Vendredi 4- matin visite de Drekagil dans laquelle je peux m’aventurer cette année. Comparaison avec mes sensations de l’année dernière où je l’avais vue sous 30 cm de neige.
Remise en état de mes affaires. Aération du sac de couchage. Nettoyage de la tente. Séchage des fringues mouillées.
Tous me regardent bizarrement. Faut dire que je suis en tee-shirt, ma journée la plus chaude et la moins ventée en 15 jours. Un bon 11°C. Tous sont en polaire ou parka et bonnet et gants.
Midi, je me fais un petit repas spartiate avec mes rations quand j’entends un groupe de français discuter juste derrière la porte. On sympathise. Ils décident de casser la croûte à Dreki. Ils sont organisés. Ils ont tout amené. Ca fait du bien de se remplir le ventre. Et en plus pastis, vin rouge, saucisson, salade de pates et légumes, calendos, brugnons. Le tout en quantité illimitée, à part le pastis bien sûr. De toute façon, un seul verre suffit à me faire tourner la tête.
Ils partent vers 13h30 à Viti, alors que le temps est en train de tourner. A 15h30, mon bus pour Myvatn arrive sous un vilain déluge. Embarquement. Discussion tout le long des 100km de piste avec Hartmut, passionné par le récit de mon voyage.
Myvatn, je ne veux pas y rester. Je dois prendre le bus demain à Akureyri à 8h00. Il est 19h00. Je décide de partir en stop. Record du monde de stop. 2 secondes, une voiture, et c’est parti. Dommage, ils s’arrêtent à Laugar. Ce sera toujours ça de pris. En fait, ils m’ont reconnu. Ils étaient dans le même bus que moi.
Laugar, grand moment de solitude. Stop de 19h30 à 22h00. Faut dire que ma tête ne doit pas inspirer grand monde. Grand monde, pourtant sur la route n°1, il ne passe pas plus d’une voiture toutes les 10 minutes. Ma tête, fatigué, pas rasé de 15 jours. Je ne fais pas très net. Un peu le clone de Léon de Besson.
Un type finit par me prendre. Pas très sympa. Anglais limité. Je n’accroche pas. Pas bien de dire ça alors qu’il me sort de la panade, mais j’ai hâte qu’il me dépose. Je sens pourtant qu’il a envie d’être mon ami. il me laisse même son n° de tél et me dit de l’appeler au moindre problème.
L’arrivée dans la brume sur Akureyri est magnifique. Je suis content de voir la mer après tout ce temps passé dans le désert.
Le camping d’Akureyri est abominable. Un monde fou, l’anarchie, planter sa tente où on peut, là où l’on trouve le moindre espace libre. Juste le temps d’aller au 10-11 pour acheter à manger et des rasoirs. J’y rencontre deux français sur le point de commettre l’erreur fatidique d’acheter de l’extrait de malt à la place d’une bonne bière à 2.5°, la même que moi l’an dernier à Laugarfell.
On sympathise, ils font le tour de l’Islande à vélo en six semaines. ils viennent de Kjolur, les pauvres. Le vélo, décidément, je comprends pas. Ca tombe bien, les piétons eux, ils comprennent pas. Moi impressionné par leur tour, eux par le mien. On décide d’aller s’enfiler une petite vrai bière dans un pub d’Akureyri. Trop fatigué pour vraiment m’amuser, je rentre très vite au camping, les abandonnant à leurs agapes. 2h00 du mat.
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samedi 5- on m’a conseillé de prendre l’avion, ça ne coûte que 1200 krs de plus que le bus mais le vol ne dure qu’une heure contre six de trajet pour le bus. Mais j’ai envie de profiter de côtes et de voir l’islande encore une dernière fois de près. Je prends le bus par la route circulaire. Chevaux, moutons, vaches, herbe, torrents limpides sur les cailloux, quelques beaux spécimens de volcan aussi. Mais six heures, c’est vrai que c’est long.
