Voici le récit et la trace GPS de ma traversée de la Vanoise des gares de Landry à Modane. 6 jours de randonnée de refuge en refuge. L’itinéraire est aussi réalisable en bivouac avec une légère adaptation.
Parc national de la Vanoise
Premier parc national français créé en 1963, le parc national de la Vanoise a été créé pour empêcher la disparition du bouquetin. Aujourd’hui, la protection concerne l’ensemble du milieu naturel des alpages aux glaciers, les 1700 plantes vasculaires et la faune aussi variée que le loup, le bouquetin, le chamois, le tétras-lyre ou le gypaète barbu.
Ma traversée à pied de la Vanoise traverse le cœur du parc national principalement en suivant les GR5 et GR55. Il convient de respecter la règlementation liée au parc national qui vise à protéger cet écosystème exceptionnel.
Gare de Landry – Refuge de Rosuel
+ 848 m / – 35 m 11 km 3h454h00 et 3 TER plus tard, je suis face à la gare de Landry, point de départ de ma traversée de la Vanoise à pied. Je quitte Landry sous le cagnard par l’Eglise Saint-Michel et son magnifique clocher à bulbe qui marque mon entrée dans la vallée du Ponturin.
Le GR5, raide, coupe les lacets de la route qui monte à Peisey-Nancroix. Les mollets brûlent, rapidement, mon visage est plein de transpiration. Je suis parti un peu vite, je ralentis le rythme et le cale sur mon cardio. Rien ne sert de se presser. L’étape est courte.
Je rejoins le village de Peisey-Nancroix après 2h00 de marche. Au niveau de Le Moulin, le panorama s’ouvre davantage sur les sommets de la Vanoise en fond de vallée. Le chemin passe près de la chapelle Sainte-Agathe, fondée en 1449 et dédiée d’abord à Saint Grat pour protéger les récoltes avant de l’être à Saint-Agathe.
Je rejoins le ruisseau du Ponturin et le longe. A pente est déjà bien moins raide qu’en début d’étape. Je passe près de l’ancienne mine de plomb de Saint-Victor. Un filon de galène (sulfure de plomb argentifère) y fut exploité jusqu’en 1866. Saviez-vous que Peisey était nommé les monts d’Argent à cette époque ?
Je traverse le hameau de Beaupraz. C’est d’ici que j’avais démarré mon week-end randonnée autour de la crête des Lanchettes avec une nuit au refuge du Mont Pourri. Pendant quelques minutes, tout en marchant, plein de bons souvenirs remontent à la mémoire. Dans le même secteur, le tour du Mont Pourri est une très belle randonnée en Vanoise de 2, 3, 4 ou 5 jours selon vos envies.
La fin de journée se passe en roue libre : 1,5 km pour atteindre le chalet refuge de Rosuel (1556 m). Une courte première étape, parfait pour démarrer dès la sortie du train.
Ce soir là, le ciel s’embrase sur le Beaufortain. Un spectacle incroyable. Il y a une touche volcanique dans ce paysage, vous ne trouvez pas ?
Le refuge de Rosuel
- Gardiennes : Béatrice et Céline
- 50 places
- Bivouac interdit
- refuge-rosuel.vanoise.com
Refuge de Rosuel – Refuge du col du Palet
+ 997 m / – 0 m 9,5 km 4h00A cause de la Covid-19, les refuges ne fournissent plus de couettes ou de couvertures. Le sac de couchage est fortement conseillé car même à 1556 m, mon drap thermolite n’a pas été suffisant. Il fait généralement très chaud dans les dortoirs mais avec la distanciation sociale, il y fait beaucoup plus frais. Du coup, en pleine nuit, j’ai dû ajouter ma doudoune et ajouter des chaussettes. J’ai fait cela chaque nuit sur toute ma traversée de la Vanoise.
La journée démarre à l’ubac. C’est agréable de monter à l’ombre accompagné par le chant des pinsons du nord et des mésanges boréales. Sur la gauche, j’aperçois le refuge du Mont Pourri et son toilette extérieur. Je récupère le soleil sur le Plan de la Plagne et rejoins les chalets à 2100 m d’altitude. Jusqu’ici, je marchais avec Thierry qui est sur le GR5 et avance d’un bon pas pour effectuer la portion lac Léman – Nice en trois semaines environ. Je le laisse poursuivre à son rythme car mon étape est courte. Si je le suis, je serai au refuge du col du Palet avant midi.
Sur le bord du chemin au niveau du rocher des Mindières, je photographie mes premières marmottes. Pas une ne lance de cris d’alerte. Elles semblent habituer à croiser des randonneurs. Je ne le savais pas encore mais ce n’était que le début du festival des marmottes.
Sur le Plan de la Grassaz, les marmottes sont partout. Je me pose sur un rocher pour les observer. Deux gardiens du refuge de Rosuel arrivent. Tout en discutant, une marmotte s’approche et vient nous lécher la peau. On ne s’attendait pas du tout à un tel comportement. Voir des marmottes de prêt est monnaie courante dans les parcs nationaux mais à ce point, nous sommes plus que surpris. Je resterai près d’une heure avec la marmotte. Un moment privilégié et unique. J’en avais presque la larme à l’œil.
