Tour des Fiz

Récit de mon tour des Fiz en 2 jours avec trace GPS et idées d’itinéraire pour un tour des Fiz en 3 ou 4 jours, en refuge ou en bivouac.


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Focus Rando :Tour des Fiz
2 jours +2043 m/-2043 m 3
Randonnée Boucle Bivouac
Montagne Juin, Juillet, Août, et Septembre

J’ai réalisé le tour des Fiz en bivouac en 2 jours de marche au départ de Plaine-Joux au Pays du Mont-Blanc (Auvergne Rhône-Alpes). Depuis que j’ai fait le tour des Aiguilles Rouges, le massif voisin, j’avais en tête de faire le tour des Fiz. Voilà, maintenant c’est fait 🙂

Les rochers des Fiz et le désert de platé

Avant de me lancer dans le récit de mon tour des Fiz, un peu d’informations sur les lieux. Le tour des Fiz est une boucle qui fait le tour des rochers des Fiz, nommé aussi massif des Fiz et qui traverse un bout du désert de Platé. Ils appartiennent tous les deux au massif du Faucigny, un chaînon appartenant lui-même au massif du Giffre.

Les rochers des Fiz est une muraille qui s’étend de la point de Sales à la pointes de Platé avec un décroché en son centre au niveau du fameux passage du Dérochoir qui correspond en réalité à un éboulement survenu en 1751.

Le désert de Platé est un plateau calcaire recouvert d’un des plus vastes lapiaz d’Europe. Les lapiaz et plus généralement les paysages désertiques m’ont toujours impressionné. J’avais beaucoup aimé les lapiaz d’Arres de Soum Couy et d’Anie dans les Pyrénées. Dans le désert de Platé, on trouve différents types de lapiés : à parois avec rigoles verticales, à rigoles, nids de poule, à diaclases, arrondis aussi, à méandres, aux épines et des lapiaz de ruissellement.

En savoir plus sur la géologie des rochers des Fiz et du désert de Platé.

Mon tour des Fiz en 2 jours

Comme je l’ai dit au début de mon article, cela faisait un moment que le tour des Fiz était dans un coin de ma tête. Lorsque j’ai vu une fenêtre météo favorable, je n’ai pas hésité un instant sur l’itinéraire. Au départ, je pensais réaliser ma randonnée sur trois jours. Finalement, j’ai terminé le tour des Fiz en 2 jours. Place au récit.

Plaine-joux – Refuge d’Anterne Alfred Wills

+ 928 m / – 475 m  10,9 km

Après une nuit passée dans un camping à Passy et quelques courses faites à la dernière minute dans un supermarché, je démarre ma randonnée à Plaine-Joux (1340 m) où j’ai garé la voiture sur l’immense parking. On trouve aussi ici une aire de décollage de parapente, une aire naturelle de camping et des pistes de ski.

Je décolle du parking un peu après 10h00. Le tour des Fiz commence par remonter une piste qui serpente à travers une pinède. Les vues sur le Mont-Blanc sont impressionnantes. Dommage que je sois parti aussi tard car la lumière est déjà bien forte. Cela grimpe assez raide jusqu’à Barmus puis la pente s’adoucit un peu.

Je traverse les chalets d’Ayères puis grimpe par le ravin des Monthieux jusqu’à l’intersection entre le col d’Anterne et le refuge de Moëde Anterne. Je suis à 1999 m en plein cœur de la Réserve Naturelle Nationale de Passy. Je m’arrête sur le bord du sentier pour casser la croûte. Je me remémore les bons souvenirs de mon tour des Aiguilles Rouges et des moments passés au refuge avec des amis venus spécialement dîner avec moi.

Je reprends mon chemin par la raide montée au col d’Anterne (2257 m). Le vent est glacial au col. Sur l’autre versant, un névé me fait face. On est le 22 juin. Rien de surprenant !

J’enfile ma veste Patagonia et j’entame la descente en direction du lac d’Anterne. En raison de la faible pente, le névé est facile à exploiter sur sa partie haute. La neige s’est transformée, elle est toute molle. A l’approche de lac d’Anterne, je préfère m’écarter des traces car la pente devient raide et faire mon propre itinéraire pour descendre au lac. La trace GPS jointe à l’article suit le tracé classique du tour des Fiz.

