Après quatre jours de trek, nous sommes arrivés à Payu, à l’extrémité du glacier de Baltoro Payu dans Google Earth. Le glacier prend ici l’aspect de cet amas de pierrailles. Il mesure en tout une cinquantaine de kilomètres de long, et nous allons ensuite le remonter pendant quatre jours de marche. Au fond de l’image, on peut voir les tours de Trango. On devrait aussi voir la pointe du K2 s’il n’y avait les nuages, à condition bien sûr de savoir le reconnaître (il est à une trentaine de kilomètres!).
Ce camp est le dernier avant d’aborder, pendant plus d’une semaine, un espace presque intégralement minéral. Nous y avons donc passé deux nuits, le temps que les porteurs se préparent assez de nourriture pour le séjour. Pendant cette pause au cours de laquelle le temps n’était du reste pas fameux, notre guide nous a fait une démonstration du gonflage du caisson hyperbare (même si nul cobaye n’avait souhaité se glisser à l’intérieur). Il faut en effet préciser que nous sommes déjà à 3400 m d’altitude, et que la vallée monte ensuite en pente très douce vers des altitudes plus élevées (4600 m à Concordia, 4900 m à Ali-Camp et jusqu’à 5400 m au col de Ghandogoro). Tout problème d’acclimatation pourrait donc s’avérer assez dramatique car la topographie des lieux exclut une redescente rapide. Pour ce qui est du gonflage proprement dit, il faut bien dire qu’il procure un conséquent exercice physique à celui qui le pratique. Et à ceux qui comme moi se contentent d’un rôle de spectateur, la scène pourra toujours suggérer un petit exercice de physique…
Ensuite commence donc la remontée du glacier du Baltoro. Évidemment, marcher sur un tas de cailloux, tout le monde n’apprécierait pas j’en conviens. Mais ça ne manque pas d’intérêt. Pendant les premiers kilomètres on ne peut absolument pas voir de glace : on se croirait vraiment sur un simple éboulis, sur lequel le sentier est très bien tracé, et ou poussent même, par endroits, quelques rares poils d’herbe ! Nous croisons beaucoup de monde sur ce glacier, outre les trekkeurs, les expéditions et les nombreux porteurs, il y a les soldats de l’armée pakistanaise, que leur accoutrement ne distingue guère des porteurs, si ce n’est la kalachnikov qu’ils portent en bandoulière.
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Nous n’avons pas très beau temps pour cette marche, et c’est bien dommage car le glacier est entouré de montagne exceptionnelles. Ainsi, ces tours de Trango, exceptionnelles parois rocheuses et hauts lieux de l’alpinisme de haute altitude (elles dépassent toutes les 6000 m). Nous pourrons les voir un petit peu mieux le lendemain, après avoir passé la nuit au camp de Liligo (3700 m), sur la rive gauche du glacier.
Cette photo a été prise le même jour, alors que nous traversons le glacier affluent de Liligo, beaucoup moins recouvert que le glacier principal. On peut voir notre guide pakistanais qui traîne avec lui… le dîner du surlendemain ! (la pauvre n’a pas dû manger grand chose depuis Payu).