Je parle beaucoup de marmottes. Mais la vue depuis le GR5 sur le lac de la Plagne et le refuge Entre le lac est superbe et les parterres de fleurs alpines sont magnifiques, notamment les orchis vanillés qu’on nomme aussi la nigritelle noire.
Je me pose pour déjeuner sur le haut du lac du Plan de la Grassaz. D’autres marmottes viennent me rendre visite, plus attiré par mon pique-nique que par ma présence. Mais que nenni, elles n’auront rien. Je ne nourris jamais les animaux sauvages.
Il reste un peu plus de 200 m de dénivelé positif pour atteindre le refuge du col du Palet. Je passe le lac Grattaleu sans même m’y arrêter. Il est paraît-il riche en truite fario. Je pose mes affaires dans le dortoir et monte au col du Palet (2652 m) pour partager une photo sur le compte instagram du blog. Je retourne au refuge et je m’autorise une tarte aux myrtilles accompagnée d’une boule de glace à la vanille. Je suis bien là sur la terrasse baignée par le soleil. La fin de journée s’égraine lentement entre lecture, discussion avec Bérengère la gardienne, la toilette et le nettoyage du t-shirt… La petite tambouille du randonneur itinérant. Laver ses vêtements quotidiennement permet d’avoir un sac à dos léger. Les gardiennes du refuge sont sympas et enthousiastes. Belle ambiance de refuge.
Le refuge du col du Palet a une particularité. Il utilise une pile à hydrogène pour stocker sur une longue durée l’énergie emmagasinée par les panneaux solaires photovoltaïques. Cette technologie installée en 2015 permet d’éviter l’utilisation d’un groupe électrogène.
21h15, extinction des feux.
Le refuge du col du Palet
- Gardienne : Bérengère
- 47 Places
- Zone de bivouac
- refuge-coldupalet.vanoise.com
Refuge du col du Palet – Refuge de la Leisse
+ 686 m / – 809 m 12,8 km 4h45Il est 8h00 quand je quitte le refuge du col du Palet. On ne puisse pas dire que je me sois levé tôt ce matin. Mon regard se porte directement en direction du col. Sur la continuité de la crête en direction du col de la Croix des Frêtes, j’observe un petit groupe de chevreuils. C’est étonnant de les voir aussi haut à 2600 m d’altitude.
J’atteins le col rapidement et le soleil du même coup. Le refuge, lui, est encore baigné dans l’ombre. Je poursuis sans plus attendre vers la station de Tignes. Sur le haut de la station, il y a de beaux points de vue sur l’Aiguille Noire du Pramecou (2977 m). Puis, je rejoins les pistes de ski et descends jusqu’à la croix de Lognan qui surplombe Tignes et son lac artificiel. Ici, je quitte le GR5 pour le GR55. Direction Val Claret. Je remonte ensuite le vallon du Paquis sous le télésiège de Fresse. Dans la pente, je joue quelques secondes à cache cache avec une marmotte à la fois craintive et curieuse. Elle est positionnée à l’entrée de son terrier et sort la tête toutes les 10 secondes pour m’observer. Je la laisse tranquille et je reprends mon chemin en direction du col de la Leisse.
Il n’y a pas à dire, dès que le sentier quitte les remontées mécaniques, c’est quand même plus sympas ! Je m’accorde une pause dans le secteur du Masuin vers 2500 m pour manger un morceau. Rien ne sert de se presser, cette étape aussi n’est pas très longue.
Lorsque je reprends mon chemin, j’ai le glacier de la Grande Motte en point de mire. Des vacanciers s’y rendent en funiculaire pour skier l’été sur son glacier. Je sais que le col de la Leisse passe sur sa gauche (mais bien plus bas). En chemin beau panorama sur le Mont Pourri (3779 m) et même le Mont-Blanc.
Vers 2600 m, les névés s’invitent sur le chemin, jusqu’au col et même en plaques jusqu’au lac des Nettes (2641 m). Il est en partie encore gelé. Je pensais pique-niquer sur sa rive mais un vent glacial venant du glacier de la Grande Motte me décide à poursuivre un peu. Je m’arrête un peu plus bas dans une pente herbeuse. Après avoir avalé mon casse-dalle, je m’assoupis quelques minutes. A mon réveil, trois marmottes sont à 5/6 mètres de moi. La lumière est trop forte pour que je les immortalise.
Il me reste 30 minutes pour atteindre le refuge. Les traces du GR55 ont en partie disparues au niveau du torrent de la Leisse mais aucune possibilité de se perdre. Il est 14h30 quand j’arrive au refuge de la Leisse (2487 m). J’y suis déjà venu lors de ma traversée Chamonix Briançon à raquettes avec Pedibus.
Comme les jours précédents, limonade à mon arrivée, tarte à la myrtilles et douche. Félix, le nouveau gardien est vraiment sympa.