D’une superficie d’environ 11 hectares, le lac d’Anterne se situe à l’ouest de la falaise des Rochers des Fiz dans la réserve naturelle de Sixt-Passy. Il a fier allure je trouve. Géologiquement parlant, c’est un poljé glacio-karstique (« dépression karstique à fond plat fermée entièrement ou non par des versants rocheux escarpés », Wikipedia).

J’avais prévu de poser mon bivouac dans les parages mais comme il n’est que 14h30, je poursuis mon chemin. Le sentier monte sur un mamelon et descend en direction du refuge Alfred Wills et des chalets d’Anterne. Dans les raides lacets, des marmottes se font entendre et même observer mais elles ne sont pas suffisamment proches pour que je puisse les photographier.

Au refuge, je m’installe sur une table. Quelques randonneurs sont aussi attablés. Je commande un coca et discute un peu avec Benoit, le gardien. Je finis par lui commander un dîner et je pars installer ma tente MSR Freelite 1. Il y a l’embarras du choix pour choisir son espace autour du refuge mais attention au moment de planter votre tente, la morphologie des lieux me fait penser qu’une partie de la zone est inondable.

En attendant 19h00, je vaque à mes occupations : boire un thé chaud, faire une toilette succincte, étudier le parcours du lendemain, me reposer un peu aussi… J’ai oublié d’emporter un livre de poche et c’est bien dommage.

Sur les coups de 19h00, je retourne au refuge. Entre temps, 4 autres tentes ont poussé dans les environs. 6 randonneurs y dorment. Nous sommes donc 7 pour le dîner. A table, nous sommes placés en quinconce en raison des mesures sanitaires du covid-19. Benoit vient nous servir les plats avec un masque sur le visage. Quelle belle merde ce coronavirus ! En tout cas, le gratin de Benoit est excellent. La soirée s’éternise jusque 23h30. Nous refaisons à 4 le monde post-covid.

Refuge d’Anterne Alfred Wills – Plaine-joux

+ 1115 m / – 1568 m  16,7 km

J’avais prévu de sortir de la tente pour assister au lever de soleil sur les rochers des Fiz mais le coucher tardif de la veille ne m’en donne pas envie. C’est donc depuis mon sac de couchage et porte de la tente ouverte que j’assiste aux premiers rayons du soleil sur les rochers des Fiz. Le soleil vient d’abord éclairé la pointe d’Anterne (2733 m), puis dans un second temps, à l’opposé, la pointe de Sales (2497 m), et enfin les sommets entre les deux. Bon finalement, je finirai rapidement en dehors de la tente pour être plus à l’aise pour faire des photos. Et il ne fait pas froid. C’est agréable de traîner dehors en assistant à ce spectacle tout en prenant son petit-déjeuner. Je me sens privilégié d’avoir cette chance.

Il est 7h15 quand je quitte l’alpage d’Anterne. La vue sur les rochers des Fiz est saisissante d’en bas. C’est simple, je suis tout le temps en train de me retourner. Entre les lapiaz et les rhododendrons, j’aperçois plusieurs marmottes. Je décide de poser mon sac à dos et de tronquer mon objectif Fujifilm 16-80 mm F4 pour le 50-140 mm F2.8. Les marmottes sont curieuses ; elles se dressent sur leurs pattes arrières pour m’observer (et me surveiller) mais visiblement je ne constitue pas une menace puisqu’aucune d’entre-elles ne lancera un cri d’alerte. Au bout de 5 mn d’approche, je décide de les laisser après une dernière photographie.

Je poursuis mon chemin en direction du collet d’Anterne. Je passe un pont en bois qui surplombe le ruisseau d’Anterne. A ce niveau là, il y a un bel emplacement pour planter la tente. Le cadre est splendide malgré la présence de deux pylônes à haute tension sur le versant opposé aux rochers des Fiz. Après le collet d’Anterne (1796 m), le chemin descend jusqu’à hauteur de la cascade de la Sauffaz (1450 m). C’est le matin, la pente est encore en partie à l’ombre et le chant des oiseaux m’ont accompagné dans cette descente.

