abandon. Si cette petite île complètement désertique, où rien ne pousse, a pu se développer c’est grâce à son port car la nature n’est pas tendre avec les hommes ici !. Seule la pêche peut être exploitée; en témoigne le marché aux poissons où sont étalés thons blancs, mérou, maquereaux… et autres espèces. Cette île parmi les plus pauvres est également célèbre pour sa vie artistique ainsi que pour son carnaval annuel qui emprunte son énergie et ses costumes à celui du Brésil.

Nous ne faisons qu’y passer car dès le lendemain, c’est l’île de Santo Antao qui nous attend : une heure de traversée dans un ferry, véritable trait d’union entre les deux îles si différentes.

Santo Antao au Cap-Vert

Santo Antao

Le village de Porto Novo vit au rythme des arrivées des bateaux. La descente des passagers rend fébrile les loueurs de véhicules qui espèrent bien trouver des passagers parmi les nombreux voyageurs !

Ce versant de l’île semble avoir été gagné sur la mer au fil des coulées de lave qui se sont succédées. La pente s’élève doucement vers l’intérieur de l’île jusqu’aux montagnes qui s’élèvent au loin : nous sommes dans la paradis des randonneurs. Compte tenu de l’imprécision des cartes il est fortement recommandé de prendre un guide, non seulement pour trouver le bon chemin, mais également pour profiter de la connaissance de sa culture.

Les deux premiers jours sont consacrés au versant sud de l’île. Ce côté, plus désertique est le moins arrosé de l’île, la végétation y est clairsemée et les terrasses cultivées moins nombreuses. Lagedos, à une quinzaine de kilomètres de la côte est un bon endroit pour rayonner. A partir de ce village, différents canyons sont accessibles et permettent de monter vers les crêtes dominées d’aiguilles basaltiques acérées. Le paysage est grandiose : la marche alterne entre le passage dans les fonds de rivières et des sentiers qui grimpe les pentes raides. Dans ces vallées, les hommes se sont reliés entre eux grâce à des sentiers de pierres plates qui tissent un réseau de communication dense le long desquels sont érigés quelque maisons de pierres et des champs.

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Le nord de l’île en comparaison est beaucoup plus verdoyant et cultivé. Le contraste lorsque l’on vient du sud est saisissant : selon les vallées, maïs, cannes à sucre, manioc, petits pois, patates douces… poussent au gré des saisons.

Une très belle randonnée pour entrer dans les vallées du nord longe le cratère cultivé de Cova et descend le long d’un sentier très verdoyant dans la vallée de Cha das Garca. De nombreux hameaux se sont installés, pour être au plus près des cultures.
Le chemin de bord de mer qui relie le village de Cruzinha à celui de Ponta del sol oscille entre mer et falaise, alternant avec des montées et des descentes sur un sentier en balcon. Et le village coloré de Fontainhas restera longtemps dans la mémoire de celui qui l’aura traversé ! Peu après un col, au détour du chemin, les premières maisons apparaissent ; elles semblent accrochées au-dessus du vide. Quant au village de Ponta del Sol il paraît érigé entre ciel et mer, sur une langue de terre qui descend dans la mer. Chaque vallée offre au randonneur un spectacle différent. Parmi les plus caractéristiques, celle de Saint Paul fait partie des plus cultivées avec des terrasses aménagées jusque très haut et des chemins qui traversent des rivières où l’eau coule toute l’année. C’est dans cette vallée qu’une visite d’une fabrique de rhum s’impose car c’est vraiment la boisson locale commune à toutes les îles !

Fogo au Cap-Vert

Fogo

Caractérisée par son volcan actif, dont la dernière éruption date de 1995, cette île se distingue par ses habitants aux yeux et cheveux clairs. Ceux-là témoignent de la venue d’un français au siècle dernier qui a engendré une multitude d’enfants !

La caldeira du volcan est marquée par un paysage volcanique imprégné de coulées de lave des années 1995 pour la dernière et 1951. Une certaine austérité se dégage du Pico grande, le cône volcanique qui culmine à 2929 m. Ses pentes sont chargées de scories noires qui volent au vent au moindre souffle de vent. Son sommet est facile à atteindre et sa descente dans les cendres meubles, une véritable récompense ! Ses habitants, dans la rudesse du terrain, se sont montés en coopérative afin de produire du vin qui est très agréable à boire. Ces inconditionnels du volcan ont été délogé lors de la précédente éruption. Les flemmes avaient jailli non stop pendant un mois, depuis le petit pico situé à la base du cône principale. Celui-ci vaut le détour pour ses superbes couleurs de feu. Une fois la parie nord de la caldeira traversée, la descente vers la mer jusqu’à Monte Velha offre un contraste saisissant avec la traversée d’une forêt d’eucalyptus et de conifères. Au fur et à mesure de l’approche de la mer, les chemins se bardent d’agaves, de caféiers, puis de papayers et d’orangers… Cette verdure offre un contraste saisissant avec le paysage de la caldeira !

Fogo

Santiago

La plus grande et la plus peuplée des îles du Cap vert. Une population de type africain y habite, en raison des liaisons aériennes vert le continent. Une très belle randonnée plonge dans la vallée de Ribeira Principal, au nord. S’y rendre nécessite de traverser l’île jusqu’à Tarrafal, en traversant de superbes paysages montagneux.
Chacune des îles du Cap Vert se révèle différente. Des personnalités à découvrir, un pays magnifique et très diversifié.

Santiago

Informations pratiques

Comment y aller ?

L’avion s’impose. Comptez entre 5 et 8 heures de vol selon les escales. Pour trouver votre vol au meilleur prix, utilisez notre comparateur de billet d’avion.

Avec qui partir ?

Ce voyage de 15 jours a été réalisé en partenariat avec une équipe de l’agence Allibert Trekking qui propose de nombreux circuits diversifiés sur les différentes îles entre 8 et 21 jours.

Livres de voyage

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