A midi, déjeuner dans un marché de la Plazza San Francisco, ou nous sympathisons avec Lucy, qui nous prépare une délicieuse salade de fruits, et sa fille Monica qui veut devenir dançeuse de Pena. Je passe l’après-midi avec elle à découvrir quelques quartiers de la ville, à apprendre les multiples danses locales, et rencontrer ses amis, d’une gentillesse toute bolivienne; pendant ce temps Bruno achève les préparatifs. Adieux avec Valerie, chacun va continuer de son coté. Nous ne devrions pas revenir a La Paz avant quelques temps, après notre périple dans le sud.
Deux jours sous la neige…
Nous embarquons donc le 19 tôt dans la matinée pour le bus qui doit nous conduire à Sajama. Je dis qui doit, car en fait nous nous retrouvons quelques heures plus tard abandonnés au milieu de nulle part, dans un paysage désolé, couvert de neige, à 12 km de Sajama, ce village de pas plus d’un millier d’âmes. Nous sommes seulement quatre à être descendus à cet "arrêt", le bus continuant pour Arica, au Chili.
Nous trouvons un peu par magie un 4×4 pour nous rendre au village. Bon, l’idée de partir tout de suite pour le camp de base du Parinacota n’étant pas sûre, au vu des conditions météo, nous prenons une chambre dans le village, à un euro la nuit on ne va pas se ruiner ! Pour vous situer un peu: une pièce avec le sol en terre, une unique bougie pour lumière et chauffage, une température oscillant entre +3 et -6 degrés à l’intérieur (4250m d’altitude), un robinet dehors qui peut faire office de douche quand il n’est pas gelé…(en fait, il n’y a pas de douches dans le village). C’est un peu rude mais ça a "un cachet fou"! Que faire en attendant? Marcher un peu pour se réchauffer, et dénicher des sources chaudes par exemple, 5km au nord!
Nous passons donc notre premier après midi dans des eaux à plus de 40 degrés alors qu’il neige sur notre tête!!! C’est le seul moyen d’avoir de l’eau chaude dans les 150km a la ronde… Dominant littéralement toute la région du haut de ses 6542m, le Sajama à moitié noyé dans les nuages sera notre panorama pour ces bains!
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Nous déciderons demain matin pour la météo et le départ pour le camp de base. Au repas du soir, nous rencontrons Matthias, un médecin alpiniste allemand, adepte du triathlon, qui cherche des compagnons pour le Sajama, le plus haut sommet de Bolivie, 6542m, voie coté AD (disons que ce n’est pas qu’une bosse de neige…!). Bon, bref, le lendemain, voyant que la météo ne nous est pas encore favorable, nous décidons d’attendre un ultime jour pour faire le Sajama avec Matthias, qui a vu ses potentiels compagnons de cordée définitivement abandonner l’idée. Nous faisons avec Matthias un "petit" 5000 pour faire des globules, suivi d’un inévitable bain aux sources. Que dire d’autre? Disques boliviens qui passent en boucle à notre cantine (à noter que l’unique vrai version de la Lambada est bolivienne), une tablée de norvégiens qui poussent la chanson en fin de repas, ainsi que des déclamations qui resterons à jamais inconnus a nous, étrangers à cette langue si … froide! Un bolivien partage notre table: c’est l’animateur de la radio local, qui nous explique un peu les meurs boliviennes, notamment sur l’école et les multiples idiomes de Bolivie.
Il faudra se souvenir aussi de l’unique plat possible et existant à Sajama: le steak de lama, bien dur si possible, avec du riz sans aucun goût… et le néon 5 watt qui fait une petite lumière blafarde… et ce froid perpétuel absolument partout… Mais c’est plus des vacances ça! Le lendemain, réveil sous un grand soleil, les nuages ont trépassés sous notre patience! Rien que de voir cela, on oublis ses petits bobos, et on se sent l’envie d’en mettre un grand coup…