A l’entrée du vallon de Sales, je crois observer un rhinocéros mais ce n’est que l’ombre des rochers des Fiz qui s’épanche sur la montagne. Je remonte le vallon tranquillement. Il est jalonné par deux chutes d’eau : la cascade de Sales et la cascade de Trainant. Au dessus de cette dernière, je me retrouve au soleil et j’arrive rapidement à la chapelle de Sales puis aux chalets et au refuge éponyme. Je m’y arrête quelques instants pour grignoter et discute avec la gardienne sur les conditions de passage du Dérochoir et du col de la Portette. Au Dérochoir, il manquerait des câbles et pour le col de la Portette, ça passe mais avec de l’expérience. Je décide de rester sur ma première idée : le col de la Portette.

Je traverse le Grand Pré en sifflotant. Je rêvasse devant le Marteau (2289 m), la pointe du Dérochoir (2411 m) et la pointe de Platé (2594 m). Trop apparemment car je rate l’intersection qui conduit au col de la Portette. Je m’en rends compte assez tardivement. Il y a bien un chemin qui relie le passage du Dérochoir au col de la Portette mais il est entièrement dans un névé. Je décide de couper et de rejoindre le sentier par les lapiaz. Grave erreur. Je vais perdre un temps fou et me fatiguer inutilement. J’aurais dû soit rebrousser chemin, soit poursuivre jusqu’au passage du Dérochoir.

Je rejoins les lacs de Laouchets. J’avais prévu d’y bivouaquer mais je n’ai plus assez de gaz pour cuire mes plats lyophilisés et je n’ai pas envie de passer le col de la Portette au petit matin avec une neige dure (je n’ai pas de crampons). Je me repose un peu au dessus des lacs car j’ai un bon coup de pompe. Je mange un plat lyo et reprends la route du col. Le névé est raide. Il faut rester vigilant pour ne pas dévisser. J’arrive au col de la Portette (2354 m) où des étagnes, la femelle du bouquetin, et leurs jeunes m’accueillent. Ils sont sur la crête en direction de la pointe de Platé. Leur pelage est en pleine mue.

De l’autre côté, la descente n’est pas une mince affaire. Benoit, le gardien d’Alfred Wills m’avait prévenu. Le chemin a été emporté par une avalanche. C’est raide et casse-gueule. D’ailleurs, en tentant de me rattraper alors que je glissais, je casse un bâton en m’appuyant dessus. Je rejoins le refuge de Platé avec l’idée de dormir dans les environs car je suis bien fatigué. Mais après une part de gâteau au citron et un coca, je décide de me remettre en route. La gardienne est super sympa et le cadre du désert de Platé que j’ai à peine effleuré est vraiment sympa. Je reviendrais.

Dans la descente, bien raide au départ, je retrouve le Mont-Blanc. Je préfère de loin descendre cette « bavante » que la monter. Je suis à Plaine-Joux après 11h30 d’étape (temps de pause compris). Je pars m’installer dans un camping à Passy où j’assiste en point d’orgue à un magnifique coucher de soleil sur le Mont-Blanc.

Le tour des Fiz est une superbe randonnée. J’aimerais beaucoup y revenir en refuge avec ma femme pour une durée de 4 jours et des étapes plus courtes.

Le tour des Fiz en 3 ou 4 jours

Le Tour des Fiz peut se réaliser en 2, 3, 4 et même 5 jours. Voici quelques autres suggestions d’itinéraire et de découpage.

Itinéraire pour le tour des Fiz en 3 jours

En refuge :

Cet itinéraire proposé de trois jours en refuge est un peu plus long que l’itinéraire de deux jours car il passe aussi par les chalets de Fonts.