Au tour du refuge, des edelweiss feront le bonheur des botanistes et amoureux de la nature. Les joubarbes, en fleur, sont aussi superbes.
Le refuge de la Leisse
- Gardien : Félix
- 32 places
- Zone de bivouac
- refuge-leisse.vanoise.com
Refuge de la Leisse – Refuge de l’Arpont
+ 612 m / – 771 m 17 km 6h007h30, je quitte le refuge par le vallon éponyme. Direction le refuge d’Entre Deux Eaux. Beau panorama dans la descente sur la Pointe de la Réchasse (3212 m). Quelques marmottes sont déjà sorties du terrier mais elles détalent dès qu’elles me voient arriver. Dans les couloirs de la Grande Casse, j’aperçois des chamois.
J’atteins le refuge d’Entre Deux Eaux au bout d’1h45 de marche. Au point de la Renaudière (2043 m), je quitte le GR55 pour revenir sur le GR5. Après la captation EDF, le sentier grimpe sérieusement jusqu’au mont Para (2337 m). En chemin, j’observe trois faucons crécerelles sur un bord de falaise. Je les admire tout en mangeant un encas.
Je reprends ma route dans ce qui est pour moi l’un des plus beaux coins de la Vanoise. Toute l’approche vers la Roche Ferran (3096 m), le Mont Pelve (3261 m) et le Dôme de Chasseforêt (3586 m) est juste dingue. Ici, les prairies alpines se conjuguent avec les glaciers et les moraines. J’adore ce contraste des milieux montagnards.
Je déjeune allongé dans l’herbe face à ce spectacle de la nature. Je suis comblé. Je me souviens être passé sur ce chemin lors de mon tour des glaciers de la Vanoise, 15 ans plus tôt. A regret, je reprends la sente et passe les lacs de Lozières (2479 m). De nombreux névés jalonnent le chemin mais ils sont traversant et faciles à négocier à cette heure de la journée. Avec une neige gelé, les crampons seraient indispensables.
La fin d’étape est assez cassante. Mieux vaut en avoir encore sous les semelles pour négocier ce passage. J’arrive au refuge de l’Arpont vers 15h00. Je découvre nouveau bâtiment refait à neuf en 2014. Malgré sa taille, le refuge s’avère fonctionnel et plutôt sympa. Son réfectoire panoramique est superbe.
Je prends une douche chaude (3,50 €) et fais ma lessive. En fin de journée, je me balade autour du refuge et photographie bouquetins et marmottes. Le secteur est réputé pour les observer. On peut savoir l’âge des bouquetins mâles en fonction de la taille de leurs cornes. Celui-ci doit avoir entre deux et trois ans. J’observe aussi mais d’assez loin un renard qui chassait la marmotte. Il traîne souvent dans le coin car le refuge a des poules. Je fais la connaissance de Carole et Samuel, un couple de belges. La randonnée, même en solo, est toujours l’occasion de faire des rencontres sympas.
Le refuge de l’Arpont
- 94 places
- Zone de bivouac
- refuge-arpont.vanoise.com
Refuge de l’Arpont – Refuge Plan Sec
+ 777 m / – 774 m 14,4 km 6h30Chaque jour, je me lève un peu plus tôt. Il est 7h00 quand je quitte le refuge. Les prévisions d’orage dans l’après-midi m’ont incité à prendre le petit-déjeuner à 6h30, dès le premier service. Super petit-déjeuner au passage avec gâteau à la semoule, charcuterie, jus d’orange, etc…
La très grande partie de la journée, je surplombe la vallée de la haute-Maurienne en compagnie de Carole et Samuel rencontrés la veille. Cette cinquième étape est plus monotone que les précédentes mais elle révèlera quand même son lot de surprises. Nous croisons plusieurs troupeaux de moutons avec leurs patous, borders collies et berger. L’un d’entre-eux, sac Osprey sur le dos et chapeau de feutre sur la tête, dirige son troupeau de petits sifflements et ordres courts au rythme endiablé d’un rock breton sorti tout droit d’une enceinte sans fil.
Depuis la Crête de Belle Place jusqu’au Roc des Corneilles, nous aurons la chance d’observer deux gypaètes barbus adultes et des vautours fauves. Je suis aux anges. Je photographie et encadre un séjour photo en Catalogne pour photographier les 4 espèces de vautours d’Europe. C’est toujours un plaisir de les observer en pleine nature. Pas de photo cette fois-ci, ils sont un peu haut dans le ciel.
On contourne la Dent Parrachée (3695 m) et le glacier de Belle Place. Au-delà de la Turra (2363 m), le paysage devient soudainement plus sec. On se croirait dans les Alpes du Sud ou le Verdon. Le ciel se couvre rapidement. Il est 13h30 quand j’arrive au refuge de Plan Sec. Samuel et Carole continuent jusqu’au refuge de la Dent Parrachée.
