Après avoir réalisé la traversée des Alpes en 2006, j’ai eu envie de poursuivre l’aventure plus à l’est à travers le massif des Carpates. Un massif plus sauvage, moins fréquenté que je vous invite à découvrir à travers ce récit.
De ce long trek, j’ai aussi rédigé un guide de randonnée des Carpartes de Roumanie et d’Ukraine.
Autriche
- 2 jours – 70 km – +400/-400m
Septembre 2006, j’arrivais dans la capitale Autrichienne, après une aventure exceptionnelle de 2300 kilomètres à travers la chaîne des Alpes. Une marche de quatre mois de Nice à Vienne en passant par les huit pays alpins. Une randonnée que j’ai surnommée par la suite comme étant « un rêve de randonneur ».
Juin 2011, je suis retour à Vienne afin de poursuivre cette magnifique aventure. J’ai l’intention de traverser la chaîne des Carpates. Débutant à 60 kilomètres de là, sur l’autre rive du Danube, voilà plusieurs années qu’elle m’appelle. Aujourd’hui, je me lance dans ma Transcarpatie !
N’ayant pas pu prendre le temps de la découvrir lors de ma Transalpine, je commence par passer quelques jours à Vienne en compagnie de Célia. Un petit séjour ensemble avant de se quitter pour trois mois. Nous avons rendez-vous dans 84 jours à Buşteni en Roumanie.
Cela me permet également de faire une coupure afin de me vider la tête. Les trois mois de préparation ont été très intenses engendrant une petite pression.
Je débute la marche en empruntant la piste cyclable qui longe le Danube, une longue ligne droite, plate et interminable sous une chaleur étouffante qui me fait parvenir au pied de mon premier massif, le Hundsheimer Berg. Ce petit bout de montagne long d’à peine dix kilomètres et culminant à 480 mètres d’altitude est la seule partie des Carpates débordant sur l’Autriche.
Je prends un peu de hauteur sur le Braunsberg à 420 mètres d’altitude qui offre un remarquable panorama sur les courbes du Danube serpentant jusqu’à Vienne et sur mon premier massif des Carpates Slovaques, les Malé Karpaty.
Je passe la frontière Austro-Slovaque comme si de rien n’était. Membre de l’espace Schengen, je peux entrer et me balader en Slovaquie librement. Ce qui ne sera pas le cas de tous les pays que je traverserai par la suite.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net