  • Jour 1 : Plaine-Joux – Refuge d’Anterne Alfred Wills ( + 928 m / – 475 m  10,9 km)
  • Jour 2 : Refuge d’Anterne Alfred Wills – Refuge de Sales par les chalets des Fonts ( + 1068 m / – 1004 m  15 km)
  • Jour 3 : Refuge de Sales – Plaine-Joux ( + 674 m / – 1193 m  10,4 km)

En bivouac :

Cet itinéraire proposé de trois jours en bivouac est celui que j’avais envisagé de faire avant de finalement le faire sur deux jours de marche. C’est donc un découpage plus facile.

  • Jour 1 : Plaine-Joux – Lac d’Anterne ( + 883 m / – 175 m  8,5 km)
  • Jour 2 : Lac d’Anterne – Lacs des Laouchets ( + 791 m / – 711 m  12,2 km)
  • Jour 3 : Lacs des Laouchets – Plaine-Joux ( + 367 m / – 1157 m  7 km)

Itinéraire pour le tour des Fiz en 4 jours

Et voici un nouvel itinéraire possible pour faire le tour des Fiz sur 4 journées de marche.

  • Jour 1 : Plaine-Joux – Refuge Moëde Anterne par le lac de Pormenaz ( + 766 m / – 138 m  7,8 km)
  • Jour 2 : Refuge Moëde Anterne – Refuge des Fonts ( + 515 m / – 1113 m  10,1 km)
  • Jour 3 : Refuge des Fonts – Refuge de Sales ( + 842 m / – 353 m  9,1 km)
  • Jour 4 : Refuge de Sales – Plaine-Joux ( + 674 m / – 1193 m  10,4 km)

Informations pratiques

Comment s’y rendre ?

On peut se rendre à Plaine-Joux en transport en commun. Prendre le train jusque la gare de Sallanches. Puis le bus 85 de la ligne Sallanches – Passy Plaine-Joux.

Où dormir sur le tour des Fiz ?

Quand s’y rendre ?

Le tour des Fiz est réalisable selon les conditions météorologiques et le niveau d’enneigement de mi-juin à mi-septembre. Renseignez-vous sur les conditions en téléphonant aux refuges.

Cartographie

Carte IGN Top 25 3530 ET

Plus d’infos

26 réflexions au sujet de “Tour des Fiz”

  1. Les photos sont magnifiques! j’imagine que ça doit être encore mieux sur place!
    J’envisage de faire une boucle là bas mi Aout. Est-ce que le parcours est toujours balisé? J’ai vu qu’il faut plusieurs cartes pour couvrir 20 km de boucle, et ça revient vachement cher…

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  2. Bonjour
    Superbe compte rendu et très jolie photo
    Est il facile de trouver de l’eau sur le parcours pour faire le plein des gourdes? Je compte faire le grand tour l’année prochaine en autonomie complète et il faut que je puisse gérer mon eau au mieux

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  3. Merci pour ce récit et tracé !! Nous sommes en bivouac avec un chien. Est ce que l’on est tout le temps dans une réserve ou seulement une partie ? Encore merci …

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    • Salut Del Fabro,

      La réserve naturelle est sur quasiment tout l’itinéraire.

      D’une façon générale, pour savoir exactement où passe un chemin, je t’invite à télécharger sa trace GPS et à te rendre sur https://www.geoportail.gouv.fr/carte. A droite de la carte tu as une clé à mollette. Clique dessus puis sur importer des données. Importe la trace GPS et regarde là sur le fond de carte. Pense juste à afficher la surimpression des réserves naturelles via le menu “carte” en haut à gauche via ce chemin Données thématiques/développement durable, énergie/espaces protégées.

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  4. Bonjour,

    De très belles photos, wouah c’est magnifique !

    Étant débutant (2 randonnées dans les pattes sans bivouac), la randonné est-elle faisable Et sans aucune difficulté ?