Toute l’après-midi, discussion à bâtons rompus avec plusieurs randonneurs. Cela fait quelques jours que l’on se croise sur le chemin. C’est très plaisant. Claire et Christian, les gardiens sont très sympas. Ouvert depuis 1982, le refuge est familial. La cuisine est excellente, de loin la meilleure de cette traversée de la Vanoise. Manger aussi bien après une bonne journée de marche apporte le sourire.
Le refuge Plan Sec
- Gardiens : Claire et Christian
- 58 places
- Zone de bivouac
- www.refuges-vanoise.com
Refuge Plan Sec – Gare de Modane
+ 447 m / – 1681 m 14,6 km 6h00La dernière étape n’est pas la plus sexy de la randonnée mais encore moins quand le brouillard s’invite sans prévenir. Je quitte le refuge et me dirige vers le lac Plan d’Aval. Je ne le vois même pas. Le chemin passe pourtant à côté.
Dans la bruine nuageuse, je monte au col du Barbier (2295 m). Le sentier est raide. Il ne fait pas trop chaud, c’est un avantage. Je suis au col, deux heures après être parti. Au col, j’ajoute une veste coupe vent et entame le sentier en balcon. Sous le Barbier, je croise deux gardes du parc national de la Vanoise. Nous discutons quelques instants. Il cherche le berger et son troupeau qui fréquente la zone. Je ne les ai pas croisés.
Je devais rejoindre la gare de Modane par le GR5. Vu la météo, je décide de couper par le sentier qui passe par le hameau d’Amodon. Aucun panneau ne le signale. Ne pas l’emprunter si vous n’aimez pas les descentes raides ou si votre genou est déjà douloureux.
En attendant mon train, je mange dans un des restaurants face à la gare.
Cette traversée de la Vanoise s’est largement révélée à la hauteur de mes espérances. J’aime beaucoup ce massif. Il me reste encore des zones et des itinéraires à parcourir. Je reviendrai…
Informations pratiques – Traversée de la Vanoise
Comment s’y rendre ?
Train TER jusque Landry. TGV ou TER depuis Modane.
Quand s’y rendre ?
De mi-juin à mi-septembre selon le niveau d’enneigement. En début de saison, bien se renseigner sur l’état des névés.
Cartographie
Trois cartes IGN sont nécessaires pour couvrir l’ensemble de l’itinéraire :
- 3532ET – Les Arcs/La Plagne/Pn de la Vanoise
- 3633ET – Tignes / Val-D’Isère / Haute-Maurienne / Pn de la Vanoise
- 3534OT – Les Trois-Vallees/Modane/PN de la Vanoise
La traversée de la Vanoise en bivouac
Si vous souhaitez réaliser la traversée de la Vanoise en bivouac, voici les étapes de la randonnée :
- Gare de Landry – camping les Lanchettes (après Le Moulinà
- Camping – Les Lanchettes – Refuge du col du Palet
- Refuge du col du Palet – Refuge de la Leisse
- Refuge de la Leisse – Refuge de l’Arpont
- Refuge de l’Arpont – Refuge Plan Sec
- Refuge Plan Sec – Gare de Modane
La réservation des refuges
Pour réserver vos nuits en refuge ou votre emplacement de bivouac, deux sites internet :
- refuges-vanoise.com qui regroupe les refuges FFCAM et privés de la Vanoise
- vanoise-parcnational.fr pour les refuges appartenant au parc national de la Vanoise
Plus d’infos
- Site du parc national de la Vanoise
- Atlas de la faune du parc national de la Vanoise
- Savoie Mont-Blanc, le site de promotion officiel de la Savoie et de la Haute-Savoie
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
C’est en 2012 que j’ai découvert la Vanoise, presque par hasard, en faisant le tour des Glaciers. Et quand l’envie me pousse, je m’y rends pour de longues marches : il y a tant à faire pour y trouver une complète plénitude et admirer les paysages ! Par contre, je n’ai pas connu autant de neige et de marmottes sur ma propre traversée de la Vanoise l’an dernier. Tu es venu à la bonne période
J’ai aussi découvert la Vanoise en faisant le tour des glaciers en 2005 (déjà !). Le massif est exceptionnel. J’aime particulièrement venir dans les Alpes au début de l’été. Merci pour ton commentaire Philippe.
Superbe ! Et le coup de la marmotte, étonnant et sans doute inoubliable ! Côté aigles et gypaètes, ça donnait quoi ?
Mémorable, c’est clair. La marmotte m’a bien surpris. De belles observations de deux gypaètes barbus le J4 et d’un renard le J3. Mais point de photos, ils étaient un peu loin. Concernant l’aigle royal, il me semble l’avoir vu furtivement mais il était tellement loin que je ne suis pas sûr de l’observation. Belle observation de faucons crécerelles aussi.
Une bien belle rando ! Je me demande d’ailleurs s’il est possible de ne le faire que partiellement, car c’est quand même une véritable petite expédition. En tout cas, aller de refuge en refuge doit être particulièrement sympa. ça me plait beaucoup.
