Poser le nez au Maroc
7 mars. Aéroport Lyon Saint Exupéry. Vol pour Casablanca. Je suis assis dans l’avion, siège 9A. A l’exterieur, la neige tombe depuis des heures. Le personnel du tarmac dégivre l’avion à coup de karcher.
Dans la cabine, on retrouve essentiellement des marocains de retour de voyage en France et des hommes d’affaires. Quelques touristes. Pas tant que ça.
Ce n’est que dans la salle d’attente de l’aéroport de Mohamed V de Casablanca que je croise de plus en plus de chaussures de trek.
Début mars, l’aéroport de Ouarzazate est le point de chute de nombreux trekkeurs. Après c’est l’embarras du choix : vallée du Draa, dunes de M’hamid, Djebel Saghro, erg Merzouga ou encore le massif de Siroua où je me rends avec Allibert Trekking.
Le Siroua
Trait d’union entre le Haut-Atlas et l’Anti-Atlas, le djebel Siroua est un petit massif à une centaine de kilomètres au sud de Marrakech et à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Ouarzazate. Dominé par un volcan éteint depuis deux millions d’années, il est composé de trachytes et de phonolites associés à des mugéarites et des benmoréites.
Ces paysages de montagne variés en font un terrain propice à la randonnée : pitons basaltiques, larges sommets, vallées verdoyantes, bergeries d’altitude, beaux villages en terre ou en pierre sont le lot quotidien des journées de marche.
Largement habité au nord et au sud par des paysans, le massif du Siroua est parsemé de villages de terre et de pierre avec leurs greniers collectifs fortifiés. La région est aussi connu pour être la seule du Maroc à cultiver le safran. On l’appelle aussi l’or rouge en raison de son prix élevé.
Durant 5 jours, nous avons traversé le massif du Siroua du nord au sud. Dans le récit, je précise la dénivelée positive (D+) et négative (D-) ainsi que le temps de marche pour les journées de randonnée.
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
