Traversée des montagnes de Bulgarie à pied

Avant d’arriver en Bulgarie, jamais nous n’aurions pu imaginer qu’un pays si proche du nôtre regorgeait d’autant de montagnes sublimes sans qu’on le sache !


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Focus Rando :Traversée des montagnes de Bulgarie à pied
17 jours et + +32 390 m/-32 230 m 4
Randonnée Ligne Bivouac, Cabane, Chez l habitant, Hôtel, et Refuge
Campagne, Forêt, Lac, et Montagne Juin, Juillet, Août, Septembre, Octobre, Novembre, et Décembre

Avant d’arriver en Bulgarie, jamais nous n’aurions pu imaginer qu’un pays si proche du nôtre regorgeait d’autant de montagnes sublimes sans qu’on le sache ! Actuel pays le plus pauvre de l’Union Européenne, la Bulgarie est pourtant un superbe terrain de jeu pour les amoureux de la nature et des montagnes. En plus, on trouve une réelle culture de la montagne dans le pays, sentiers balisés, refuges et cabanes sont là pour rendre l’aventure encore plus accessible.

La vidéo de notre traversée des montagne de la Bulgarie à pied

Avant de vous parler de ces différents massifs, regardez notre vidéo

Le Parc National du Pirin

De la frontière grecque jusqu’à Sofia, nous avons suivi grosso modo le sentier E4. Notre traversée de la Bulgarie à pied a commencé dans le parc national du Pirin. C’est massif assez regroupé, pas très étendu, caractérisé par ses nombreux pierriers et la forte présence d’eau : rivières et lacs en pagaille ! Mi-octobre, nous nous sommes fait surprendre par des journées aux températures quasi estivales, pendant lesquelles nous regrettions d’avoir déjà notre équipement mi-saison et des nuits glaciales et humides où nous rêvions de notre matériel d’hiver !

Le point le plus marquant de notre traversée du Pirin, c’est sans doute l’arête de Koncheto. Se retrouver seuls sur ce qui ressemblait au toit du monde, a été une sensation inoubliable !

 

Le Parc National de Rila

Nous redescendons dans la vallée, disons au revoir à Maya qui était venue passer une semaine avec nous et récupérons Tom qui nous rejoint pour la suivant avant de grimper vers le groupe montagneux suivant : Rila. Ces montagnes sont réputées sacrées en Bulgarie, chargées d’une énergie particulière… Nous les avons essentiellement découvertes dans le brouillard, ce qui leur donnait sans aucun doute une atmosphère mais n’a pas rendu notre progression très agréable. Finalement, le temps s’est levé lorsque nous sommes arrivés en surplomb des Sept Lacs de Rila. Est-ce que ce n’est pas un peu magique ça ?

 

Vitosha

Avant d’atteindre Sofia, nous devions encore passer de l’autre côté de Vitosha, cette montagne de 2 290 m de haut qui commence littéralement aux portes de la capitale. Ici encore, le froid, le vent et le brouillard nous attendaient en haut mais aussi un refuge ouvert et accueillant.

 

Belogradchik

De Sofia, nous nous sommes dirigés vers la Serbie où nous avons passé deux semaines, avant de revenir en Bulgarie par un des plus incroyables sites découverts pendant toute notre traversée de l’Europe : Belogradchik. Comment cet endroit n’est pas plus célèbre en-dehors de la Bulgarie ou inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO ?! Les pierres de grès, de calcaire et de conglomérat varient de l’ocre au jaune et certaines atteignent jusqu’à 200 mètres de hauteur ! Elles renferment aussi une forteresse construite à l’origine pendant la période romaine puis modifiée plusieurs fois pendant son histoire.

 

Kom Emine

De là et pour quelques semaines, nous avons randonné sur un sentier de longue distance très ancien: le Kom Emine. La section bulgare du E3 emprunte le Kom Emine. Du mont Kom au Cap Emine, le sentier serpente sur la chaîne de montagne du Grand Balkan, celle-là même qui a donné son nom à toute la péninsule des Balkans.

Le Grand Balkan

Là encore, le réchauffement climatique nous a joué des tours : pas un brin de neige en décembre, des températures montant jusqu’à 25° en journée, nous laissant crouler sous le poids de notre équipement d’hiver et nous obligeant à randonner en slip l’après-midi…

Finalement, juste pour accompagner notre Nouvel An sur les hauteurs des montagnes bulgares, elle est arrivée : la neige ! Et on restera avec elle pour les deux prochaines semaines. On a enfin pu sortir raquettes et crampons ! Une fois de plus, nous étions superbement seuls sur ces crêtes. Le Grand Balkan est réputé pour être dangereux en hiver, en particulier parce que la météo peut y être très changeante. La chaîne de montagne coupe la Bulgarie en deux entre le nord et le sud et constitue donc une barrière naturelle aux vents du nord. A grands renforts de recherches et de bon sens, nous avons fait en sorte que notre aventure sur le Kom Emine en hiver se fasse en toute sécurité en allant même jusqu’à grimper sur le point culminant de la chaîne de montagne : le Botev à 2 376 m.

 
Aleksandar nous a rejoint de Slovénie pour notre dernière semaine en montagne. Nous étions déjà un peu plus bas, le vent glacial avait laissé place à un brouillard mystique.

Quelques kilomètres à travers champs (pas la meilleure section de notre traversée de la Bulgarie à pied) et nous voilà près de la frontière turque. La dernière de cette aventure de plus de 2 ans ! On en a bel et bien fini avec la montagne mais la Turquie semble nous réserver de belles surprises… A suivre !

J’espère que ce récit de notre traversée de la Bulgarie vous a plu. En attendant notre prochain et dernier reportage sur la Turquie, suivez nos aventures sur Youtube, Facebook, Instagram et notre site internet et lisez notre précédent carnet sur la traversée de la Serbie !

4 réflexions au sujet de “Traversée des montagnes de Bulgarie à pied”

  1. Très joli carnet.

    Les variations de température sont dingues, d’une semaine à l’autre ! Vous n’avez pas eu de refroidissement ou souffert de ces variations ?

    Le corps peut parfois galérer à s’adapter !

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    • Merci !
      Oui on s’est retrouvé à devoir marcher en slip juste avant Noël et à sortir les raquettes pour le Nouvel An !! Assez dingues comme écarts de températures…
      Mais après deux ans sur la route, notre corps était plutôt bien habitué à gérer 🙂

      Répondre
  2. J’aime beaucoup vos aventures, le carnet est sympa à lire et me donne envie de retourner dans ces régions que je connais déjà partiellement, pour y avoir été en hiver. je vais aussi dévorer le reste de votre périple, et, en attendant, bravo!

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