La Ciudad Perdida, c’est un peu un rêve d’enfant. L’aventure qui réunit Tintin et Estéban des Mystérieuses citées d’or. Il était impensable pour moi d’aller en Colombie sans faire le trek qui rejoint la Cité Perdue des anciens Tayrona, un peuple précolombien. Ce site archéologique a été découvert en 1972 par des « guaqueros », des chercheurs de trésors colombiens. On s’en sert souvent comme date référence mais en réalité les indiens autochtones descendant du peuple Tayrona que sont les Kogui, Wiwa, Arhuaco et les Kankuamo l’ont toujours connu sous le nom de Teyuna.
Nomade Aventure, voyagiste engagé dans un tourisme responsable (certifié ATR), spécialiste du voyage d’aventure depuis 1975 (à pied, à vélo, en bateau, en transport locaux…), organise des circuits originaux en immersion dans la vie locale pour d’authentiques rencontres, des treks hors des sentiers battus, et encadrés par des guides du cru. Nomade Aventure propose en Colombie des circuits en petits groupes et des voyages en individuel, de 12 à 18 jours, à Salento dans la région du café, dans les régions de montagnes de Villa de Leyva et de Popayan, dans le désert ocre de l’Atatacoa, puis sur la côte Caraïbes, dans la Ciudad Perdida, et dans le parc national de Tayrona, situé en bord de mer. Plus d’informations : www.nomade-aventure.com |
Machete Pelao – Campement Adán
- D+ : 583 m
- D- : 248 m
- Distance : 8,6 km
- Temps de marche : 4h00
Me voilà au départ du village de Machete Pelao après un peu plus de deux heures de transport depuis Santa Marta sur la côte caraïbes de la Colombie. On nous sert boissons et sandwichs avant de démarrer le trek de la Ciudad Perdida dans la Sierra Nevada de Santa Marta que je réalise avec Nomade Aventure. En deux jours, nous allons rejoindre la Cité Perdue, l’ancienne ville des Tayrona.
Le chemin quitte le village, rejoint la rivière Buritaca, la coupe à trois reprises. Il faut enlever les chaussures pour traverser à guet. L’eau est fraîche. C’est très agréable.
Nous sommes guidés par Vicente, un indien Wiwa de 27 ans. Il m’apprendra plus tard que son nom Wiwa est Selaco. Son frère José âgé de 14 ans nous suit aussi. Quelques indiens Wiwa et Kogui descendent sur le sentier. Entre eux, ils s’échangent de la coca qu’ils disposent dans leur mochila, un sac en bandoulière, qu’ils ont toujours avec eux. C’est leur façon de se dire bonjour. Coca qu’ils appellent « ayo ». Seuls les hommes peuvent la mâcher.
Il se met à pleuvoir, d’abord doucement puis de plus en plus fort à force que le chemin devient raide. La boue colle aux basques comme un moustique avide de sang. Inutile de mettre une veste Gore-tex ou une cape de pluie, il fait bien trop chaud. Pas besoin de s’enfermer dans un sauna. Après 4h00 de progression, nous arrivons au campement Adán peu avant la nuit. Il est composé de hamacs et de lits superposés avec moustiquaires qui se suivent à la traine comme dans un refuge, sauf que nous dormons sous un carbet géant. Alors hamac ou lit ?
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.