Santa Marta – Playa Brava
- D+ : 300 / D- : 400
Nous démarrons notre 1er jour de trek depuis Santa Marta. C'est la 3ème ville caribéenne de Colombie (après Barranquilla et Carthagène des Indes). Elle fut fondée par les Espagnols en 1525. Dès leur arrivée, les espagnols durent se confronter aux Indiens Tayronas qui vivaient dans la région. Les Tayronas avaient une culture complexe et de nombreux liens socio-politiques avec tous les autres peuples de la Colombie. Ils refusèrent le joug des conquistadors, refusèrent d’abandonner leurs coutumes, leurs croyances, leur langue. Les Tayronas furent décimés par les conquistadors et quelques survivants se refugièrent dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta. Ces descendants sont aujourd’hui les indigènes Wiwas et Kogis (ils préfèrent le mot indigène au mot indien) ; nous en reparleront lors de la 2ème partie du trek.
Santa Marta est aujourd’hui le plus grand port de la Colombie et son charme est très relatif. Nous prenons un minibus, qui nous emmène au départ de notre randonnée, à l’entrée du Parc National Naturel Tayrona, dans la petite bourgade nommée Calabazo.
Le sentier est d’abord un chemin large utilisé par les habitants à l’intérieur des terres. Très vite, nous entrons dans la forêt, la végétation est luxuriante. En Colombie, tout pousse, et tout pousse beaucoup plus vite et plus grand ; le climat, chaud, ensoleillé, humide, protégé est une chance pour les peuples qui y cultivent les terres. Malheureusement, cette chance naturelle les a fait souffrir de nombreuses années à cause des plantations de drogues de la région, nous y reviendrons.
Très vite, le monde moderne s’éloigne. La forêt est plus dense, nous croisons une ferme, construite avec des briques de terres séchées, un enfant nu joue assis sur le pas de la porte pendant que son grand père protège une sorte de potager des poules voraces qui trainent autour et des rodeurs de la nuit.
Nous continuons notre marche à travers le forêt. Un vieux panneau en bois défraichit nous donne les distances de la marche, notre guide rigole et nous dit qu’elles sont faibles parce que c’est pour nous motiver. En fait, les distances sont données « à vol d’ oiseau » mais nous ne sommes pas des oiseaux et nous allons vite nous en rendre compte…
Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article, par exemple, ou en effectuant vos achats chez nos partenaires (Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N'achetez que si vous avez un besoin et pensez à accepter les cookies de nos partenaires dès l'arrivée sur leur site). Il y a bien d'autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c'est par ici.
Le top de nos partenaires pour vous équiper :
- Alltricks : Plus de 8 000 bons plans en cours. Profitez de 15% de réduction sur une sélection de nouveautés running avec le code ALLTRICKSRUN15 (offre valable jusqu'au 31 mars)
- CimAlp : -15% sur les vestes Hardshell jusqu'au 10 mars
- Ekosport : Déstockage jusqu'à -70% jusqu'au 16 mars. -10% supplémentaire avec le code EKO10
- I-Run : Race Days – Une sélection de produits jusqu'à -40%.
- Les petits Baroudeurs : La Boutique Outdoor pour équiper vos enfants et petits enfants (-5% sur votre 1ère commande).
- Lyophilise & Co : -10% sur les pacs randonnée jusqu'au 10 mars
- Snowleader, The Reblochon Company : Jusqu'à -60% sur l'univers Snow. !
Le top de nos partenaires pour partir en rando et en trekking :
- Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d'aventure)
- La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
- Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
- Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l'esprit Travelbase)
Très vite, nous apprenons aussi que la région est loin d’être plate… nous montons et descendons sans cesse, les dénivelés ne sont pas encore importants, mais ce n’est jamais plat. Ces montées nous permettent des vues sur les alentours, sur la forêt.
Nous croisons des habitations faites de bambou et de palmiers. Il s’agit des « garde-mangers » Kogis. En effet, les communautés d’indigènes kogis vivent dans de grands villages et possèdent autour, à plusieurs heures de marches, des zones de cultures. Ils y viennent, y plantent, y travaillent et repartent dans une autre zone. Quand une famille vient et cueille de quoi se nourrir, elle sème et prépare la récolte pour les prochains qui passeront par là. Nous sentons l’odeur du bois brulé… des indigènes ont dû y passer il y a 2/3 jours.
Nous arpentons les sentiers à travers la forêt quand tout d’un coup, nous avons l’impression d’entendre la mer… dans la forêt, c’est étrange. Sur un sommet, le ciel a quasiment la couleur de la mer mais pas de doute, 2 bleus légèrement différents, une ligne d’horizon… nous approchons.
Nous descendons la colline, captant des vues sur la plage qui nous attend.
L’arrivée est étonnante, nous sommes seuls et arrivons sur cette plage idyllique. Le clou du spectacle de cette journée. Le trek commence très fort !