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    • Bonjour Pierre,
      Pour avoir une idée, je l’ai faite avec mon fils de 6ans en refuge, c’était top !
      Nuit1: chatelet d’ayeres
      Nuit2: Alfred Wills (un peu long)
      Nuit3: Sales
      Nuit4: Platé (passage du col de Portette délicat avec de belles montées d’adrénaline mais ça en vaut la chandelle).
      Cnetait sa 1ere gde rando et il a adoré. Perso, c’est une de mes zones favorites… On est vraiment coupé du monde sans pollution sonore ni visuelle la nuit, c’est vraiment magnifique.
      Le derochoir est très ludique mais je préfère largement le prendre dans l’autre sens…

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      • Bonjour, merci pour ce topo, super. J’ai 2 questions:
        – d’après ce que j’ai compris, on peut éviter le passage du derochoir en passant par le col de la portette ? Car avec un gros sac (rando en autonomie sur 3 jours) et légèrement sujette au vertige, peut-être devrais-je éviter ce passage ?
        – même en reserve naturelle, on peut bivouaquer où on veut à condition de plier la tente dès le lever du soleil, c’est bien ça ?
        Merci d’avance et belles futures randos à toi !

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  5. Bonjour Claire, comme dit Gregory, on peut éviter le dérochoir en empruntant le col. Ceci dit, pour avoir fait le dérochoir avec gros sac (début septembre donc pas de neige) et col de Portette (fin juin donc neige), j’ai largement préféré le dérochoir (meilleures prises et meilleure accroche) et eu bcp moins peur qu’en faisant le col qui reste très raide à la montée comme à la descente avec gravillons glissants. Après, c’est une question de saison et d’aptitudes personnelles (les gravillons sur pente raide sont mon pire cauchemars en montagne…) 😅
    Bonne rando!

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  6. Bonjour Amélie, me voilà de retour (pas de connexion avant), merci de ta réponse; j’en reviens, j’ai pris le col, pas déçue car super paysage. Je tenterai le dérochoir avec un sac plus petit une prochaine fois, tu m’as rassurée!
    Belles randos à toi

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  7. Bonjour j envisage cette boucle de 3 ou 4 jours avec mes fils de 9 et, 12 ans en août 2022.
    Est ce jouable pour toi ? Sachant que l année dernière on a randonner 70 kms autour de cauterets

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    • Oui, c’est tout à fait faisable avec vos enfants en août. Les névés de début de saison devraient avoir disparus. Ne sachant pas en combien de jours vous avez réalisé les 70 km avec vos enfants, il m’est difficile de vous conseillez les 3 ou 4 jours. Vous pouvez télécharger les traces GPS pour vous rendre compte de la difficulté (distance, dénivelé, etc)

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  8. Bonjour,

    Pensez-vous que le parcours est réalisable aux alentours du 25 mai ? En termes de températures et d’enneigement ?
    L’office du tourisme nous a déconseillé car trop tôt selon eux mais je ne suis pas sure qu’ils soient tous allé “sur le terrain”.

    Merci pour votre retour

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    • Bonjour Juliette,

      Je confirme les propos de l’office de tourisme. Dans ce secteurs, les névés restent longtemps en place (les glaciers du Mont-Blanc ne sont pas loin). Pas avant le 15 juin et avec encore de solides névés à passer. Ma rando s’était déroulée les 22 et 23 juin.

      Répondre
  9. Bonjour,
    Merci beaucoup pour la description complète + la trace GPS qui va beaucoup nous aider.
    Je souhaite faire le tour en 3 jours en bivouac avec un ami ce 17-18 et 19 juin.
    Je voulais savoir si la dernière partie (la descente du derochoire) est dangereuse ?
    Faut il des équipements spécifique ?
    Merci a tous pour les commentaires et vos réponses 😁

    Répondre
  10. Merci pour ce super récit qui m’a donné envie.

    Je me suis donc lancé pour le faire samedi dernier en suivant ta trace sur 2 jours.
    Nous avons posé la tente près du refuge de sales le samedi soir (environ 18km depuis plaine Joux). Puis le dimanche nous avons continué ta trace en prolongeant un peu avant le refuge de platé pour aller vers le col du colonney et la tête des lindards. Ça ajoute 2h30 mais ça vallait le coup (plusieurs gros bouquetin, chemin parcourant le désert de platé , belle vue,…).

    Je pense que le faire dans le sens que tu décris est une bonne chose, les descentes étaient assez balaises (après refuge Willis et après refuge platé), j’étais content de descendre et de pas monter.

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