L’avantage de la Vanoise est qu’on peut la traverser et la couper en divers endroits, par exemple au départ du village Pralognan en franchissant le col de la Vanoise ou depuis Tignes en cheminant vers la vallée de la Haute Maurienne (côté italien)
Une petite expédition : non pas du tout Bernard. La rando est accessible à beaucoup de randonneurs. Tu peux largement la faire surtout en refuges où le portage est vraiment limité. Et comme le dit Philippe, la Vanoise dispose de nombreuses portes d’entrée pour partir en randonnée. L’avantage de cet itinéraire, c’est qu’il se fait de gare à gare : inutile de prendre sa voiture pour rejoindre le point de départ de la randonnée.
Les marmottes ont l’habitude de venir si proche comme ça où tu t’es posté un moment pour qu’elles s’habituent à ta présence ?
Venir proche, ça arrive parfois dans les parcs nationaux mais delà à venir lécher les sels minéraux sur la peau. Jamais vu ou entendu avant. Il ne lui a pas fallu longtemps pour venir me voir. J’étais posté sur un rocher. C’est elle qui est venu à moi et pas l’inverse.
C’est sûr que la marmotte est la reine des montagnes, au même titre que les bouquetins en sont les rois ; et comme elle s’habitue à la présence des randonneurs, elle aime se faire remarquer et se faire photographier pour alimenter son insta 🙂
Purée impressionnant ! Chaque fois que j’en ai aperçu, elles étaient super loin ! Bon à savoir 🙂
Bonjour Grégory,
j’espère que tu vas bien !
Bien arrivée à Menton, il y à déjà une semaine.
Traversée en 20 jours …..
Thierry
Salut Thierry,
Content d’avoir de tes news. T’a bien trotté. Le GR5 en 20 jours… Quand on s’est quitté, j’ai passé peu de temps après près d’une heure avec une marmotte qui m’a léché la peau pour en récupérer les sels minéraux.
Tu mets combien de temps le matin, quand tu es en mode bivouac, pour commencer à marcher ? Et combien de temps quand tu dors en refuge ?
1h généralement en mode bivouac et finalement à peu près autant en refuge car au petit-dej, j’ai tendance à traîner davantage 🙂
Le mieux ne serait pas de cesser de prendre le petit-déjeuner et d’emporter soi-même son ravitaillement ? Cela permet de partir sur un bon pied sans perdre de précieuses minutes à table, surtout si dehors un orage s’annonce ! Cela fait 3 ans que j’ai arrêté d’en prendre aux refuges pour être rapidement sur le départ, quitte à faire une courte halte 2 heures après pour grignoter quelques graines, prêt à repartir 😉
Ah ben, chacun fait comme il l’entend… C’est aussi une possibilité 🙂
Je suis intéressé par cette rando pour l’été prochain. Mais ma copine en bavait déjà dans le massif du Caroux Espinouse, qui n’est pas trop haut, mais avec des montées raides, dures.
Dans quelle mesure dois-je l’entraîner pour qu’elle puisse faire cette rando sans trop en baver ?
Ce qui est intéressant avec la traversée de la Vanoise, ce sont les nombreux points de départ et d’arrivée. Vous pouvez par exemple débuter à partir de la station des Arcs 2000 (au-dessus de la vallée de Rosuel) ou depuis la station de La Plagne (ainsi rejoindre doucement le refuge de la Leisse en évitant les 2 premières étapes). Au lieu de passer par le refuge de l’Arpont, l’alternative peut se faire par le versant en face (plateau de Bellecombe). D’ailleurs, la particularité ici est de pouvoir prendre une navette pour gagner l’étape suivante (si nécessaire).
Vous pouvez vous inspirer de mon carnet qui revisite cette randonnée et que vous pouvez adapter selon vos envies : https://www.i-trekkings.net/carnet-outdoor/randonnee-a-travers-la-vanoise/
Salut Philippe,
Effectivement, la Vanoise a de nombreuses portes d’entrée, ce qui permet de varier les itinéraires dans ce magnifique massif. Ce que je souhaitais dans le cas de cette traversée de la Vanoise, c’était de réaliser un itinéraire de gare (Landry) à gare (Modane) afin de réaliser un itinéraire sans voiture (ça n’a aucun sens sens d’un point de vue écologique, surtout quand on se déplace seul à son point de départ et d’arrivée de rando)
Salut Pierre,
Le massif du Caroux, bien qu’assez peu connu, a des portions bien raides et cassantes. La Vanoise, c’est globalement plus doux et le terrain est plus facile.
Rassure là… Maintenant, ne la connaissant pas, il m’est difficile de prévoir une préparation physique.
Merci pour ce récit, qui donne envie de découvrir la Vanoise.
Est ce que vous pensez que ce trek est possible avec des enfants (de 8 et 11 ans), qui peuvent en terrain sans difficulté, marcher une quinzaine de km ?
Merci à vous
Bonjour et merci Lamie.
N’ayant jamais marché avec vos enfants, j’ai un peu de mal à vous dire oui ou non. Cela dépend par ce que vous entendez par “terrain sans difficulté”. Parlez-vous du degré des pentes ou de la technicité du sentier (présence de nombreux rochers, sentiers escarpés, chemins glissants…).