Arrivée à BSI. Problème. Police, ambulances, panique… Quelqu’un semble avoir fait un malaise et ça semble plus que grave. Négociations dans le brouhaha pour changer quelques krs avec ma CB au guichet. Les distribiteurs n’acceptant toujours pas ma carte. Un peu honte de faire ça alors qu’un type est en train de casser sa pipe à 20 mètres de moi.
Bus de ville. Camping. Pas envie de piscine, c’est dommage, ce sont pourtant les endroits les plus sympathiques d’Islande pour faire des rencontres et discuter avec les islandais. Je loue un vélo pour aller en ville dans la soirée et essayer de profiter du runtur et me détendre dans la folie de la nuit reykjavikoise du samedi soir.
Je pars trop tôt. La fête ne démarre pas avant 23h00 et il n’est que 19h00, mais je m’ennuie sévère. Je me promène sur le bord de mer, remonte dans les quartiers huppés derrière la cathédrale, vais sur le port où j’aime cette ambiance de friche industrielle. Longe de nouveau la mer vers Kopavogur. Découvre à ma grande surprise un magnifique front de mer où les villas n’ont rien à envier à celles de la côte d’azur. Longe le Perlan et me paume lamentablement ensuite pour rentrer au camping. Je me repère aux arrêts de bus. il est 22h00 quand je suis de retour au camping. Fracassé. Je ne repars pas au centre pour prendre un verre et laisse mon vélo. Je me couche assez tôt pour me lever à 4h30 et plier mes affaires pour prendre le flybus à 5h00.
dimanche 06- flybus. Départ sous la pluie. 8°C. L’Islande ne me fait pas un pied de nez en me découvrant un magnifique soleil. Le temps reste dans la continuité.
Un monde, mais un monde. Comme d’hab, c’est le why à l’enregistement à Keflavik. Mais juste au guichet d’Icelandair. Personne à Iceland Express. C’est nickel. Deux-trois achats au duty-free (tee-shirts et bonnets). Petit déjeuner scandinave. Je prends mon temps mais me retrouve coincé à l’embarquement pour Londres. J’avais oublié. Pour aller au royaume-Uni, il y a un contrôle passeport sévère par les autorités britanniques. Je me retrouve à arriver en courant dans l’avion. Dernier rappel alors que j’avais plus d’une heure d’avance. Couillon.
Londres Stansted. Je voulais éviter l’infect Roissy. Pas mieux ici. 1 heure d’attente aux contrôles passeport. Pas bien grave, je vais attendre longtemps jusqu’à 18h00. Je repense enfin à mon lecteur mp-3 pour passer le temps.
La queue pour m’enregistrer est absolument inimaginable. Au moins 200 mètres. Presque 2h00 de queue et pourtant, je me suis mis dans la queue avant l’heure d’ouverture de l’enregistrement théorique, soit 15h30 au lieu de 16h00. L’avion est censé décoller à 18h00. Je commence à angoisser à voir l’heure qui file. Mon sac bien sûr est refusé à cause de sa taille. Je dois passer par les objets hors gabarit. Là, ils me gonflent sévère parce que certaines choses les intriguent dans mon sac aux rayons X. Sortir la popotte, montrer qu’il y a rien dedans. Prendre ensuite un petit métro pour aller à la porte d’embarquement. Arrivée à 17h50, il est temps. 45 minutes de retard annoncé. vais prendre un brunch en attendant. Un gros. Doudoudou "dernier appel pour nice, veuillez vous présenter de toute urgence à la porte 18". Et merde, c’est quoi, cette organisation?
Je m’endors dans l’avion alors qu’il se présente sur la piste. Je me réveille une heure après. En fait c’est l’accélération de l’avion au décollage qui me sort de ma torpeur. Je ne sais pas pourquoi on est resté si longtemps au sol.
Arrivée à Nice à 22h15. Mon sac le premier à se présenter sur le tapis. Une première. A la sortie, la moiteur et la chaleur me saisissent. Perdu l’habitude. Bienvenue en france. Demain à 13h00, boulot.