Si vous avez l’habitude de marcher 15km avec eux en montagne, alors oui vous pourrez faire cette traversée de la Vanoise avec eux. Si votre expérience se limite à marcher 15 km sur du plat, peut-être vaut-il mieux de faire plus court avec une petite variante sympa :
Landry – Refuge de Rosuel
Refuge de Rosuel – Refuge du Mont Pourri
Refuge du Mont Pourri – Refuge du col du Palet
Refuge du col du Palet – Tignes
Bonjour Grégory, merci pour votre réponse rapide, et pour l’itinéraire bis, je vais examiner attentivement les deux parcours.
Nous n’habitons pas à la montagne, mais elles ont fait il y a un an et demi par exemple une rando de 14km avec un dénivelé d’un peu plus de 700 m aux Karellis, et une randonnée moitié chemin moitié sable de 17 km. Elles auront donc deux ans de plus lors du prochain été.
Est ce que le trajet de votre parcours présente des portions dangereuses , chemin de crête par exemple avec le vide des deux cotés du sentier, ou ce genre de passages un peu délicats ? C’est davantage cela qui m’inquiète plutôt que la distance, qui peut toujours se négocier avec des pauses et des horaires de marche allongés…
Non, pas de difficultés particulières sur le chemin. Si la distance ne vous semble pas un souci, alors, go 🙂
Les 2 1ères étapes sont courtes et permettent de se mettre en jambe et de profiter de la présence des marmottes pour le second jour. C’est toujours sympa pour les enfants.
Merci encore Grégory ! de quoi se remonter le moral ce beau projet en ce 3ème confinement !
Bonjour Lamie,
Vous pouvez également faire une autre variante à partir du refuge du col du Palet : au lieu de descendre vers Tignes à gauche, vous prenez le sentier de droite qui monte quelques mètres de plus, puis le sentier descend doucement sans difficulté jusqu’à la vallée de Champagny (environ 4 heures de marche pour 1000 m de dénivelé). En chemin, vous longez les glaciers, vous allez croiser beaucoup de marmottes et vous pourrez prendre un rafraîchissement au refuge de la Glière avant de gagner le vallon où il y a un parking (1500 m).
Si le coeur vous en dit, vous pouvez aussi, à partir du parking, grimper le long de la cascade du Py qui mène au refuge de Plaisance (2170 m). Toujours en continuant par là, vous montez jusqu’au col du Plan Séry (2600 m), puis descente jusqu’au lac de la Plagne (2140 m). De là, vous rejoignez le refuge de Rosuel.
Cela fait une belle boucle sans aucun couloir escarpé et vous en prenez plein les yeux ! Cette variante peut se faire en 2 jours.
Merci Philippe ! je vais regarder tout ça, avec une carte sous les yeux, car sans connaitre le coin c’est un peu dur à se représenter ! Avec quel type de document faites vous vos tracés ? Cartes IGN, Topo guides ?
Parfois c’est l’expérience du terrain et le fait de l’avoir arpenté plusieurs fois qu’on apprend à reconnaître les lieux, à apprécier la distance et ce qu’il reste encore à découvrir. Je m’inspire évidemment des cartes IGN, mais aussi du tracé du GR5 (traversée des Alpes) et de sa variante GR55 (de Tignes à Modane). Ces 2 sentiers parcourent de beaux sites et passent souvent à proximité des refuges de la Vanoise.
Je consulte également les offices de tourisme locaux (Pralognan, Tignes, Peisey-Nancroix…), les sites chaque refuge de montagne qui propose leur propre circuit et les sites officiels sur “Savoie Mont-Blanc”. Sans oublier le site du “Parc national de la Vanoise”, ainsi que celui de la “Maison de la randonnée en Vanoise”. La majorité offre des fiches de randonnée très détaillées avec ce que vous contempler et les différentes difficultés à rencontrer.
Moi-même, j’ai un site où j’écris mes parcours en solitaire, après avoir construit mes itinéraires personnalisés… En espérant que cela peut vous donner des idées : http://carnets.ankryan.net/search/outdoor-montagnes/vanoise
Bonsoir Philippe, votre site fait rêver, que de beaux parcours vous avez réalisés !
vous avez l’air de particulièrement bien connaitre la Vanoise. Savez vous si la 4ème étape du parcours de Grégory peut être scindée en deux, en clair, existe t il un refuge plus ou moins entre les refuges de la Leisse et de l’Arpont ?
Merci par avance !
Lamie
en complément de mon précédent message :
ce que je cherche, pour faire bref, c’est un parcours en Vanoise qui dure de 5 à 7 nuits (6 à 8 jours de marche), avec des étapes n’excédant pas 16/17km, voire 15 (ce serait le top), qui ne comporte pas de section dangereuse pour être faite en toute sécurité avec les enfants.
Et idéalement, avec un retour au point de départ.
Le circuit de Grégory me paraissait remplir bon nombre de ces critères, mais si vous avez une idée de parcours avec un retour au point de départ, je prends !
Merci par avance !
Bonjour Lamie,
Il y a les boucles officielles comme le grand classique tour des glaciers de la Vanoise réalisable en 4 à 7 jours selon les variantes, le tour de la Vallaisonnay (4 jours), le tour de la Grande Casse (5 jours), le tour de Méan Martin et du Grand Roc Noir (4 jours), le tour de la Pointe de l’Échelle (5 jours). Après il y a toujours moyen de créer sa rando en étudiant la carte.
J’ai réalisé cette traversée de la Vanoise car je voulais commencer et finir ma randonnée à une gare.
Si vous n’êtes pas arrêté sur la Vanoise, allez utiliser notre nouveau méta moteur de recherche pour trouver un itinéraire sur I-Trekkings. Vous pouvez y indiquer quelques critères comme le massif ou la chaîne (Alpes par exemple) + le nombre de jour + type d’itinéraire en boucle… https://www.i-trekkings.net/moteur-de-recherches-avancees-carnets-outdoor/
Bonjour Lamie,
Merci pour vos compliments. Oui, à force de parcourir, je connais (un peu) la Vanoise en toute modestie 😉
On cite beaucoup le refuge de l’Arpont pour la traversée de la Vanoise, pourtant sur le versant d’en face il existe d’autres refuges plus accessibles et davantage familiaux. C’est situé sur le plateau de Bellecombe en Maurienne, avec le refuge du Plan du Lac, le refuge du Lac Blanc et une auberge qui fait restauration + hébergement. Pour les enfants, ce coin est idéal pour souffler et profiter des manifestations estivales.
https://www.altituderando.com/Tour-des-lacs-de-Bellecombe-Lac-du-Lait-lac-aux-Limnees-lacs-de-Bellecombe-lac
Pour reprendre le fil de la randonnée depuis le Plateau, il est conseillé de prendre une navette gratuite qui mène au village de Termignon, puis un car qui va jusqu’à Aussois proche des départs de sentiers. Là vous grimpez environ 1000 mètres dans la forêt jusqu’aux barrages d’Aussois où d’autres refuges vous attendent.
Pour répondre à votre deuxième question, voici une idée de parcours pas trop difficile techniquement et qui reste dépaysant. Vous pouvez laisser votre voiture à Pralognan et prendre un car jusqu’à Champagny-en-Vanoise. De là, vous gagnez à pied le hameau de Champagny-le-Haut.
Jour 1 : Refuge du Bois (Champagny-le-Haut – 1500 m) > Refuge du col du Palet (via une large piste pastorale qui suit le sentier de Glaciologie – 2600 m)
Jour 2 : Refuge du col du Palet > Refuge de la Leisse
Jour 3 : Refuge de la Leisse > Refuge du Lac Blanc (ou un autre refuge du plateau de Bellecombe)
Jour 4 : navette + car jusqu’à Aussois > Refuge de Fournache ou refuge de la Dent Parrachée
Jour 5 : Refuge de Fournache (ou de la Dent Parrachée) > col d’Aussois (2900 m) > Refuge Le Repoju (hameau des Prioux)
Jour 6 : Refuge Le Repoju > Pralognan (une heure de marche)
Depuis le hameau des Prioux, vous pouvez faire un aller-retour jusqu’à la Valette et même y dormir au refuge (le chemin d’accès surplombe les Prioux).
Possibilité de faire une variante depuis le hameau de Champagny-le-Haut pour gagner le Refuge de Plaisance et continuer jusqu’au Refuge du col du Palet (en un jour ou deux).
Bonne rando !
Bonjour Grégory,
Et bonjour à vous !
Voici le lien de ma vidéo sur la traversée des Alpes avec bien sur un passage sur la Vanoise…
https://www.youtube.com/watch?v=9c1eaPgIO7E&t=185s
Thierry
Bonjour à tous,
armez de ma carte, de vos itinéraires et des conseils sur les refuges, j’ai pensé à ce parcours là, un peu plus long, mais avec des étapes plus courtes, et qui nous feraient revenir au point de départ.
Pensez vous qu’il soit faisable avec des enfants marcheurs, qu’il n’y a en particulier sur ces sections pas de passage difficile ?
Départ du refuge de Rosuel (il y a un parking à priori) -> Refuge du Col du Palet (nuit 1) -> Refuge de la Leisse (nuit 2) -> Refuge de la Femme (nuit 3) -> Refuge du Lac Blanc (Nuit 4) -> Refuge entre deux eaux (Nuit 5) -> Refuge de la Leisse (Nuit 6) -> Refuge du col du Palet (Nuit 7) -> Refuge de Rosuel
L’inconvénient c’est que nous revenons à un moment donné sur nos pas, mais compte tenu des distances entre les refuges du coté de Champigny, ça me semblait peu jouable avec les enfants.
Merci à vous !
Re Lamie,
Je trouve que ça fait pas mal d’A/R sur plusieurs portions de sentier. En partant du refuge de Rosuel (il y a bien un parking), voici ce que je vous propose :
J1 : Refuge de Rosuel – Refuge Refuge du Mont Pourri en vous aidant de ce récit : https://www.i-trekkings.net/carnet-outdoor/week-end-randonnee-en-vanoise/
J2 : Refuge du Mont Pourri – Refuge du col du Palet
J3 : Refuge du col du Palet – Refuge du Laisonnay
J4 – Refuge du Laisonnay – Refuge entre le lac
J5 – Refuge Entre le Lac – Refuge Rosuel
Cet itinéraire vous permet de rester pas mal dans la même vallée mais avec toujours des itinéraires et des points de vue différents
Merci Grégory,
oui ce serait idéal, changer de chemin et de refuge.
Est ce que vous pensez que je peux ajouter une ou deux étapes supplémentaires à ce parcours que vous me proposez ?
Pas sans des allers-retours.
Si vous souhaitez faire une vraie boucle sans trop revenir sur vos pas, en me basant sur la proposition de Grégory, vous pouvez faire une partie du Tour de la Vallaisonnay avec des étapes plus légères (sauf le jour 1) :
– Jour 1 : Refuge de Rosuel > Refuge de Plaisance
– Jour 2 : Refuge de Plaisance > Refuge de la Glière
– Jour 3 : Refuge de la Glière > Refuge du col du Palet
– Jour 4 : Refuge du col du Palet > Refuge d’entre le lac (étape très courte, environ 2-3 heures de descente)
– Jour 5 : Refuge d’entre le lac > Refuge du Mont Pourri (montée uniquement)
– Jour 6 : Refuge du Mont Pourri > Retour sur Rosuel (en descente essentiellement)
A noter que le Refuge d’entre le lac est situé à la croisée des Refuges de Rosuel, de Plaisance, du Mont Pourri et du col du Palet. Il est possible de partir du Refuge du col du Palet jusqu’au Refuge du Mont Pourri, mais avec des enfants c’est sans doute plus fatiguant.
Merci, effectivement c’est ce qu’il m’avait semblé.
Pour profiter d’une excursion sur une semaine, j’ai finalement opté pour le trajet suivant :
départ du refuge de Rosuel -> Refuge du col du Palet -> refuge de la Leisse -> refuge de la Femme -> refuge du plan du Lac (l’étape étant courte, ceux de la famille qui le souhaiteront pourront faire l’arrêt retour jusqu’au lac Blanc, les autres se reposeront) -> refuge du col de la Vanoise / refuge des Barmettes (la seule réservation que je n’ai pas encore effectuée, j’attends les retours d’infos pour le deuxième avant de me décider) -> refuge de la Leisse -> refuge du Col du Palet -> refuge du Mont Pourri puis refuge de Rosuel (pas pour y dormir, simplement pour prolonger un peu la dernière étape).
Les étapes font entre 9 et 15km, je n’ai pas repéré dans les descriptifs de trek des internautes de difficultés particulières sur ces tronçons.
Merci Philippe et Grégory pour votre aide !
Votre circuit peut être réalisable, avec des moments de marche intense et des moments de pause. Je connais pas le refuge de la Femma (et non refuge de la Femme). L’accès peut se contourner par le Refuge entre deux eaux, sans dénivelé.
Par contre, le refuge du col de la Vanoise est conseillé : le refuge des Barmettes demande environ deux heures de descente, à refaire le lendemain en sens inverse pour rejoindre le Refuge de la Leisse. Vaut mieux réduire cette étape pour bien profiter des paysages (un détour peut se faire au Lac des Vaches, à 30 minutes du Col de la Vanoise, ainsi qu’au lac asséché des Assiettes sur un autre versant).
Comme déjà dit, il n’y a aucune difficulté particulière, même par mauvais temps. Les sentiers sont assez larges et bien indiqués par les panneaux GR. Il n’y aurait que le passage entre le refuge de Rosuel et le lac de la Plagne qui peut être délicat en cas de fortes averses (le torrent déborde rapidement sur les berges). Le plateau de Bellecombe est une belle étape pour souffler et se reposer.
Merci Philippe, dernière réservation faite au Col de la Vanoise, sur vos conseils.
Le correcteur orthographique a changé Femma en Femme (effectivement, il a fallu que je le réécrive deux fois…).
Vos commentaires me confortent dans ce choix d’itinéraire.
Vous retournez vous même en Vanoise cet été ?
Ravi que vous ayez validé votre parcours, Lamie.
Certainement, une fois que vous allez goûté à la Vanoise, vous n’aurez qu’une seule envie : y revenir ! 😉 Le territoire est assez important et varié pour découvrir chaque année de nouveaux circuits et de nouveaux paysages.
Je vais peut-être revenir, après avoir fait un détour de quelques jours dans l’Hérault. Ma destination préférée dans la Vanoise est le village de Pralognan qui est le point de départ à de nombreuses randonnées (aller-retour ou pour une longue itinérance / idéal autant pour les débutants que pour les expérimentés).
Et le village est à 5 heures environ du Col de la Vanoise (+1100 mètres de dénivelé) !